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samedi, 30 juillet 2011

Nouvelle pause...

 

Cette fois destinée aux visites familiales...

vendredi, 29 juillet 2011

Pérou : civisme obligatoire...

Hier c'était donc la fête nationale du Pérou...

Nous avons découvert avec étonnement qu'elle était célébrée avec infiniment plus d'importance  que notre 14 juillet national ! 

Tout d'abord les défilés commencent plus de quinze jours avant le 28 juillet puisque nous avons eu le privilège d'en voir quelques uns...

Tout le monde défile : toutes les villes, tous les quartiers...

Mais aussi, les militaires, les étudiants, les profs, les écoles maternelles, les clubs sportifs, le troisième âge et même les associations d'handicapés...Avec bien sûr de nombreuses fanfares et danses.

Impressionnant.

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École maternelle

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Les Profs !

J'imagine la tête qu'auraient faite  mes collègues à leur place

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La garde présidentielle

C'était à Callao à côté de Lima

Mais ces manifestations patriotiques ne sont pas limitées à la fête nationale du 28 juillet ! Nous sommes trouvés un dimanche matin à Puno, au bord du lac Titicaca. Grand défilé en uniforme et c'est ... tous les dimanches ! la fête du drapeau nous ont-ils dit...Bien sûr, ce n'est pas tout le monde mais toutes les institutions et ssociations sont représentées.

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à Puno, fête du drapeau, 

les femmes policiers.

Très nombreuses !

Appréciées car moins sensibles à la corruption que les hommes.

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Étudiants

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Le "civisme imposé" c'est aussi l'obligation de pavoiser, sous peine d'amende, pour la fête nationale et le vote également obligatoire.

Quelqu'un m'a dit que ce n'était plus une démocratie...

Pas si simple ! 

Le débat est ouvert : qu'en pensez-vous ?

jeudi, 28 juillet 2011

Le jour d'Ollanta

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Ollanta, c'est le prénom du nouveau président du Pérou qui doit être intronisé aujourd'hui, jour de la fête nationale.

Au Pérou, on ne l'appelle que par son prénom...

Et pour cause ! C'est un prénom prestigieux.

C'est le nom tout d'abord d'une forteresse, Ollantaytambo, dans la région de Cuzco, la seule qui ait résisté aux Espagnols : les conquistadors  y ont connu leur unique défaite.

Nous nous y sommes trouvés là encore la veille de la journée de reconstitution historique et avons assisté à la répétition générale.

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Mais Ollanta est aussi le prénom d'un personnage légendaire.

Au XVI ème siècle, cette histoire raconte les amours malheureuses entre  le général Ollanta et Cursi Coyllor, la fille de Pachacutec, empereur Inca. Ollanta se distinguait des autres généraux pour son courage et sa grande habileté, mais il dut quitter la ville, déçu de ne pas pouvoir aimer la jeune femme qui n'était pas de sa classe sociale. Ollanta poussa le peuple à la rébellion contre l'armée impériale, provoquant une guerre qui dura une décennie. Mais le général rebelle fut capturé, trahi par son capitaine Rumiñahui, et amené à Cuzco devant Tupac Yupanqui. Celui-ci voulut bien écouter son histoire et finalement, décida de le libérer en l'acceptant comme compagnon pour sa sœur.

Donc le nouveau président avec ce prénom s'inscrit dans une lignée et une culture.

Il commence son mandat sous un jour favorable : le Pérou a connu en 2010 le taux de croissance le plus fort de l'Amérique du Sud : 7%. Toutefois des mouvements sociaux, à certains endroits très violents comme à Puno-lac Titicaca- où il y a eu des morts., lui ont rappelé qu'il n'aurait pas   "de chèque en blanc" bien qu'il soit de gauche.

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Manifestation à Cuzco

et bien sûr

comme chez nous

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Il a déjà été reçu par Obama et bénéficie d'un soutien important : celui du candidat arrivé en troisième position, le centriste Toledo, comme lui d'ascendance indienne. 

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Alejandro Toledo

Dernière précision : Ollanta Umala a suivi sa scolarité au lycée franco-péruvien de Lima et parle couramment français. Donc forcément quelqu'un de bien !

 Bonne chance donc à Ollanta

et

Viva el Peru

 

mercredi, 27 juillet 2011

Juanita, la momie la plus célèbre du Pérou

Cette photo que j'ai prise dans le musée d'un petit village, n'est qu'une copie de la momie de Juanita, nommée ainsi par ceux qui l'ont découverte. C'est la momie d'une petite fille de 14 ans environ qui faisait partie des jeunes filles Incas sacrifiées.

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Les Incas choisissaient des enfants parfaitement beaux et intelligents et les élevaient dans une maison particulière où ils recevaient instruction et soins vigilants. Ils étaient sacrifiés au moment des séismes (le Pérou a toujours connu des tremblements de terre) ou en cas de catastrophes climatiques. Ils étaient ensuite momifiés au même titre que les nobles et prêtres Incas car ils étaient considérés comme des messagers des dieux, du fait de leur pureté... Ils étaient enterrés avec tout ce qui était nécessaire dans l'autre vie, y compris des vêtements trop larges pour qu'ils puissent grandir. On en a retrouvés dans des glaciers car c'était surtout les dieux des montagnes qui étaient redoutés. 

Être choisi comme enfant Inca, en connaissance de cause, était considéré comme un honneur... Mais ces sacrifices n'étaient pas très fréquents. On immolait en même temps que l'enfant cent lamas blancs.

Les petites filles étaient aussi données comme épouses aux officiers valeureux.

Ces cultes ont été décrits par les conquistadors espagnols dont on peut comprendre qu'au XVI ème siècle ils aient été choqués... D'où la tendance qu'ils ont eue à prendre les Incas, malgré une civilisation brillante, pour des barbares, et d'où leur désir d'évangéliser...

 

mardi, 26 juillet 2011

Pérou : l'Inti Raymi, un scandale

Mirna, ma belle-fille, nous avait suggéré des dates de séjour au Pérou nous permettant d'assister à cette belle fête des Incas dont elle gardait un merveilleux et nostalgique souvenir : l'Inti Raymi ou fête du soleil, le 24 juin.

Cette année, l'Inti Raymi se trouvait en même temps que le Corpus Cristi... Nous nous retrouvons donc le matin Plaza de Armas. Les parents de Mirna s'y étaient installés dès 7 heures du matin pour être bien placés devant la cathédrale. Nous, nettement plus tard, mais qu'importe. Le spectacle de la matinée est magnifique et sympathique. Une foule immense est réunie sur les quatre côtés de la place... La reconstitution de la fête du soleil est vraiment superbe.

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Fin de la première partie...Nous nous acheminons ensuite vers un site Inca, à 3 kms environ de Cuzco mais avec un dénivelé de 300 mètres...Pas facile pour moi qui ne suis pas encore habituée à l'altitude : 3400 mètres donc le souffle est court. Seuls les cars des tours opérateurs ont le droit de passer. Difficile la grimpette mais très conviviale... P1030966.JPG

Le site en question,  Sacsahuyman, est une ancienne forteresse Inca immense et grandiose. Un cadre idéal pour cette reconstitution de l'ancienne fête ... 

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 ...mais c'est là que les choses se gâtent ! 

En fait, le spectacle donné au coeur du site, n'est accessible qu'à ceux qui ont payé cher (55 euros) une place sur des tribunes, au centre même. Places qu'il fallait réserver longtemps à l'avance. Autant dire que ce prix exorbitant pour les Péruviens  leur interdit de suivre la reconstitution, d'autant que des cordons les maintiennent loin, très loin... Impossible de suivre la manifestation  et seul le bon zoom de l'appareil de photos nous a permis de saisir quelques images...

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À droite le ruban jaune qui empêche la foule immense de ceux qui n'avaient pas de billet d'entrée de passer...

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On voit au premier plan, et de dos, les tribunes des spectateurs privilégiés, très proches du spectacle...

Mirna était indignée : "autrefois, tout le monde était rassemblé au même endroit, il y avait des danses traditionnelles, c'était vraiment notre fête". C'est fini, les Péruviens ont été dépossédés de leur propre fête au profit des touristes... J'étais révoltée... Mais je n'ai pas regretté d'être avec eux car le spectacle de la foule qui pique-niquait, discutait, se promenait, valait bien celui de la reconstitution historique.

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Et au moins, on était à l'ombre ! 

 

 

 

lundi, 25 juillet 2011

Pérou : les fêtes, le Corpus Cristi

Par où commencer ?

Par les fêtes ! Elles m'ont beaucoup marquée tout au long de ce voyage. Sans doute sommes-nous arrivés dans une période favorable car nous en avons rencontrées presque tous les jours... Que ce soit des fêtes catholiques, incas ou patriotiques, les

 processions, danses et défilés ont fait partie de notre quotidien pendant un mois.

Cette année, la plus grande fête religieuse du Pérou, le Corpus Cristi -Fête-Dieu- dont la date est mobile, s'est trouvée à Cusco en même temps que l'Inti Rami, la fête Inca.

Difficile d'oublier qu'elle avait été imposée par les Espagnols aux Indiens précisément pour leur faire oublier la fête principale de l'Empire qu'était la fête du soleil.

Le Corpus Cristi est une fête religieuse mais aussi très profane. Elle dure deux semaines..

Nous avons débarqué à Cusco le premier jour, juste pour la première procession.

Quinze statues de Saints, venues des différentes paroisses de Cusco, portées à dos d'hommes, arrivent en procession devant la cathédrale, Plaza de Armas...

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De nombreux étendards comme celui-ci, mais aussi des danses...

 

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San Jeronimo, le plus flamboyant

Le lendemain, c'est la grand-messe solennelle sur le parvis de la cathédrale.

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Deux heures plus tard, voire davantage, au retour de nos premières visites de monuments, c'était la procession du Saint-Sacrement. Un immense ostensoir, sous un dais d'argent.

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Puis, sur une place de Cusco, c'est le repas froid traditionnel, le "chiriuchu",  dont la composition est immuable et qui comporte, entre autres le Cui ou cochon d'Inde rôti :  cette  charmante bestiole   qui fait le bonheur des classes de l'école maternelle, est le plat national au Pérou... Est-ce fatigue du voyage ou mal de l'altitude,  j'ai trouvé ces agapes très indigestes.

  

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Nous étions de nouveau à Cusco pour la fin du Corpus Cristi, la "deperdida". De nouveau procession pour le retour des saints dans leur paroisse. Entre-temps, presque deux semaines, ils avaient séjourné dans la cathédrale où j'ai vu des dames s'activer pour renouveler les fleurs auprès de chaque statue...

à suivre : l'Inti Rami

 

dimanche, 24 juillet 2011

Par où commencer ?

Oui je suis bien rentrée mais après un mois d'absence les tâches multiples compliquent le retour.

Et aussi par où commencer ?

à bientôt

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