Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 08 octobre 2008

Riziculture ou l'économie réelle.

Économie réelle voire économie à l'ancienne.

Bien loin des places boursières... Comment qualifier d'ailleurs cette économie et cette agriculture qui échappent aux lois du marché.

En fait, dans ces régions agricoles du Guizou que nous avons parcourues, les gens cultivent pour leur consommation personnelle (on mange du riz à chaque repas, y compris au petit déjeuner) et vendent le superflu, ce qui reste, l'année suivante.

Autrefois dans cette région bénie pour la culture du riz, on faisait deux récoltes par an. Aujourd'hui on se contente le plus souvent  d'une seule. Les hommes et les jeunes travaillent dans les villes ou sur les chantiers. L'agriculture est pratiquée par ceux qui restent au village, les femmes et les vieux.

Et pourtant, que deviendront ces paysages, ces montagnes sculptées par les rizières si un jour la culture du riz disparaissait ?

On en est loin heureusement.

IMGP0471.JPG

IMGP0241.JPG
Temps toujours très brumeux
fin de la saison des pluies.
Les feuillages plus foncés sont ceux des arbustes de thé.

Ces terrasses ont été construites dans les montagnes depuis l'époque Ming
comme la grande muraille et travail en a été  tout aussi colossal.
Bien entendu, la mécanisation
y est impossible.

IMGP0230.JPG
IMGP0229.JPG

Le riz on le sait a les pieds dans l'eau et la tête au soleil.
L'irrigation se fait encore de manière ancestrale.
Norias et adduction d'eau en bambou.
IMGP0265.JPG
IMGP0433.JPG


C'était le temps de la récolte.
773358040.jpg(Photo améliorée par LP)


Le riz une fois coupé est battu avec cet instrument... (J'adore le sourire de cette jeune femme.)
IMGP0377.JPG
IMGP0396.JPG

Ensuite, pour sécher, il est étalé partout : cours, rues, terrain de basket...

IMGP0357.JPG

IMGP0393.JPG
IMGP0556.JPG
IMGP0587.JPG

La paille du riz est assemblée en bottes. Elle servira à garnir les étables pour les animaux, à la confection du papier.
IMGP0586.JPG

Et les buffles se régaleront à brouter les repousses.
IMGP0411.JPG


Commentaires

Finalement tu vas réussir à nous convaincre d'aller en Chine !!

Écrit par : Yves | mercredi, 08 octobre 2008

J'aimerais mieux te convaincre de venir boire un café aux Xanthines !

Écrit par : Rosa | mercredi, 08 octobre 2008

C'est ça que j'avais besoin de te demander, cela répond à ma question sur l'agriculture locale, je t'envoie un mail !

Écrit par : Fulmar | mercredi, 08 octobre 2008

C'est extrêmement intéressant, Rosa. Et quelles belles images...

Écrit par : Choubine | mercredi, 08 octobre 2008

Oui, belles images...l'économie réelle ? pas certain.

Écrit par : Alsacop | mercredi, 08 octobre 2008

Si Alsa : cultiver pour se nourrir, ça c'est de l'économie réelle.

Écrit par : Rosa | mercredi, 08 octobre 2008

Rosa, si tu permets, ces rizières n'échappent pas aux lois du marché étant donné que les hommes, les jeunes, quittent ces contrées pour suivre ces "marchés" du travail naissant... de la Chine je ne connais que ce que les "collègues" chinois me racontent quand nous nous rencontrons, mais la loi du marché, il est certain et inévitable que la Chine "profonde" la sebnt, en souffre, et va en mourir... un exemple le riz sert, servait à la production de papier et aujourd'hui ce sont des porte-containers entiers de "vieux papiers" recyclables, car pour nous cela revient trop cher et pollue, qui sont envoyés en Chine où on refait du papier, principalement pour le marché intérieur à la Chine vu qu'il n'y a déjà plus assez de matière première. Quand je dis que le monde va mal... je n'ose même pas continuer...
En tous cas, tes photos et tes explications me sont utiles et sont enrichissantes...
Merci Rosa !
(je ne t'ai plus vue sur "lesyeux......." ? pas le temps ?)
bisous
Doume
je pars maintenant !

Écrit par : Doume | mercredi, 08 octobre 2008

Doume tout à fait d'accord avec toi et mon intention n'était pas du tout de dire que les Chinois, même de la Chine profonde étaient en-dehors des lois du marché.
Ils subissent comme nous l'avons fait par le passé l'attraction pour la modernité et une vie plus facile.

Ce que je voulais dire c'est que cultiver sor riz ou pour nous cultiver notre jardin, ou acheter aux petits producteurs, c'est faire de l'économie réelle !

Écrit par : Rosa | mercredi, 08 octobre 2008

Pas un pouce de terre à l'abandon. Un paysage ainsi ratissé et entretenu est un des plus beau paysage de la planète.
Cela m'évoque les terrasses ci-devant agricoles en Cévennes; la plupart aujourd'hui abandonnées; seules subsistent quelques unes en des lieux privilégiés, dévolues à la culture maraîchère, en particulier à l'oignon doux des Cévennes.
Un travail de titan, où la terre était remontée à dos d'homme!
Sans parler de l'irrigation;

Écrit par : pierre | dimanche, 12 octobre 2008

Oui cela nous rappelle que l'agriculture entretient les paysages et ceux-ci je me demande jusqu'à quand ils le resteront.

Écrit par : Rosa | dimanche, 12 octobre 2008

Les commentaires sont fermés.