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vendredi, 06 novembre 2009

À novembre

J'ai déjà cité des poèmes de Bernard-Dominique Lacroix, un garçon de mon pays. Fils d'un paysan et d'une institutrice, il écrit des textes qui sentent bon la poésie d'hier, celle qu'on apprenait à l'école. Les textes de Francis Jammes par exemple, qui évoquaient avec tendresse la vie quotidienne.

Automne

A peine un fruit, à peine un nid,

Regarde, c'est déjà l'automne !

Rien qu'un rayon, une éclaircie

Et dans ma main ta main frissonne.


Le temps d'un "oui", le temps d'un voeu

et d'autre amours nous appellent,

Tout juste un chant, tout juste un jeu,

Voilà novembre qui s'en mêle !


Tu vois les nuages sont fous

Tu vois les feuilles sont à bout !

C'est nos "je t'aime" qui s'envolent...


Voici qu'on enterre l'été :

La bise (1) pleure, le vent sonne,

Le chêne roux porte le dais,

Le charme porte la couronne.


Prenons encore si tu veux

Le sentier des folles promesses,

Puis sur l'arbre des jours heureux

Nous écrirons notre jeunesse...

Bernard-Dominique Lacroix

 

1/ La bise est le nom qu'on donne dans le Chablais au vent du Nord.

Commentaires

Ce texte est très bien Rosa, en plus j'ai tout compris... grâce aux mots croisé que je faisais ce jour au lit... un "dais" est un ciel de lit !! je vous assure et promets que là encore je n'ai pas ouvert le dico, il est trop loin...
;-D

Écrit par : doume | vendredi, 06 novembre 2009

Absolument charmant. Frais comme l'automne, et doux comme une couette accueillante.

1) par chez nous on donne aussi le nom de "bise" au petit vent du nord froid

Écrit par : anne | vendredi, 06 novembre 2009

Je ne veux pas casser l'ambiance mais je pense qu'il manque un vers ,une rime ?

Pierre

Écrit par : Ulm Pierre | vendredi, 06 novembre 2009

Doume, dais à un autre sens : porter le dais
c'est plutôt la pièce de tissu qu'on portait dans les processions autrefois et où se mettait le prêtre avec le ciboire : tu n'as jamais vu ça ? Le dais était porté par des hommes.

Anne, merci. Je me demandais justement jusqu'où était utilisé le mot bise !

Non Pierre, il y a bien une strophe qui n'a que trois vers.
"s'envolent" n'a pas de rime...
le mot se retrouve mis en valeur au centre du poème.
C'est ça l'automne : les "je t'aime qui s'envolent"
Tu as raison : ça casse l'ambiance !

Écrit par : Rosa | vendredi, 06 novembre 2009

Oui, on se retrouve sur les bancs de l'école, j'aime beaucoup

Merci Rosa

Écrit par : noelle | samedi, 07 novembre 2009

@ Rosa

Tu as raison ma chère Rosa ,en poésie c'est l'envers du temps mais c'est vrai j'aime bien les textes de Francis Jammes.En poésie il ne faut pas avoir peur d'aller à la périphérie des choses...
Je prépare pour les blogs politiques deux poèmes ,un sur le 11 Novembre et un bien sûr sur la chute du mur de Berlin car je présume que tout le monde parlera de la chute du mur le 9 novembre c'est à dire lundi,je vais associer à ce symbole le grand violoncelliste Rostropovitch.

Pierre

Écrit par : Ulm Pierre | samedi, 07 novembre 2009

Pierre, ne manque pas de m'informer des lieux où tu publieras tes textes car, comme tu le sais, je ne fréquente pas les blogues politiques sauf celui de Dominique bien sûr !
Mais je veux bien publier aussi : tu m'envoies par courriel plutôt que par commentaire pour que le texte ne soit pas défloré.

Écrit par : Rosa | samedi, 07 novembre 2009

Là je suis largué, entre la rime lu sur l'un de nos blogs courants "Son of a ...", une rime pour Pierre !
La crainte du texte défloré par "mèl"...
Et ce souvenir indirecte de Patrick Abrial via le dais, et Doume dans un lit à baldaquins un vendredi, en vacances mais peut-être malade.
à relire, il me semble que j'aime un peu la poésie, j'aimais aussi "Vendages Tardives" comme verre blanc ?

Écrit par : AlsaCop | samedi, 07 novembre 2009

Alsa, en poésie, ne pas chercher à comprendre : il suffit d'aimer !

Écrit par : Rosa | dimanche, 08 novembre 2009

Alsa : c'est comme avec les femmes....

Écrit par : Z'Yves | dimanche, 08 novembre 2009

En commentant le contenu de cette note je pensais lancer deux voir quatre thèmes de débat, c'est raté !

Écrit par : AlsaCop | dimanche, 08 novembre 2009

Moi je veux bien débattre sur le vin blanc et les vendanges tardives, mais pour le reste Alsa (les 3 autres thèmes) rien compris... Mais cette fois je n'osais pas le dire.

Écrit par : Rosa | dimanche, 08 novembre 2009

En résumé

"C'est nos "je t'aime" qui s'envolent...", c'est "quoi" comme vers ?

Un "dais" je lui donnais le même sens que Doume...Marie.

"Rostropovitch" rime avec ?

....

Écrit par : AlsaCop | dimanche, 08 novembre 2009

ce dais là je ne l'ai pas oublié mais je constate que t'es moins catho que ce que je pensais... c'était le ciboire et le dais était sorti juste à la fête Dieu, et si tu veux tu peux même aller sur mes anciens blogs et regarder les photos de la fête Dieu à Saint Louis... j'en parlais il n'y a pas très longtemps... mais c'est vrai que vous n'avez pas le temps madame, vous êtes fort occupée, il faut gagner sur votre emploi du temps, vous organiser... je plaisante bien sûr Rosa, mais je n'en pense pas moins...
bonne fin de soirée, mon impertinence se mettra au solde de mon état d'enrhumé notoire...
salut à vous
demain lundi je ne pourrai toujours pas travailler et ce n'est pas faute de ne pas vouloir... heureusement mon home est truffé de ces petites bêtes à clavier...
alsa au fait Rostropovitch rime avec quoi ???
;-(

Écrit par : doume | dimanche, 08 novembre 2009

Doume
Je "switch" vers pitch (titre de mon dernier commentaire ici), une la belle expression relevée dans l'un de tes écrits.

Mais ce n'est pas beau, alors disons... Rostropovitch rime avec plaisir, écoute, musique, mur.
Mon aussi réflexe au souvenir de la Fête Dieu, mais aussi à ma chanson à Marie.

Maintenant pour la poésie, dites moi ?

Écrit par : AlsaCop | dimanche, 08 novembre 2009

@ Rosa

Je t'ai parlé de Francis Jammes mais j'ai oublié ,bien involontairement de te parler de Bernard-Dominique Lacroix.
J'aime bien ses poèmes évoquant la vie quotidienne tout simplement.

Pierre

Écrit par : Ulm Pierre | lundi, 09 novembre 2009

C'est quoi un vers blanc ?

Écrit par : AlsaCop | lundi, 09 novembre 2009

Rosa, j'ai pas complété ma phrase suivante :

c'était le ciboire , en fait je voulais dire :::
ce n'était pas le ciboire mais l'ostensoir que l'on promenait...et...

bonne soirée vous toutes et tous
étiez vous déjà voir la lune ???

Écrit par : Doume | lundi, 09 novembre 2009

Doume, tu évoques les fête-Dieu, mais il me semble que le dais était utilisé dans d'autres types de processions...
Et moi mon home n'est pas truffé de bêtes à clavier d'où mes passages parfois aléatoires...

Alsa, qui a parlé de "vers blanc" et bravo pour ta rime avec Rostropovitch

Pierre merci pour lui/ C'est un monsieur qui a passé 70 ans et la vie quotidienne qu'il évoque n'est plus vraiment celle d'aujourd'hui, d'autant que ces textes sont assez anciens (années 60).

Écrit par : Rosa | lundi, 09 novembre 2009

Vers blanc, mais moi pour la 4ème fois ?

Comme un con !

Écrit par : AlsaCop | lundi, 09 novembre 2009

Alsa, tu veux dire "verre blanc"...

Écrit par : Rosa | lundi, 09 novembre 2009

Non "vers blanc"....

Comme : " C'est nos "je t'aime" qui s'envolent...

Pet-être ?

Écrit par : AlsaCop | mardi, 10 novembre 2009

peut-être...Pardon !

Écrit par : AlsaCop | mardi, 10 novembre 2009

@ Rosa

Je dirai même mieux:"La vie quotidienne qu'il évoque n'est MALHEUREUSEMENT plus vraiment celle d'aujourd'hui"...

Pierre

Écrit par : Ulm Pierre | mardi, 10 novembre 2009

Oui les dais étaient utilisés à tout bout de champ,
Il y avait même les grands da dais....
Pour ma part j'avais plus pensé au ciel de lit aussi...
Sinon la bise n'est pas une exclu chablaisienne mais une identité nationale...
Pour les claviers t'as qu’à en commander au Père Noël !

Écrit par : Z'Yves | mardi, 10 novembre 2009

Lors de mon premier commentaire j'écrivais ceci

"La crainte du texte défloré par "mèl"...
Et ce souvenir indirecte de Patrick Abrial via le dais"

Voilà pourquoi :

Artiste: Patrick Abrial
Chanson: Chanson Pour Marie

Pour tes yeux d'eau claire
Et tes cheveux de brume
Bouquet de bruyère
Sous un ciel de lune
Pour tes mains de femme
Qui savent consoler
Et réchauffer mon âme
Quand je suis déprimé

{Refrain:}
Je t'aime Marie, je t'aime
Je n'ai que toi pour ciel de lit
Je t'aime Marie, je t'aime
Avec toi je ferai ma vie

Pour m'avoir donné
Ton premier cri d'amour
Pour m'avoir aimé
Depuis le premier jour
Pour m'avoir suivi
Quand il faisait froid
Tu étais si jolie
J'oubliais le froid

Pour avoir donné
Un sens à ma vie
Pour m'avoir guidé
Quand il faisait nuit
Et aussi pour l'enfant
Que tu m'as donné
Comme un cadeau vivant
Pour me continuer

J'avais évoqué lors du "tag" concernant 5 chansons françaises !

Pour le "vers blanc" si un ou une spécialiste savait répondre ?

....

Écrit par : AlsaCop | mardi, 10 novembre 2009

Rosa : tu vois que le cop'Alsa est un grand romantique !
Mais il faut le suivre au pied de la lettre sinon : larguée la Rosa...
Mais grâce au Père Noël...

Pour le vers Blanc, je me lance : asticot ?

Écrit par : Z'Yves | mardi, 10 novembre 2009

J'ai trouvé !!!
Le vers blanc c'est un vers non rimé !
Merci ki ? merci Wiki...pedia !

Écrit par : Z'Yves | mardi, 10 novembre 2009

@ Yves, merci !

En vain je tentais
De le dire à Pierre
Ulm et à Rosa...lol

Écrit par : AlsaCop | mardi, 10 novembre 2009

Alsa, c'est magnifique.
Oui tu es un grand romantique et ta parodie de Pierre est très drôle.
J'espère que Pierre appréciera : être parodié c'est le début de la célébrité...
J'arrive un peu tard pour le vers blanc...Désolée ! et indépendant de ma volonté. Mon ticket d'appel pour utiliser l'ordinateur ne m'a pas permis de venir plus tôt.

Écrit par : Rosa | mardi, 10 novembre 2009

Ce n'était pas une parodie, "c'était tout juste pour ne pas casser l'ambiance", un peu comprendre...En toute humilié sachons être ce que nous sommes...
En plus je viens de voir que j'avais ripé lors de mon dernier comment en appuyant 2 fois sur la commande "espace"
Concernant mon "espace" difficile d'y entrer, trop étanche...
le scaphandre !

Écrit par : AlsaCop | jeudi, 12 novembre 2009

Alsa, merci encore pour le texte d'Abrial que je connaissais pas. Je le garde pour le publier un jour en note.

Je sais pour ton scaphandre... on pense bien à toi mais peut-être que si Yves fait la transat, tu pourras nager...

Yves, la bête à clavier pour Noelle, ce ne sera pas pour moi ! Car moi, j'ai un ordinateur !

Écrit par : Rosa | jeudi, 12 novembre 2009

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