Rentrée littéraire... (mercredi, 14 octobre 2009)

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Avec un peu de retard en ce qui me concerne.

La rentrée littéraire ? Le pilon, tapi on ne sait où, mais on sait qu'il existe, attend, pour engloutir des camions de livres non-lus, qui sont, dit-on, transformés en boîte à pizzas. Un monstre ce pilon. De quoi vous dégoûter de la lecture. Pour éviter les déceptions de la rentrée, suivre les conseils de ceux qui souhaitent faire de vrais choix de lecture. En particulier celui-ci : éviter les ouvrages trop médiatisés.

Et aussi faire comme Mango qui nous propose une distraction littéraire.

Se réserver 15 minutes pendant lesquelles, sans trop réfléchir, il faut écrire les 15 premiers livres qui nous viennent à l’esprit et auxquels nous nous sentons particulièrement liés, pour une bonne ou une mauvaise raison !

J'ai fait l'exercice, sérieusement... Un peu étonnée de me retrouver avec autant de classiques.


- La Peau de Chagrin de Balzac : ce roman qui propose de choisir entre le "vieillir" et le "désir" m'a toujours fascinée.

-Travaux de Georges Navel : un de mes derniers coups de coeur.

-La Plaisanterie de Kundera : très profondément bouleversant

-L'Arrache-coeur de Boris Vian : toute la tragédie de l'humanité en une nouvelle.

-Cent Ans de Solitude de Garcia Marquez : mon premier contact avec la littérature de l'Amérique latine.

-Le Père Goriot : encore Balzac... Normal, j'y reviens toujours.

-Les Météores de Michel Tournier : ouvrage qui touche à mon intimité familiale.

-Portnoy et son complexe de Philip Roth : je m'y suis tellement retrouvée

-Le Grand-Meaulnes d'Alain Fournier : lu et relu à l'adolescence.

-L'enfant élu d'Ernst Wiechert : "LE" livre de mon adolescence mais l'ayant retrouvé récemment, je l'ai jeté tant je l'ai trouvé nul. Ce qui montre qu'on ne se souvient pas que de chef-d'oeuvres.

-Thérèse Desqueyroux de Mauriac: pour moi, le meilleur personnage féminin.

-Les Fleurs du Mal de Baudelaire : lu et relu ...

-Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë : mon adolescence encore !

-Le Dit de Tyani de François Cheng : premier contact avec la littérature chinoise.

- le Requiem des Innocents de Calaferte : lui aussi un des derniers coups de coeur.

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