Transmission... (mardi, 30 septembre 2008)
Les populations rurales du Guizou, confrontées à la modernité et à la nécessité de partir travailler ailleurs, se préoccupent de la transmission des coutumes, des chants, des fêtes. Des groupes culturels se créent pour maintenir une tradition et pour tenter d'attirer des touristes, pour l'instant exclusivement asiatiques.
Dans ce village, j'ai été très touchée par la complicité entre un jeune père et son fils.
L'enfant a participé à toutes les manifestations de l'accueil que nous ont offert les habitants.
À l'entrée du village, commence par un barrage à alcool.Les femmes chantent et nous chantons à notre tour. Puis on déguste l'alcool local, un vin de prune pas très fort mais très parfumé.
Le tambour contient l'âme des Ancêtres.
On frappe le tambour pour mettre une fête sous leur protection.
23:53 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : chine, lyon | 
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Commentaires
Je ne sais pas s'ils sont heureux, mais ces photos donnent envie de rester parmi eux
Bonne journée Rosa
Écrit par : noelle | mercredi, 01 octobre 2008
Sur la dernière image, est-ce la moisson (de riz)?
Les touristes (aujourd'hui) comme les missionnaires (d'antan) ne vont-ils par être un facteur d'accélération des évolutions? Quand on parle de folklore, il est déjà trop tard, non?
Écrit par : pierre | mercredi, 01 octobre 2008
Pierre, tu poses une question difficile.
Sur les méfaits et bienfaits du tourisme, je pense que les deux aspects existent.
C'est vrai que les Dong en sont au folklore mais je ne pense pas que l'accélérateur soit le tourisme c'est plutôt l'exode rural vers les villes et les chantiers qui accélère.
Le tourisme peut aider à préserver une culture...
Écrit par : Rosa | mercredi, 01 octobre 2008