jeudi, 14 avril 2011
Une jeune femme présidente au Pérou ?
Pour Aliscan...
Il semble bien que le candidat qui disputera le 5 juin le second tour des élections présidentielles au Pérou sera une femme : Keiko Fujimori, née en 1975, fille d'un ancien président. Elle s'opposera à Humala, surnommé le Chavez Péruvien qui aurait toutefois fait une campagne électorale moins à gauche et plus recentrée.
Au Pérou, la valeur n'attend pas le nombre des années...
19:14 | Lien permanent | Commentaires (24) | Facebook | Imprimer
lundi, 11 avril 2011
Élections présidentielles au Pérou
Quand un pays n'est pas en guerre, on n'en parle pas... Il y avait ce week-end le premier tour des élections présidentielles au Pérou. C'est vrai que je m'y intéresse parce que j'ai une belle-fille péruvienne. Au Pérou, le vote est obligatoire, même pour les Péruviens qui vivent à l'étranger. En cas d'abstention, ils paient une amende lourde quand ils reviennent dans leur pays.
Au premier tour, c'est Ollanta Humala, le candidat de la gauche nationaliste, comme Chavez (Venezuela) et Moralès (Bolivie) qui est en tête pour le second tour. Le Président sortant Garcia, un libéral centriste, n'avait plus le droit de se présenter...
Nous irons pour la première fois au Pérou en juillet faire la connaissance de la famille de notre belle-fille.
Cusco est la ville d'origine de notre belle-fille...
Voir aussi ce lien que m'a envoyé Yves...
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/04/11/perou-...
10:20 Publié dans Au jour le jour, Coups de coeur, D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook | Imprimer
dimanche, 10 avril 2011
La musique parfois a des accords majeurs
Week-end avec Bernard Lavilliers. Roso, qui en est un fan de longue date, est allé l'écouter jeudi, le chanteur donnait un concert à Lyon. Un supporteur lyonnais qui admire un stéphanois, c'est plutôt rare. Immersion donc dans l'univers musical du chanteur stéphanois pendant le week-end.
J'aime plus particulièrement celle-ci : Noir et Blanc. Lavilliers est un grand musicien et un remarquable parolier.
C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais.
Y a du sang sur le trottoir
C'est sa voix, poussière brûlée
C'est ses ongles sur le blindé.
Ils l'ont battu à mort, il a froid, il a peur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso
Il vivait avec des mots
Qu'on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux.
Il jouait d'la dérision
Comme d'une arme de précision.
Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites
On les connaît par cœur,
La musique parfois a des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d'ton attitude
C'est cent ans de solitude.
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l'entends, je l'entends
J'entends battre son cœur.
La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur.
C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble.
C'est la voix de Mandela
Le tempo docteur Fela
Ecoute chanter la foule
Avec les mots qui roulent et font battre son cœur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur
10:10 Publié dans Au jour le jour, Coups de coeur, D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | Imprimer
samedi, 09 avril 2011
On n'en a peu parlé...
Encore une tragédie qui prouve que la Paix n'est pas prête d'advenir au Moyen-Orient
http://www.politis.fr/Palestine-le-pere-du-Theatre-de-la,...
mais Qui ?
http://www.guysen.com/article_La-difficile-place-de-la-cu...
19:12 | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | Imprimer
mercredi, 06 avril 2011
Maudit soit Dostoïevski
Que vient faire Dostoïevski à Kaboul ? Deux cultures qui paraissent aux antipodes, et pourtant...
Atiq Rahimi, dont c'est le second roman écrit en français, rappelle les liens que l'Afghanistan a entretenus avec l'ancienne URSS et donc la littérature russe. Dans l'Afghanistan des années 90, on est ainsi considéré comme communiste parce qu'on lit un écrivain russe. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Rassoul, personnage principal de "Maudit soit Dostoïevski", est complètement imprègné de l'oeuvre du grand écrivain .
Le roman s'ouvre par le meurtre qu'il commet sur une usurière ayant exploité la femme qu'il aime. Le crime paraît justifié mais, à l'instar de Raskolnikov dont il se ressent comme un double, Rassoul a un très fort sentiment de culpabilité. Dans une société livrée au chaos et aux bombes, qui se soucie de la mort d'une vieille maquerelle ? Rassoul a conscience de sa faute dans un monde où l'assassinat et la torture représentent la norme.
Dans Kaboul, clans et factions se déchirent alors que Rassoul lutte, seul, pour obtenir d'être jugé. Il sacrifie à cette quête d'expiation sa vie et son amour. À tel point qu'il en devient pour un temps muet. Le poids de son silence contre les flux des paroles d'endoctrinement, de condamnations et de haine exprime son incapacité à se faire comprendre. Tous lui sont hostiles et il sera pris dans un tourbillon d'événements qu'il ne maîtrise pas. Comme dans "Synghé Sabour", le silence est un personnage éloquent.
Malgré la noirceur apparente du récit liée à une société sans boussole et sans morale, l'histoire d'Atiq Rahimi porte un espoir de rédemption : même dans l'enfer il reste au moins un juste qui a le sens du mal. Très beau texte au demeurant, dans un français très pur. Parfois on se demande si ce ne sont pas les écrivains étrangers qui sauveront la Littérature française.
"À peine Rassoul a-t-il levé la hache pour l’abattre sur la tête de la vieille dame que l’histoire de Crime et châtiment lui traverse l’esprit. Elle le foudroie. Ses bras tressaillent ; ses jambes vacillent. Et la hache lui échappe des mains. Elle fend le crâne de la femme, et s’y enfonce. Sans un cri, la vieille s’écroule sur le tapis rouge et noir. Son voile aux motifs de fleurs de pommier flotte dans l’air avant de choir sur son corps replet et flasque. Elle est secouée de spasmes. Encore un souffle ; peut- être deux. Ses yeux écarquillés fixent Rassoul, debout au milieu de la pièce, l’haleine suspendue, plus livide qu’un cadavre."
16:37 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | Imprimer
samedi, 02 avril 2011
PAG aux Xanthines...
Lundi 11 avril 2011
à 19 heures
L'écrivain Pierre Autin-Grenier
présentera aux Xanthines
son livre
"C'est tous les jours comme ça"
Prix de l'humour noir 2011.
La rencontre sera animée par
critique littéraire.
Les Xanthines
Bistrot du commerce équitable
33 rue de Condé
69002 Lyon
18:56 | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | Imprimer