Et l'assassin est... (dimanche, 01 février 2009)

L'assassinat du professeur de mécanique, publié hier, était le second du roman "Saint-Eloi priez pour eux". Pour le premier meurtre, on avait retrouvé un professeur de chaudronnerie,   chez lui, mort  avec une pointe à tracer à côté de son cadavre. D'emblée mes auteurs avaient choisi un  tueur en séries accomplissant des meurtres rituels. La pointe à tracer devait toujours accompagner le crime.

La victime du troisième assassinat sera un professeur de l'atelier de menuiserie.

"Il était 19 heures. Antoine Comble, chef d'atelier d'agencement, entra dans son bureau complètement frigorifié par le froid de janvier. L'atelier était noir et vide, aucune classe n'y avait travaillé cet après-midi -là. (...)

Il alluma et c'est alors qu'il la vit...

Antoine Comble découvrit, posée sur son bureau, la tête de son collègue, François Jeunedin, une pointe à tracer plantée dans l'oeil.

C'était le professeur de bois de 1ère année. La tête, dégoulinante de sang avait taché tous les papiers. Les moustaches raides se dressaient à la perpendiculaire.

(...)

Dans l'atelier il découvrit une traînée rouge qui allait du sac de sciure à la scie à ruban. Au pied de la table de travail, une flaque de sang. La table et le ruban de la scie en était complètement couverts.

(...)

Une demi-heure plus tard, le commissaire Jwedski était à l'atelier. La trace de sang le conduisit à des sacs poubelles :  en ouvrant un, il découvrit le corps du professeur de bois coupé en morceaux."

Pour le quatrième et dernier meurtre, dans l'atelier d'électricité, l'enseignant et future victime introduit lui-même son meurtrier. C'est un familier de l'école qui demande à voir une démonstration d' arc électrique.

" L'homme attrapa Tiral à bout de force, l'empoigna et appuya sa figure contre l'arc électrique.

Benoît Tiral mourut en une demi-seconde.

Son coeur cessa de battre, il s'écroula au sol.

L'homme se baissa, le retourna pour le voir mort une dernière fois. Le visage était carbonisé, méconnaissable. (...)

Il avait accompli l'acte qui le faisait jubiler, cette fois sa mission était accomplie."

Qui était donc l'assassin ?

Un surveillant de l'établissement. Evidemment le plus strict et le plus sévère.

Mobile ?

Après le collège,  il n' avait pas été admis dans cette école qui pratiquait une sélection relativement exigeante. À la fin de ses études, il s'était fait embaucher comme surveillant pour se venger.

Dès la première séance de travail, mes auteurs avaient conçu tout le déroulement de l'intrigue et m'avaient beaucoup impressionnée par leur imagination. L'écriture  a pris toute l'année scolaire, à raison d'une heure par semaine. Je ne sais ce qu'ils sont devenus...mais j'espère qu'ils n'ont pas oublié.

19:39 | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook |  Imprimer