lundi, 16 juillet 2007
Premier retour
Premier retour car ... Je repartirai...
Mais peut-on parler de vacances ?
Pour une grand-mère c'est plutôt l'inverse, un temps d'activité intense dont on a perdu l'habitude !
De grande joie quand même, malgré le mauvais temps et, en Haute-Savoie, de "mauvais" on passe vite à catastrophique.
Seule la Bretagne doit pouvoir rivaliser en mètres-cubes d'eau, en froidures et en brouillards opaques.
Au retour, beaucoup d'occupations contraignantes.
Pourtant j'ai des lectures à partager donc à bientôt.
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Commentaires
ahhhhhhh ! ben je croyais que tu étais partie faire le tour du monde en 80 jours !
Bon si tu nous ramènes les "miams" de l'esprit , tu es pardonnée ma fille !
katykidikedesbêtises...
Écrit par : Cathy | lundi, 16 juillet 2007
tu parles de bretagne sous les litres d'eau que dis je les tonnes d'eau.Je pars a quiberon a la fin de la semaine et la météo n'est pas bonne mais elle n'a aucune emprise sur moi.Un jour est un jour a passer faut rien gacher.Le soleil ou la pluie moi je trouve que c'est pas grave dans notre vie. Pierre
Écrit par : ulm pierre | lundi, 16 juillet 2007
Bon Premier Retour alors !
Écrit par : Fauvette | lundi, 16 juillet 2007
Heureuse de vous relire, Rosa! Pour avoir du beau temps, cet été, on dirait qu'il faut aller à Venise...
Écrit par : Choubine | lundi, 16 juillet 2007
c'est vrai que grand parents a un sens. Cela veut dire qu'on est deux fois parents, d'abord avec les petits, la progénitures des grands et avec les grands qui sont encore notre progéniture. C'est toujours très éprouvant, se remettre à tout ça dans l'ordre et dans le desordre... bigre !!!
Écrit par : ashab | lundi, 16 juillet 2007
Pierre n'es-tu pas un peu taoïste ?
Pas grave le temps...sauf quand on a un bout de chou à occuper : coloriage, pâte à modeler...
Cathy pour les lectures il faut que je me remette dans le bain...Fauvette c'est pour quand les vacances ?
Choubine j'ai fait un tour pour croquer les choux de Siam mais il me faut aussi reprendre de l'appétit pour la langue française ! Et au Québec a-t-on de temps en temps des vacances , Je sais que c'est très peu
Ashab quand on devient grands-parents on prend une certaine distance avec...ses propres enfants ! qui ne sont plus finalement que ...les parents du petit enfant adoré !
Mais je sens que je vais choquer !
Écrit par : Rosa | lundi, 16 juillet 2007
Moi tu ne me choques pas Rosa sur le rôle et la place des grands-parents, je crois que tu as l'honnêteté d'écrire les choses vraies. Oui, cette distance, je l'ai remarquée, cette distance qui apparait lorsqu'un enfant naît.
Et quand on est enfant, cette relation c'est une telle respiration, une mise en distance justement tellement nécessaire par rapport aux parents avec qui ça peut être chargé parfois, lourd!
En tous cas, je suis ravie que ma fille à son tour ait ses jardins secrets avec ses grands-parents, à l'abri de nos regards inquiets et curieux de parents d'aujourd'hui.
Quant à la pluie, je rentre de Bretagne, sous la pluie, certes mais qu'est-ce qu'on y est bien! Et j'y retourne dans 10 jours, avec dans mon sac plein de livres d'auteurs russes contemporains... Que je conseille.
Bonnes vacances et bon courage pour la pâte à sel, pâtisseries, coloriages....
Écrit par : Bleuenn | mardi, 17 juillet 2007
Vite vite Bleuenn tes titres d'auteurs russes
à condition qu'ils soient traduits en français
contente de te retrouver à Lyon et merci d'excuser mes propos politiquement incorrects !
Écrit par : Rosa | mardi, 17 juillet 2007
Alors voilà, quelques titres de littérature russe contemporaine, enfin ça ne sera bien sûr pas exhaustif, et ça sera très personnel…
Mais ceux que je citerai sont tous des ouvrages de jeunes auteurs et, me semble-t-il, très significatifs de la jeune génération russe d’aujourd'hui, de la dynamique de ce pays un peu fou, terriblement, cruellement réaliste et en même temps toujours à la limite de l’absurde, drôle et triste à la fois… Et puis la guerre, les guerres (Afghanistan, Tchétchénie), toujours là, présentes, en toile de fond ou franchement, rythmant les récits, les vies, nous donnant à comprendre à quel point la société russe est imprégnée de ces conflits, comme un biscuit spongieux le serait de vodka pure et trop brûlante pour l’ignorer.
Outre Kourkov, écrivain ukrainien bien connu et publié en poche, dont le dernier roman est d’après moi le meilleur : "Le dernier amour du président", il y a Alexandre Ikonnikov, avec un petit roman délicieux sur la trajectoire sociale et les rencontres amoureuses d’une jeune femme d’une petite ville de province russe : "Lizka et ses hommes".
Très beaux et poétiques, mais aussi durs, les textes d’Oleg Ermakov : "Récits afghans", sur le quotidien de la guerre au sein de l’armée d’occupation, le retour, mais surtout l’absurdité de ce conflit, le retour impossible et l’attente intolérable de celles qui restent, les femmes. Et un très beau texte aussi : "Pastorale transsibérienne", une quête spirituelle, une fuite dans la Sibérie austère et magnifique.
Je pourrai continuer, mais je m’arrête sur une récente (et très bonne) découverte pour moi : "La Chemise", de Evguéni Grichkovets. Un roman qui hésite entre l’absurde et l’ultraréalisme, tellement caractéristique de la Russie d’aujourd'hui, des jeunes que je connais, quand je suis les pensées, les dialogues des personnages, j’ai l’impression d’entendre, de voir mes amis.
Chez Actes Sud.
Voilà. Bonne lecture.
Bleuenn
Écrit par : Bleuenn | mardi, 17 juillet 2007
Evguéni Grichkovets ne fait il pas du theatre?
Écrit par : ulm pierre | mardi, 17 juillet 2007
Si en effet, il est metteur en scène et auteur dramatique, sa pièce la plus connue ici est "Comment j'ai mangé du chien", elle a même été jouée en France.
Écrit par : Bleuenn | mardi, 17 juillet 2007
Merci Bleuenn d'ouvrir nos horizons à la littérature Russe !
Je reviens sur ta précédente remarque : à propos de la mise à distance par rapport à ses enfants quand arrivent les petits-enfants. En effet l'affection pour les enfants devenus parents se transforme, les sentiments se transfèrant sur la nouvelle génération...
Mais comme tu le soulignes, c'est positif pour ces jeunes adultes devenus parents. Cela devient une forme d'amitié à égalité entre adultes.
Écrit par : Rosa | mercredi, 18 juillet 2007
Rosa, tu as probablement raison sur la transformation des sentiments mais quand on est enfant, a -t-on la même perception sur ces sentiments transformés au fil du temps et des années ? Je veux dire que la réciproque n'est pas évidente. Certes, tu vas me dire que je devrai régler "mes problèmes" avec qui tu sais !!! Bonnes vacances et à bientôt.
Écrit par : Yves | jeudi, 19 juillet 2007
salut Yves ! Ravie de voir que ta nouvelle activité professionnelle te laisse le temps de visiter les blogues !
La distance dont je parle n'a rien à voir avec ce que tu évoques : moi je parle du report de l'affection au sens tendresse protectrice, sur les petit-enfants quand ils arrivent...
Toi je sais que tu penses à une distance de la mère dès la naissance : ce qui n'a rien à voir !
J'espère que tout va bien pour toi !
bises
Écrit par : Rosa | jeudi, 19 juillet 2007
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