Allez Laurence ! (mardi, 04 mars 2008)
Comme vous devez vous en douter je n'ai pas de sympathie particulière pour le MEDEF.
Mais je suis avec attention le combat engagé avec détermination par Laurence Parisot, sa présidente, contre le syndicat de la métallurgie.
J'ai eu l'occasion de connaître, à un échelon local, les pratiques de cet organisme et le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'était pas beau.
J'ai terminé ma carrière de professeur dans un lycée d'enseignement industriel, un établissement privé où les élèves faisaient du véritable travail industriel pour les entreprises de la région.
Une école cotée et reconnue à Lyon, très appréciée des professionnels.
Mais une école qui a eu à plusieurs reprises de nombreux déboires avec le syndicat de la métallurgie, lequel a son propre centre de formation. Il supportait mal la concurrence.
Les moyens employés pour nous empêcher d'ouvrir des formations ont été aussi variés que pervers.
Je ne suis pas étonnée de ce qui leur est reproché.
J'espère que Laurence ira jusqu'au bout. Elle me rappelle Nicole Notat, autre femme dont le syndicalisme français a pu s'enorgueillir.
23:55 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : vive la vie, mai 68, lyon | Facebook | Imprimer
Commentaires
De la modernité avant tout,de la transparence aussi et modernisons la représentativité des Syndicats car la loi date et ses décrets aussi.De la volonté messieurs les politiques.
Pierre
Écrit par : ulm pierre | mercredi, 05 mars 2008
La négociation sur la représentativité est déjà ouverte : http://www.medef.fr/main/core.php?pag_id=119876
Écrit par : Frederic-Michel Chevalier | mercredi, 05 mars 2008
Je partage ce que tu écris ici Rosa.
Il est temps de construire d'autres rapports sociaux dans ce pays, de faire évoluer le syndicalisme, qu'il soit ouvrier ou patronal. C'est d'ailleurs aussi le cas en politique.
Mais celles et ceux qui ont été visionnaires sur ce sujet-tu cites à juste titre Nicole Notat et il y en a eu d'autres- se sont attirés les foudres des conservatismes de tout poil!
Les mêmes qui souvent reprennent leurs idées plus tard, il est risqué souvent d'être visionnaire. Cest tout à leur mérite de n'avoir pas cédé à la plate pensée commune du moment.
Nous avons eu nous, la chance d'avoir vécu une autre période où l'on brassait des idées , où l'on confrontait nos idées et idéaux même si beaucoup se sont révélés utopique.Ils nous guidaient et nous permettaient de nous construire notre propre chemin de pensée.
Très bonne journée.
Écrit par : Louis-Paul | mercredi, 05 mars 2008
Je ne suis pas VIB mais j'ai quand même eu la visite du MEDEF, merci monsieur Chevalier.
Ceci dit j'ai aussi entendu sur France Inter un auditeur, patron
(n'ayons pas peur des mots) exprimer son désarroi à propos de la mauvaise image des entreprises en France que, a-t-il dit, le MEDEF est loin de représenter.
C'est ce qui nous distingue de l'Allemagne.
Louis-Paul, les syndicats français ont subi la même usure que les partis politiques. Seule Nicole Notat a osé lutter contre le conservatisme et a courageusement résisté au machisme d'un certain Blondel.
Pierre, je ne suis pas sûre que la modernisation des syndicats doivent passer par les politiques !
Écrit par : Rosa | mercredi, 05 mars 2008
Je pense que si car ce sont les Députés qui votent les lois et les critéres ont plus de 50 ans.Il y a même un critére sur l'atitude patriotique durant l'Occupation.De l'extrème gauche à l'extrème droite on dit comme moi.Je parle des partis politiquesPlusieurs scenari verraient le jour:la trasnsformation et l'adaptation.
Tu as le bonjour de Manchester .lol.
Pierre
Écrit par : ulm pierre | mercredi, 05 mars 2008
Sans doute Pierre, mais je pense qu'il faut aussi des leaders une volonté de changer.
De ce point de vue nous avons perdu avec le départ de Notat, et je le dis sans féminisme excessif.
Pour Manchester, cela ne m'a pas empêché de dormir mais mon fils y était après avoir sollicité ma contribution que je raconte
http://trabouleuse.canalblog.com/
Écrit par : Rosa | mercredi, 05 mars 2008
Désolé... ne suis ni fan de Notat, ni de Parisot ! Cela ne sugnifie pas que je sois "conservateur", simplement pas d'accord. Facile d'affubler ceux qui "ne sont pas d'accord" de conservateurs ou de "réac"... beaucoup trop facile. Notat visionnaire ? excusez moi de sourire gentiment, mais là n'est pas le sujet, je pense...
Écrit par : rony | mercredi, 05 mars 2008
Rony, je ne pense pas t'avoir traité de conservateur et je comprends très bien qu'on ne soit pas fan de Notat.
Pour ma part, j'ai fait toute ma carrière professionnelle sous la bannière de la CFDT et j'ai beaucoup apprécié le travail de Nicole Notat.
Quand elle s'est fait insulter, plusieurs fois, par Marc Blondel de la façon la plus bêtement machiste qui soit, aucun syndicat ne l'a défendue.
C'est vrai que j'ai une conception du syndicalisme plutôt pragmatique et je déplore l'idéologie dans ce domaine.
Pour moi c'est évident que l'action syndicale doit se réformer sinon il n'y aura plus personne.
Écrit par : Rosa | mercredi, 05 mars 2008
Rosa
ce n'est pas toi qui a parlé de conservatisme...
d'autre part, rassure toi, je pense la même chose que toi des idéologies, mais... je suis un électron libre...
Écrit par : rony | jeudi, 06 mars 2008
Au delà des étiquettes, il y a des femmes et des hommes qui essaient de faire avancer certaines choses.
J'entends,sur la moralisation du grand capitalisme, des choses qui me paraissent pertinentes. Pourtant, le garçon de droite que je suis ne se berce pas forcément des illusions qu'il a...
Même si j'aimerais que youpi...
Bonne journée à toi (et appelle moi si tu passes par la sortie d'Autoroute Roquemaure)
Écrit par : Falconhill | jeudi, 06 mars 2008
Quelques chiffres si vous le voulez bien pour éclaicir le débat.
L'UIMM représente quelques 2 millions de salariés sur les 15 millions qu'emploient les entreprises du Medef.L'UIMM est donc une puissante fédération devant les banques,les assurances , la distribution.
Pierre
Écrit par : ulm pierre | jeudi, 06 mars 2008
Merci Pierre pour ces précisions chiffrées.
Cela me permet de comprendre ce que nous avons vécu dans mon lycée : d'un côté le MEDEF local qui nous soutenait, de l'autre la métallurgie qui nous mettait des bâtons dans les roues. Bon, je ne peux pas en dire plus pour ne pas faire tords à mon lycée.
Écrit par : Rosa | jeudi, 06 mars 2008