La musique parfois a des accords majeurs (dimanche, 10 avril 2011)

Week-end avec Bernard Lavilliers. Roso, qui en est un fan de longue date,  est allé l'écouter jeudi, le chanteur donnait un concert à Lyon. Un supporteur lyonnais qui admire un stéphanois, c'est plutôt rare. Immersion donc dans l'univers musical du chanteur stéphanois pendant le week-end.

J'aime plus particulièrement celle-ci : Noir et Blanc. Lavilliers est un grand musicien et un remarquable parolier.

 

C'est une ville que je connais

Une chanson que je chantais.

Y a du sang sur le trottoir

C'est sa voix, poussière brûlée

C'est ses ongles sur le blindé.

Ils l'ont battu à mort, il a froid, il a peur.

De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.

Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso

Il vivait avec des mots

Qu'on passait sous le manteau

Qui brillaient comme des couteaux.

Il jouait d'la dérision

Comme d'une arme de précision.

Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites

On les connaît par cœur,

La musique  parfois a des accords majeurs

Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.

De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.

La musique est un cri qui vient de l'intérieur.

Ça dépend des latitudes

Ça dépend d'ton attitude

C'est cent ans de solitude.

Y a du sang sur mon piano

Y a des bottes sur mon tempo.

Au-dessous du volcan, je l'entends, je l'entends

J'entends battre son cœur.

La musique parfois a des accords mineurs

Qui font grincer les dents du grand libérateur.

De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.

La musique est un cri qui vient de l'intérieur.

C'est une ville que je connais

Une chanson que je chantais

Une chanson qui nous ressemble.

C'est la voix de Mandela

Le tempo docteur Fela

Ecoute chanter la foule

Avec les mots qui roulent et font battre son cœur.

De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.

La musique est un cri qui vient de l'intérieur

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