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jeudi, 08 mars 2007

Date...

Exaspérée, j'étais ce matin en écoutant France Inter...Passage obligé par le cuturellement correct de la féministe de service avec son slogan éculé, usé jusqu'à la trame... Les femmes au pouvoir....
C'est vrai que dans les années 70, j'ai moi aussi participé à un mouvement de femmes : et je reconnais on a bien rigolé... On organisait des stages de mécanique- auto et on mettait toutes le nez dans le moteur... J'en n'ai pas retenu grand chose sinon le vocabulaire de base de l'automobile qui me perment d'éviter le ridicule chez le garagiste...
Moins glorieux, on apprenait aux femmes qui divorçaient à plumer leur ex...
J'en suis revenue...Sans esprit de repentance car je trouve cette manie actuelle très faux-cul.
J'ai depuis découvert une autre réalité, un peu tabou me semble-t-il.
Durant les douze dernières années de ma carrière de prof, j'ai exercé dans un lycée technique industriel dont les élèves étaient presque exclusivement des garçons... Car nos chères féministes, si promptes à envoyer les femmes au pouvoir, n'envisagent pas de leur conseiller des filières comme la Mécanique ou la chaudronnerie où pourtant les filles qui s'y risquent
sont bien accueillies
réussissent
et trouvent du travail.
Donc j'ai découvert les adolescents mâles et cette réalité : ils sont terriblement fragiles... Beaucoup plus que les filles, ils sont touchés par les souffrances de l'adolescence : conduite à risques, drogue, suicide...
Et si le machisme n'était qu'une forme de défense et non, comme je l'ai entendu ce matin sur France Inter, le résultat d'une éducation favorable aux garçons ?
La journée de la femme ? En Iran, d'accord mais en France....

Commentaires

Tu as raison de t'interroger sur le machisme, tant de choses et leurs contraires sont dites sur le sujet (comme sur bien d'autres, d'ailleurs) pour masquer nos ignorances!

Écrit par : pierre2 | jeudi, 08 mars 2007

Bonjour Rosa,

je vous suis parfaitement,
cinq sur cinq.
Mais je ris surtout en vous imaginant avec le vocabulaire de base pour "plaire" au garagiste par exemple,
non je plaisante, je voulais dire que cela peut parfois aider à ne pas se faire balader, ça peut avoir des incidences sur la facture.

Pour ce qui est de la fragilité masculine,
hélas c'est vrai,
un mot de travers et...patatras.

Mais un bon mot et...youpi!
Bien à vous.

Écrit par : little wing | jeudi, 08 mars 2007

C'est vrai que j'avais un peu pensé à vous en rédigeant ce billet et à ce que vous m'aviez écrit à ce sujet...

Écrit par : rosa | jeudi, 08 mars 2007

Pouvez- vous me rappeler l'adresse de votre blogue Little wing ?

Écrit par : Rosa | jeudi, 08 mars 2007

C'est tout simplement : littlewing.hautetfort.com

et je ne maîtrise tout simplement rien.

Écrit par : little wing | jeudi, 08 mars 2007

Il y a, c'est vrai, quelque chose d'apparemment archaïque à célébrer toujours la "journée de la femme".

La France est cependant le pays démocratique où les femmes sont les moins nombreuses au parlement et aux commandes des collectivités locales.

Et on nous y signale encore beaucoup d'inégalités flagrantes de traitement professionnel qui méritent une sensibilisation, si bien que, tous comptes faits, j'approuve qu'on en parle.

Écrit par : Hervé Torchet | jeudi, 08 mars 2007

Tout à fait...mais pourquoi en un jour convoquer le ban et l'arrière-ban du féminisme...

Écrit par : Rosa | jeudi, 08 mars 2007

Merci de votre passage sur mon blog.
Hier, dans un magasin, on m'a souhaité "bonne fête" et j'ai eu du mal à comprendre... cette journée spéciale me paraît si ridicule !

Écrit par : claire | vendredi, 09 mars 2007

Vous avez raison Claire bientôt on nous offrira des fleurs...
Confusion et récupération sont les deux mamelles de la société de consommation...

Écrit par : Rosa | vendredi, 09 mars 2007

Ah mais Rosa au Monoprix on offrait une rose aux femmes, (je le sais ma collègue est allée s'y acheter un sandwich, elle est revenue toute fière !).

Moi je me sens féministe mais pas en lutte contre les hommes. Cette Journée de la femme ne me dérange plus. C'est son traitement qui est nul : on pourrait au contraire parler des femmes d'une autre façon, au lieu de parler de celles qui ont le pouvoir ! Tu devrais écouter RFI.

Je suis d'accord avec toi sur la fragilité des adolescents, et leur diificulté à vivre, à s'assumer.

Écrit par : Fauvette | samedi, 10 mars 2007

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