Avec ma gueule de terroriste... (mardi, 02 septembre 2008)

Aujourd'hui c'était aussi ma pré-rentrée.

Enfin plus "pré" que "rentrée" car je vais encore m'absenter pas mal en septembre.

Ce matin, pour l'École des Grands-Parents. Bises, mise sous-enveloppes des programmes et mise au point des activités de l'année.

Cet après-midi, c'était aux Xanthines, 33 rue de Condé. Je m'y trouve en avance. Sur le trottoir, j'avise le bâtiment d'en face : la police nationale.

Les flics ayant pour adresse rue de Condé, cela me paraît drôle et je sors mon appareil de photo qui, par chance, se trouvait dans mon sac

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Je me hisse sur  la pointe des pieds  pour la photo de la plaque, espérant  la cadrer avec le fronton de l'hôtel de police quand je vois se garer une jolie voiture grise, sur un des emplacements réservés aux pandores chers à Brassens et en sortir un monsieur élégant, en costume de lin, qui s'engouffre dans le bâtiment en me jetant un regard courroucé. Je n'ai pas le temps de me dire que je suis en train de faire une bêtise que je vois sortir un autre monsieur, nettement moins élégant et très bedonnant, qui se dirige vers moi et m'apostrophe.

"Madame, pouvez-vous me dire pourquoi vous prenez des photos et à quoi elles sont destinées."

Difficile de répondre que je prenais une photo des condés de la rue de Condé. J'ai bafouillé mais il a conclu : "heureusement vous n'avez pas l'air d'une terroriste".

Sur ces entrefaits une amie est arrivée "mais si, mais si ne vous fiez pas aux apparences..." Je ne sais pas si les flics seront nos clients mais en tous cas nous seront surveillés. Ceci dit, cela nous a permis de faire connaissance.

D'ailleurs ce commissariat ne me réussit : il y a un certain nombre d'années j'y avais récupéré mon plus jeune fils, alors âgé de 15 ans, et son cousin.  Un "bon" copain lui avait expliqué comment neutraliser l'étiquette alarme des CD à la FNAC. Mais mes deux malins n'avaient trouvé rien de mieux que de faire leur petit bricolage devant les caméras de surveillance. La honte au front j'avais dû affronter le commissariat et cette fois m'en étais tirée avec une leçon d'éducation.

Donc ne pas photographier les hôtels de police.

19:59 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : lyon, vive la vie |  Facebook |  Imprimer