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jeudi, 17 novembre 2011

Horripilants...

Le Progrès, mon journal local, a publié à ce jour un court article que j'ai bien aimé sur un sujet qui me tient à coeur : les tics de langage.

Comme moi peut-être vous ne supportez plus les "hallucinants", "grave" ou encore "c'est clair" qu'on entend à chaque coin de phrase. Je déteste particulièrement "y-a-pas de souci" ou encore "bonne journée" qui a remplacé le bon vieil "au-revoir". Le pire d'entre tous c'est "on gère" alors que la crise financière semble prouver qu'on ne gère plus rien du tout. Et pourtant si ! On gère même les sentiments...

J'ai donc été bien aise de découvrir, via Le Progrès que si un sociologue, Pierre Merle, admet ces tics de langage comme "des chevilles qui tiennent le discours", le psychiatre Yves Prigent les dénoncent comme des mots paresseux qui vident les échanges de leur contenu. Le tic "sert à faire le bruit de la parole, sans en contenir aucune, comme la musique que l'on entend dans les supermarchés, destinée à endormir le client."

Il nous engage au contraire à diversifier notre vocabulaire ou ... à nous réconcilier avec le silence.

Commentaires

Horripilant de chez horripilant.
Bonsoir Rosa !
Xavier

Écrit par : xavier | jeudi, 17 novembre 2011

J'aime le silence...

Ce soir, horripilant, les mensonges sur certaines infos...

Écrit par : noelle | jeudi, 17 novembre 2011

Il y a aussi : à très vite, ou : à tout bientôt, snobinard en diable !!!

Écrit par : Nénette | jeudi, 17 novembre 2011

Voilà !

Écrit par : alsacop | jeudi, 17 novembre 2011

Xavier quelle joie de te croiser aux passages...
Noelle, tu fais allusion à une actualité particulière ?

"à tout bientôt" : jamais entendu ! Nénette, nous ne fréquentons pas le même monde. C'est en effet exaspérant !

Alsa, "voilà" n'est pas ce qui m'indispose le plus. Il était cité par l'article contrairement à certains des miens.
Nous ne sommes sans doute pas horripilés par les mêmes mots.
Tu as des nouvelles de Doume ?

Écrit par : Rosa | vendredi, 18 novembre 2011

Ma chère Choubine, peux-tu nous citer des tics de langage québécois ? Peut-être n'en avez-vous pas ?

Écrit par : Rosa à Choubine | vendredi, 18 novembre 2011

Tic verbal de ma mère entendu encore aujourd'hui : "des gens très bien"

Écrit par : Rosa | vendredi, 18 novembre 2011

Il ne faut pas avoir peur d'apprivoiser les mots.Si on est un peu contemplatif on peut écrire un poème.Quelquefois aussi sans les mots mais avec le silence un sourire suffit,oui un sourire suffit...

Pierre

Écrit par : Ulm Pierre | vendredi, 18 novembre 2011

"y-a-pas de souci" Rosa !

Écrit par : alsacop | vendredi, 18 novembre 2011

La musique des supermarchés fluctue selon l'heure. Elle réveille le matin apaise en soirée.
Peut-être en est-il de même de ces mots tics qui ponctuent le propos ou cherchent à garnir un discours trop pauvre.

Personnellement ce sont les "donc" et les "quoi" qui me hérissent le poil

Écrit par : anne | vendredi, 18 novembre 2011

Pierre le sourire favorise sans doute davantage l'échange que ces mots qui n'en sont pas...
Alsa "y-pas-de souci" tu l'entends en Alsace ? Moi ça m'énerve !

Anne, c'est vrai que certains utilisent le donc comme ponctuation et par fois en traînant dessus !

Écrit par : Rosa | vendredi, 18 novembre 2011

Des clichés, des tics de langage? Euh... ben voyons, Rosa, nous sommes spécialistes de ces petits trucs bien pratiques. Autrefois nos hommes avaient les sacres, moins fréquents aujourd'hui, qui servaient d'interjections ou d'adverbes, et pouvaient même se transformer en verbes dans certains cas (exemple : «Veux-tu ben crisser [ou câlisser] ton camp d'icitte!»). On les utilisait seuls ou groupés, parfois comme un chapelet qu'on égrène.

Il y eut la belle époque des «t'sé veux dire». Aujourd'hui, tout le monde se souhaite une bonne journée (euh... c'est un tic?). L'adjectif «incroyable» est incroyablement présent. Y a pas de souci chez vous? Chez nous, y a pas de problème. Ce qui est clair pour vous est évident pour nous. Et je crois que nos jeunots raffolent de tout ce qui est «full» quequ'chose. En ce qui me concerne, je suis fidèle à mon sempiternel «c'est l'fun». Et puis euh... faut pas s'en faire, si vous répétez assez longtemps «on gère» à la radio ou à la télé, nous allons l'attraper, c'est ben évident.

Écrit par : Choubine | samedi, 19 novembre 2011

"y-pas-de souci" et "on gère" " je "gère" oui en Alsace aussi (tout le monde y parle français!)
Ces "tics de langage" m'énervent aussi.

Écrit par : alsacop | samedi, 19 novembre 2011

Choubine, merci mais j'aimerais en savoir plus sur ce que tu appelles "les sacres" des jurons ? J'avais lu un article dans Courrier international qui expliquait que ces jurons utilisaient des mots du vocabulaire religieux comme hostie ou ostensoir et que les jeunes, ne les connaissant, plus avaient abandonné ces fameux jurons.

Écrit par : Rosa | samedi, 19 novembre 2011

Alsa, et en alsacien des tics aussi ?

Écrit par : Rosa | samedi, 19 novembre 2011

Bonjour Rosa,

Tu trouveras à cette adresse un article détaillé sur la question : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sacre_qu%C3%A9b%C3%A9cois

Et voici, tiré de Youtube, «Le cours de sacres», donné par un ancien groupe d'humoristes, les très populaires Cyniques (attention, nous sommes en 1967 et les Cyniques s'amusent à imiter l'accent français, dans une certaine mesure) : http://www.youtube.com/watch?v=Vk29GYiBIzw

Écrit par : Choubine | samedi, 19 novembre 2011

J'aime beaucoup "Bonne journée" ! Je le dis sincèrement.
Aussi avec la variante : "Je vous souhaite une bonne journée".
"Au revoir", je l'emploie pour les gens que je sais avoir vraiment l'occasion de revoir, un peu comme "À bientôt".

Écrit par : kl loth | samedi, 19 novembre 2011

Trop cool cet article, bonne journée !

Écrit par : aliscan | dimanche, 20 novembre 2011

salut !!
devant l'ordinateur avec mon lit médicalisé !
quelques semaines encore et ça va aller !!

bonne semaine à tou(te)s
Doume

Écrit par : Doume | mercredi, 23 novembre 2011

Je n'aurais pas, spontanément, pensé à compter "bonne journée", dans les tics de langage. Fleur bleue, que je suis, je le prends au premier degré.

Écrit par : Edith | vendredi, 02 décembre 2011

on peut tout de même souhaiter une bonne journée avant de dire au-revoir. Ce n'est pas la même chose.Grave! c'est clair, y'a pas de souçi!

Écrit par : michel jeannès | lundi, 12 décembre 2011

C'est vrai j'ai été sévère pour "bonne journée" : en fait je suis plus agacée par l'intonation qui marque souvent de l'indifférence...

Écrit par : Rosa | vendredi, 16 décembre 2011

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