mercredi, 08 octobre 2008
Riziculture ou l'économie réelle.
Économie réelle voire économie à l'ancienne.
Bien loin des places boursières... Comment qualifier d'ailleurs cette économie et cette agriculture qui échappent aux lois du marché.
En fait, dans ces régions agricoles du Guizou que nous avons parcourues, les gens cultivent pour leur consommation personnelle (on mange du riz à chaque repas, y compris au petit déjeuner) et vendent le superflu, ce qui reste, l'année suivante.
Autrefois dans cette région bénie pour la culture du riz, on faisait deux récoltes par an. Aujourd'hui on se contente le plus souvent d'une seule. Les hommes et les jeunes travaillent dans les villes ou sur les chantiers. L'agriculture est pratiquée par ceux qui restent au village, les femmes et les vieux.
Et pourtant, que deviendront ces paysages, ces montagnes sculptées par les rizières si un jour la culture du riz disparaissait ?
On en est loin heureusement.
16:01 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : chine, lyon | Facebook | Imprimer
Commentaires
Finalement tu vas réussir à nous convaincre d'aller en Chine !!
Écrit par : Yves | mercredi, 08 octobre 2008
J'aimerais mieux te convaincre de venir boire un café aux Xanthines !
Écrit par : Rosa | mercredi, 08 octobre 2008
C'est ça que j'avais besoin de te demander, cela répond à ma question sur l'agriculture locale, je t'envoie un mail !
Écrit par : Fulmar | mercredi, 08 octobre 2008
C'est extrêmement intéressant, Rosa. Et quelles belles images...
Écrit par : Choubine | mercredi, 08 octobre 2008
Oui, belles images...l'économie réelle ? pas certain.
Écrit par : Alsacop | mercredi, 08 octobre 2008
Si Alsa : cultiver pour se nourrir, ça c'est de l'économie réelle.
Écrit par : Rosa | mercredi, 08 octobre 2008
Rosa, si tu permets, ces rizières n'échappent pas aux lois du marché étant donné que les hommes, les jeunes, quittent ces contrées pour suivre ces "marchés" du travail naissant... de la Chine je ne connais que ce que les "collègues" chinois me racontent quand nous nous rencontrons, mais la loi du marché, il est certain et inévitable que la Chine "profonde" la sebnt, en souffre, et va en mourir... un exemple le riz sert, servait à la production de papier et aujourd'hui ce sont des porte-containers entiers de "vieux papiers" recyclables, car pour nous cela revient trop cher et pollue, qui sont envoyés en Chine où on refait du papier, principalement pour le marché intérieur à la Chine vu qu'il n'y a déjà plus assez de matière première. Quand je dis que le monde va mal... je n'ose même pas continuer...
En tous cas, tes photos et tes explications me sont utiles et sont enrichissantes...
Merci Rosa !
(je ne t'ai plus vue sur "lesyeux......." ? pas le temps ?)
bisous
Doume
je pars maintenant !
Écrit par : Doume | mercredi, 08 octobre 2008
Doume tout à fait d'accord avec toi et mon intention n'était pas du tout de dire que les Chinois, même de la Chine profonde étaient en-dehors des lois du marché.
Ils subissent comme nous l'avons fait par le passé l'attraction pour la modernité et une vie plus facile.
Ce que je voulais dire c'est que cultiver sor riz ou pour nous cultiver notre jardin, ou acheter aux petits producteurs, c'est faire de l'économie réelle !
Écrit par : Rosa | mercredi, 08 octobre 2008
Pas un pouce de terre à l'abandon. Un paysage ainsi ratissé et entretenu est un des plus beau paysage de la planète.
Cela m'évoque les terrasses ci-devant agricoles en Cévennes; la plupart aujourd'hui abandonnées; seules subsistent quelques unes en des lieux privilégiés, dévolues à la culture maraîchère, en particulier à l'oignon doux des Cévennes.
Un travail de titan, où la terre était remontée à dos d'homme!
Sans parler de l'irrigation;
Écrit par : pierre | dimanche, 12 octobre 2008
Oui cela nous rappelle que l'agriculture entretient les paysages et ceux-ci je me demande jusqu'à quand ils le resteront.
Écrit par : Rosa | dimanche, 12 octobre 2008
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