mercredi, 28 novembre 2007
Promenade conseillée
Prenez le temps d'aller vous promener dans la "Prairie aux lucioles" de Bruno, en lien dans ma liste. Il nous offre un très joli poème façonné à l'ancienne, comme j'aime... Mais en plus il raconte comment il a ciselé son bijou. Ciselé n'est pas l'image adéquate puisque Bruno file sa métaphore sur l'établi de l'ébéniste.
Promenade tout particulièrement recommandée aux profs de Lettres, tous les jours confrontés aux questions dubitatives de leurs élèves qui pensent, comme dit Bruno, que les beaux textes "ça tombe du ciel."
18:45 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook | Imprimer
Commentaires
j'aime beaucoup la façon dont Bruno explique son lent processus de construction artisanal d'un poème . J'ai tout lu . C'est étrange , j'ai beaucoup aimé le long texte mais le poème n'est pas dans mon style de lecture de poésie . Je ne dis pas que c'est laid ou beau . Je dis que je n'aime pas décrire les paysages ... je suis un peu embrouillée. J'aime le genre de poème cru comme Rimbaud , actif ,emporté .
Écrit par : Cathy | mercredi, 28 novembre 2007
Bravo Bruno
Pour le boulot
Tu vois sans faire expres j'ai dèja la rime
J'aurai gardé la rime en ant car je mets pour l'automne souvent le mot finissant,ce qui donne :
Souis le soleil finissant puisque l'on est en automne
Moi je ne fais que des poésies depuis 6 mois et j'ai ouvert un petit cahier et cela vient assez vite mais moi aussi je change beaucoup.Par exemple samedi matin j'ai écrit:
Dés qu'au fond de mon coeur
Vivent douces choses
Les rimes du bonheur
Font vivre les Roses
On peut enlever le mot vivre par "naitre" ce qui donne
Dès qu'au fond de mon coeur
Naissent douces choses
Les rimes du bonheur
Font naitre les Roses
Je mets une majuscule à Rose bien entendu.
Pierre
Écrit par : ulm pierre | jeudi, 29 novembre 2007
Merci Pierre !
Moi qui me plaignais que tu ne m'aies jamais laissé de poème!
J'aime les vers qui ont tendance à être délaissés dans la poésie contemporaine qui privilégie "le jet", l'expression bute (comme la peiture abstraite) aux détriment du travail sur la musique comme le recommandait Verlaine.
Cathy, je partage ton amour pour Rimbauid mais j'aime aussi les poèmes qui célèbrent la nature.
Écrit par : Rosa | jeudi, 29 novembre 2007
merci Cathy, Pierre et Rosa. C'était une expérience. Comme je le disais en répondant à Rosa chez moi, il y a un très beau texte de F.Ponge qui s'appelle "La fabrique du pré" où il retrace la construction d'un poème qui s'appelle "le pré". A lire sans modération.
Écrit par : Bruno | jeudi, 29 novembre 2007
@ Bruno
C'était une très belle expérience et très sage !
@ Rosa
Justement , je n'aime pas trop la peinture abstraite ... ce que je voulais dire , c'est que les paysages , je les pose sur toiles et à ma façon comme les petits cottages . Sont-ils abstraits ? Non puisqu'on reconnait que ce sont des cottages mais ces cottages n'existent pas ! Seulement je les peints comme si je les décrivais et c'est ainsi que je n'éprouve pas le besoin de les " écrire" ...
Ah ! Verlaine ! Je me souviens de ces qq vers :
" Je fais souvent ce rêve
Etrange et pénétrant
D'une femme inconnue
Et que j'aime et qui m'aime
Et qui n'est chaque fois,
Ni tout à fait une autre,
Ni tout à fait la même
Et m'aime et me comprend"
Écrit par : Cathy | jeudi, 29 novembre 2007
@Cathy
Merci d'avoir cité les poèmes saturniens:Mon rêve familier qui se termine par:
Son regard est pareil au regard des statues,
Et pour sa voix lointaine et calme et grave,elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
Écrit par : ulm pierre | vendredi, 30 novembre 2007
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