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vendredi, 21 octobre 2011

Précarité

Décidément, c'est ma semaine des mots...

Jean Furtos est un psychiatre connu à Lyon, notamment pour son travail avec les SDF à l'hôpital psychiatrique du Vinatier. Il est le créateur de l'Observatoire national des pratiques en santé mentale et précarité à l'Université Lyon 1. En tant que tel il organise un congrès qui se tient actuellement : le congrès des Cinq continents où on travaille sur la relation entre mondialisation et pathologies mentales.

 

Grâce à lui j'ai découvert un autre sens au mot "précarité" que celui admis couramment.

"Si on se base sur l'étymologie, la précarité signifie avoir besoin des autres pour vivre. Nous sommes tous précaires, nous sommes tous des mammifères qui mettent plus longtemps à nous développer. La dépendance est évidente chez le bébé, le vieillard, le malade mais elle existe pour chacun de nous. Qu'êtes-vous sans les autres ? La déclaration de Lyon, que nous publierons le 22 octobre, rappellera cette différence entre la précarité positive et la précarité négative, engendrée par le néolibéralisme incontrôlé, dont les effets peuvent être aussi dramatique que la torture ou l'esclavage." Jean Furtos

Propos recueillis par Sylvie Montaron pour Le Progrès.

mercredi, 19 octobre 2011

Comme un mercredi...

C'est mercredi et jour de pluie !

Qu'importe, les mots de la rue ne cessent de m'enchanter.

Ce matin, je croise une charmante jeune fille, pimpante et bien fardée, blottie contre son compagnon sous un parapluie. Quand je passe à sa hauteur j'entends la belle décréter au jeune homme : "Je m'en bats les cou..."bref, cette partie d'anatomie dont, jusqu'à ce jour, seuls les hommes étaient pourvus. Le féminisme aurait-il eu un succès tel qu'aujourd'hui "elles" seraient poussées aux filles ? 

Quand j'étais professeur, l'expression m'avait tellement choquée la première fois que je l'avais entendue dans la bouche d'un élève mâle, que j'avais tout simplement viré son auteur... Puis j'ai dû m'y habituer... Quand je l'entendais, je jouais l'ironie "pour se les battre, il faut en avoir" : succès garanti auprès de la classe mais sans effet sur le langage de l'intéressé, le premier à rire. Depuis peu, on l'entend chez les filles... ce qui me dérange !

La suite chez mon coiffeur préféré.

Compte-tenu de son emplacement sur "la colline qui prie", Patrick coupe les cheveux de bon nombre d'ecclésiastiques. Ce matin, comme il m'entretenait des différents courants religieux qu'il avait repérés, je le félicitai de ses connaissances aussi pointues sur les tendances de l'Église qu'il ne fréquente pas.

"C'est professionnel, je suis obligé de me tenir informé pour ne pas avoir l'air idiot. Je fais la même chose avec les sportifs, le matin je parcours le journal pour ne pas être pris de court ! Ce qui m'est arrivé récemment quand un client m'a déclaré "on a bouffé les rosbifs", je ne savais pas de quoi il parlait".

Les amateurs de rugby auront compris ! 

lundi, 17 octobre 2011

Des objets et des mots...

Aujourd'hui j'inaugure une une nouvelle catégorie qui porte le nom de ce billet.

120px-Pub-cahou-4.JPGLes mots on le sait naissent, vivent et souvent meurent... S'ils ne meurent pas ils sombrent dans un coma profond. J'ai lu récemment dans un roman des années 60 l'adjectif "épatant" : qui l'emploie encore aujourd'hui ?

En particulier quand ils désignent des objets dont l'usage se perd.

Récemment j'évoquais devant la famille un souvenir d'enfance : mon père, vétérinaire, recevait d'un laboratoire qu'il faisait travailler, des buvards publicitaires, très efficaces car très absorbants. Un de mes neveux a fait cette remarque " méfie-toi ma tante, si tu associes "buvard" et "labo" tu peux créer une regrettable confusion...

Je suis allée consulter mon ami Wiki pour découvrir que le buvard était le nom que les utilisateurs de LSD  donnaient à des petits carrés d'un papier spécial grâce auquel ils absorbent leur drogue.

Un peu gourdasse la tante de ne pas savoir ça...

175px-Löschwiege.jpgEt oui ! Pour moi le buvard restera éternellement ce rectangle spongieux, doux à la main, qui suivait la pérégrination laborieuse de notre plume formant des mots sur les lignes d'un cahier d'écriture, avec une plume trempée dans l'encre violette, contenue dans un petit pot en porcelaine, encastré dans notre bureau d'écolier. À la fin de la ligne, le buvard nous permettait de sécher l'encre.  La terreur, c'était le "pâté", cette grosse tâche liée à la maladresse ou au mauvais dosage de l'encre. Le buvard ne pouvait nous sauver de cette  catastrophe qui nous valait la honte car le "pâté" était apprécié d'un "mal" écrit d'une main rageuse à côté de l'exercice...

J'ai appris qu'il existait des collectionneurs de ces précieux rectangles qui étaient des supports publicitaires, les Papibeverophiles qui en conserveront la mémoire.

vendredi, 07 octobre 2011

Hommages...

Avec tous ces hommages en forme de pommes qui tombent à la mémoire d'un inventeur dit génial, il y aurait de quoi faire une superbe compote : ça tombe bien, c'est la saison. Encore que pour ma part je préfère les tartes (aux pommes) Tatin pour moi, classique pour Roso. 

C'est curieux mais depuis que j'ai commencé à m'aventurer sur un clavier, j'ai pianoté sur Mac. Pourtant j'ai toujours été convaincue que ces ordinateurs étaient destinés aux handicapés de l'informatique. C'est du moins l'image que me renvoyaient mes collègues. "C'est vrai que pour toi qui te contentes de faire du traitement de texte, un Mac c'est suffisant..." Pour eux, matheux, scientifiques ou techniciens il fallait mieux, des logiciels que mon Mac ne possédait pas...

Me voilà donc toute ébaubie de découvrir  le prestige de cette marque. Il est vrai que je ne connais rien de ses autres produits qui enthousiasment les jeunes.

Et à ce propos...

 

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