Hibernation (dimanche, 11 novembre 2007)

Les araignées avaient commencé à prendre leurs aises et se croyaient chez elles dans les moindres recoins de la maison. Mais, hélas pour elles, privée de mon ordinateur tombé dans un coma profond (et j'espère pas encore dépassé) je me suis transformée, pendant une semaine, en desperate housewife et les ai traquées à coups d'aspirateur, ça a dû leur faire drôle !
D'où la rupture...
Difficile de reprendre le blogue et par où commencer ? Pourquoi bloguer ?
Incertitudes et doutes.
Alors comme il faut se lancer je vous confie cette petite histoire que je tiens d'un de mes neveux thésard en biologie. Il travaille dans un labo d'une université de Lyon, spécialisé dans la recherche sur la résistance au froid et a effectué plusieurs missions sur l'île Crozet, pas loin du pôle sud où il a étudié les manchots.
Il m'a récemment expliqué que des lézards, d'une espèce particulière des Cévennes, avaient développé un mode de résistance au froid très particulier. Ils se congèlent complètement pendant l'hiver, deviennent durs comme de la glace et se décongèlent au printemps. Mais le détail curieux c'est qu'ils ne le font pas tous! Cette forme d'hibernation étant très traumatisante pour l'organisme et comportant même des risques de mort, ils ne le font que s'ils sentent qu'ils ont intérêt à le faire ! Ils en apprécient la nécessité selon leur forme physique ou leur perception de la rigueur de l'hiver à venir.
Ce labo de l'université de Lyon a d'ailleurs découvert une protéine commune à ces lézards et aux manchots pour la résistance au froid.
Peut-être un jour, aurons-nous dans nos pharmacies des pilules à base de cette protéine et n'aurons-nous plus besoin de nous chauffer.

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