Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 25 avril 2009

Solko aux Xanthines

Désolée chers lecteurs mais vous n'aurez pas droit à une photo de Solko dont le charme restera dans la seule mémoire des participants à la causerie littéraire offerte aux Xanthines hier soir. Il faut que le mystère demeure et que les fantasmes de ses admiratrices perdurent...

Je ne vous ferai pas non plus le compte-rendu de sa conférence car, quoi que je dise, ce sera forcément archi plat. Vous pouvez aller soit sur le blogue des Xanthines, soit sur le sien où de nombreux billets sont consacrés à Henri Béraud. Je dirai seulement qu'il a rétabli un malentendu concernant cet écrivain lyonnais, car Béraud  s'est trompé certes, mais son talent reste méconnu.

En fait j'ai davantage envie de parler "autour de..." à savoir envie de poursuivre la discussion d'hier soir, après l'exposé de Solko. Notre blogueur érudit mais assez  tourmenté, à son tour tourmente ses lecteurs par les  questions qu'il pose régulièrement. Déconseillé de le lire avant d'aller se  coucher le soir tant l'insomnie est garantie, enfin pour ceux que les questions qu'il traite intéressent.

Entre autres, tout son pessimisme exprimé hier encore, sur l'époque moderne et en particulier sur la mort annoncée de la Littérature. D'ailleurs je me demande si, à force de la proclamer, cette fin de la littérature, on n'en accompagne pas le déclin jusqu'à l'accentuer. À quoi bon pousser la porte d'une librairie quand on vous annonce que les trois-quarts de ce qui est publié à ce jour est de la merde ?

Ce que pour ma part je ne récuse en aucun cas... je m'interroge juste sur la pertinence de l'affirmer constamment. On se fait mal ! Mais surtout il reste  ce petit quart de publications de qualité, cette plate-bande fragile qu' il faut soigner, préserver, entretenir. Et les meilleurs jardiniers sont certainement les blogueurs affranchis du matraquage médiatique. La Littérature a toujours été l'affaire d'une minorité : autrefois parce que la majorité de la population ne savait pas lire, aujourd'hui parce que notre société marchande en a fait un produit. Pas sûr que les choses aient tellement changé, tout compte-fait. Pour défendre la Littérature, il faut retrouver le chemin des catacombes... (avec notre amie la Taupe) qui passe par les blogues engagés...comme celui de Solko bien sûr !

Et d'ailleurs aux Xanthines

jeudi 30 avril à 18 heures

un écrivain appartenant aux fameux quart

Pierre Autin-Grenier.

 

Commentaires

Les trois quarts de ce qui était publié au dix-neuvième siècle étaient aussi, probablement de la merde : le phénomène n'est donc pas nouveau, et il n'y a pas de "pessimisme" ni de "tourment" à ne pas se laisser prendre au piège de l'imbécilité de son temps. Bien au contraire. Le phénomène nouveau n'est pas la médiocrité en littérature, c'est la médiatisation constante de cette médiocrité, la production régulière de faux auteurs et auteures, qui se plient par vanité ou opportunisme au moule de l'édition. L'alignement des libraires marchands sur les écrivains médiatisés n'arrange rien, pas plus que le formatage des lecteurs, via les institutions diverses (ça commence à l'école, se poursuit dans la presse). Et pour finir, mais ce qui est vrai en matière d'édition l'est aussi en matière de cinéma et de théâtre, la mutations complaisante de la critique en opérateur de communication.

Écrit par : solko | dimanche, 26 avril 2009

Solko,je pense que la littérature exigeante que tu défends a toujours été lue par un petit nombre. aujourd'hui il est vrai il y a plus de livres "fabriqués" vendus comme des lessives mais cela ne signifie pas pour autant qu'il y ait moins de lecteurs avisés qu'avant. Ce qui a sans doute changé c'est en effet le statut de l'écrivain... Et PAG a des pages très drôles à ce sujet mais qu'y faire ?
Saint-François de Sales (patron des écrivains) disait qu'il faut fleurir là où on a été planté. Nous sommes dans cette époque et il faut faire avec.... Pour moi faire avec c'est essayer de découvrir les vrais talents et de les faire connaître...

Écrit par : Rosa | lundi, 27 avril 2009

J'essaierai de passer demain (vers 18h 30 - impossible avant)

Écrit par : solko | mardi, 28 avril 2009

Le pire c'est que je pensais bien jeudi mais me croyais demain. ( c'est clair, ça ? euh... Non je n'ai pas bu, simplement corrigé...)

Écrit par : solko | mardi, 28 avril 2009

Trop pressé de finir la semaine, les copies rien de pire pour faire perdre le fil du temps.

Écrit par : Rosa | mardi, 28 avril 2009

Ce qui est nouveau depuis le 19e siècle, c'est la quantité massive de "productions" publiée qui n'a rien à voir avec la littérature dont elle se réclame, voire l' empêche d'exister. Quand un éditeur t'écrit que ton manuscrit est un beau travail, qu'il aimerait le publier mais ne peut pas, sa maison étant fragilisée depuis quelques années, ( il s'agit, en l'occurrence de "Le Temps qu'il fait")de crainte de ne point trouver suffisamment de lecteurs, tu commences à comprendre de quoi il retourne.
Voir, aussi, ce qui se passe sur le blog de l'éditeur Léo Scheer, un pionnier de la prostitution de la littérature par Internet.
Sinon, j'aurais bien aimé rencontrer Solko, un habitué de l'excellent blog de Pascal Adam, http://thetrummundi.hautetfort.com.
Bises, sister.

Écrit par : Elisabeth | mercredi, 29 avril 2009

Oups! Une erreur dans L'URL de Pascal Adam:
http://theatrummundi.hautetfort.com

Écrit par : Elisabeth | mercredi, 29 avril 2009

Les commentaires sont fermés.