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jeudi, 15 mars 2012

Printemps des poètes : au coeur de la douleur...

à tous ceux qui aujourd'hui sont contraints à prendre la route de l'exil...

"...dans le monde  y a tant de douleurs humaines qu'il n'y aura jamais assez de poètes pour les dire. Quand le peuple républicain est arrivé à la frontière française, le poète Antonio Machado traînait la patte. Pour avancer il s'appuyait sur sa mère. Avant d'atteindre la Jonquera, la plus grande philosophe espagnole du XXè siècle, Maria Zambrano, fit arrêter sa voiture et proposa à la mère et au fils de poursuivre la route avec elle. Machado refusa. Maria descendit de voiture et termina la route à pied. Avec eux Machado avait décidé de partager le malheur de son peuple jusqu'au bout. Collioure fut son lit de mort. Au même moment à Villequiers, le monument de Victor Hugo était barbouillé de goudron par des inconnus."

Juan Manuel Florensa, dernières pages de " Les mille et un jours des Cuevas".

Clin d'oeil à ma soeur qui travaille sur Maria Zambrano...

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Antonio Machado et Maria Zambrano...

Commentaires

En ces temps de malheur, on avait quelque chose dans le ventre et surtout dans la tête...
Je ne connaissais pas cet épisode de la vie de Machado et de Maria Zembrano. Quel beau geste !

Écrit par : jeandler | dimanche, 18 mars 2012

Merci sister. Machado est un grand poète, ami du père de Maria et de Maria elle-même.Florensa dit juste, Maria Zambrano est sans doute la plus grande philosophe du XXe, hélas méconnue en France.

Écrit par : Zabeth | mercredi, 21 mars 2012

Et Maria est philosophe et poète.Tous ses ouvrages philosophiques sont des textes poétiques.

Écrit par : Zabeth | mercredi, 21 mars 2012

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