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dimanche, 10 mars 2013

Printemps des poètes...

"Il y a quelque chose d'inépuisable et d'inachevé dans tout poème. Quelque part un mot console ou épouvante, surprend parfois ; mais toujours fait signe et nous appelle. Invite à poursuivre l'immobile voyage.

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Surgit soudain l'idée du sang, sans qu'on puisse l'attribuer en bonne raison au poème seul. Ou bien s'exhale une odeur ancienne de buanderie, qu'accompagne aussitôt le souvenir de vieilles lessiveuses en ferblanterie. D'autres fois, c'est un ciel du même bleu que la nostalgie qui doucement se découvre, et vous porte à rêver...

 

Ainsi  le lecteur affranchi peut-il prendre sa propre part à l'existence même du poème. Parce que loin de contraindre et d'enfermer dans le mot, la poésie -toujours- tient les portes de la vie larges ouvertes."

Pierre Autin-Grenier

"Les radis bleus"

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