jeudi, 14 mars 2013
Printemps des poètes...
Une pie s'envole, un enfant traverse une rue cartable au dos, l'arbre perd une feuille : le poète, toujours, a l'esprit en état d'alerte.
Parce que la poésie ce n'est pas inventer ; non, c'est trouver.
Dès lors, dans la Quincaillerie Générale de la littérature actuelle où tout se fabrique à l'esbroufe, nous n'avons plus notre place. Assis seul sur un bord de trottoir, les pieds dans l'eau, le poète joue avec des boîtes d'allumettes vides.
Mais existe-t-il seulement une urgence de l'inutile, quand seul le pire est permis ?
Pierre Autin-Grenier
Les radis bleus.
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