De Tino Rossi à Violetta (vendredi, 13 février 2015)

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J'ai dix ans.

Je termine l'école primaire dans ma petite école de campagne.

Événement familial pour ma soeur et moi : notre cousine la plus proche se marie en région parisienne. Ce sont nos grands-parents qui sont chargés de nous conduire en train à cette fête. On a même droit au wagon-restaurant au cours du voyage : je me souviens encore d'une nappe blanche et d'un repas qui m'avait paru délicieux. Chez les cousins tout nous éblouit, ma soeur et moi, mais on se moque de notre accent.

Heureusement pour la cérémonie nos robes de cortège sont aussi jolies  que celles des autres petites filles et nos complexes s'envolent.

J'ai encore l'image de ma cousine, très belle, de son mari, très beau, dansant magnifiquement ensemble. 

Cette noce fastueuse -malgré le divorce qui suivit quelques années plus tard- restera comme le souvenir   d'une incursion dans un autre monde, un souvenir inoubliable.

Pendant ce séjour mes grands-parents nous ont emmenées toutes les deux voir "Méditerannée" dans le temple de l'opérette, "Le Chatelet". Le chanteur soliste était Tino Rossi.

Pour nous petites savoyardes qui n'avions vu d'autres spectacles que ceux de la salle paroissiale de notre village, nouvel éblouissement. Décors somptueux, costumes scintillants, ballets fascinants… 

Autre temps autres spectacles… 

Ma petite-fille de dix ans a assisté récemment au concert de  Violetta, l'idole des petits-filles d'aujourd'hui. Rien à voir avec l'opérette romantique et Tino Rossi.

Je lui souhaite de conserver à mon âge le même souvenir d'émerveillement.

 

 

Voilà un passage mon cher Doume tu as eu raison de me secouer...

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