Comme un mardi, suite du lundi (mardi, 15 décembre 2009)

Arrivée de mon bus à Perrache. À la sortie de la gare, côté place Carnot, un jeune homme m'interpelle.

Lui : madame, pouvez-vous me donner votre ticket de bus ?

Moi : sans problème...

Lui : ce n'est pas pour ce que vous pensez, j'ai un abonnement...

Moi : mais ça m'est bien égal !

Lui : c'est pour me faire un embout de cigarette.

Moi (genre la vieille qui ne s'en laisse pas compter) Et qu'est-ce qu'il y a dans cette cigarette ?

Lui : je vous assure madame, que du tabac...

Moi : de toute façon ça ne me regarde pas, je ne suis pas flic.

Et le voilà qui me montre son tabac déjà préparé dans le papier à rouler et m'explique que la fumée fait plus d'effet...

Une discussion s'enchaîne. C'est un jeune breton-pensée émue à Myster- venu trouver du travail à Lyon. "Bien sûr, rien ne vaut la Bretagne (Les Côtes d'Armor) mais Lyon c'est bien. J'ai déjà plein d'amis."

Je le quitte pour être à l'heure aux Xanthines.

Moralité du lundi énoncée un mardi :

Pour commencer la semaine avec le moral, mieux vaut rencontrer un jeune Breton qu'un lyonnais vieux con.

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