vendredi, 15 mars 2013
Printemps des poètes...
Toujours nous sommes divisés entre ce qui foudroie et ce qui rassure. Aux mots usés que pourrait susurrer un mourant, trop souvent nous préférons le clinquant de la rhétorique. A la légèreté de la flûte, les tonnerres du tambour. Combien s'imaginent mélomanes parce qu'une mouche leur bourdonne dans l'oreille !
Tout l'effort du poème doit être d'approcher au plus près la prière des agonisants. Il n'est pour cela de meilleurs mots que les plus communs ; ce sont les plus tragiques aussi.
Pierre Autin-Grenier
Les radis bleus.
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