samedi, 12 mai 2007
La France qui ne travaille pas se promène....
... tant qu'elle peut encore le faire...
Hier j'ai visité à Lyon un très beau jardin spécialisé dans les roses anciennes...
Certaines de ces roses sont très proches de la rose sauvage.
Une particularité dans ce jardin : les roses grimpent librement aux arbres, anciens également.
Nous avons même eu droit à une leçon de bouturage.
Vous coupez un tronçon de tige de rosier,
vous le plantez dans un pot de terre, les épines orientées vers le bas
vous arrosez très régulièrement
vous plantez début décembre en pleine terre.
C'est aussi la saison des iris
08:20 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (13) | Facebook | Imprimer
mercredi, 09 mai 2007
Vilaine plante
Cette vilaine plante appelée dans la famille "queue de rat", très ordinaire plante grasse ou cactée : je ne sais trop... Cette vilaine plante donc, qu'on ne peut effleurer sans se mettre plein d'épines dans les mains,
nous offre, pendant trois semaines, des fleurs magnifiques.
Voilà pourquoi je la soigne onze mois par an...
J'ai toujours eu beaucoup de tendresse pour les pas beaux.
09:10 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (12) | Facebook | Imprimer
mardi, 08 mai 2007
Bonne nouvelle
Premier effet de l'élection d'un nouveau président porteur de changement : Johnny Hallyday doit revenir habiter en France. (France Inter ce matin)
On est vraiment contents.
Si ma mémoire est bonne, en 1981 la première mesure annoncée avait été la supression de la peine de mort.
Comme on dit quand on veut se consoler : les temps changent.
13:50 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (12) | Facebook | Imprimer
lundi, 07 mai 2007
Damiano
Hier soir, au cours de mon errance sur les blogues pour trouver quelque réconfort à cette soirée présidentielle, je suis arrivée sur celui d'un jeune italien qui s'essayait à la création d'un blogue chez un hébergeur français...
Je l'ai mis en lien et je vous recommande d'aller le visiter : il doit déjà nous dire tout le mal qu'il pense de Berluscani, information précieuse par les temps qui courent...
Ce serait bien qu'il ait d'autres interlocuteurs que la "nonna" que je suis...même "cyber".
Il parle anglais mais pas français....
Pour moi c'est un réconfort. Il y a 20 ans environ j'ai participé activement à un jumelage avec une commune de la région de Milan. A l'époque le maire était communiste (rien à voir avec les communistes français). Je m'y suis fait des amis... L'accueil est tellement chaleureux en Italie. Mais j'ai senti venir, même chez mes amis, la "berlusconisation" en particulier à travers leurs propos contre les "terroni' ou gens du sud de l'Italie qui venaient profiter du labeur des courageux Italiens du Nord. L'élection de Berlusconi ne m'avait pas surprise. Je n'ai pas revu mes amis et ne suis pas retournée à Burago. Il faut dire que la fermeture du tunnel du Mont-Blanc m'en avait enlevé la tentation.
Berlusconi est parti, Sarko est arrivé. A ceux qui rêvent d'exil, je recommande "l'exil virtuel", en Italie par exemple. Aujourd'hui je vais ressortir ma grammaire italienne pour échanger avec Damiano.
09:50 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | Imprimer
dimanche, 06 mai 2007
A la manière de...
... Charles Gros.
Ma petite-fille adore le Hareng Saur que je lui lis régulièrement dans un album illustré. Ce poème l'amuse beaucoup. Je n'ai pas trop, moi le coeur à rire.
Il était un agité -petit, petit, petit
Arrivé devant un trône- haut, haut, haut
Parvenu à se hisser -content, content, content
De satisfaire son ego -gros, gros, gros
Sans se préoccuper des gens -à terre, à terre, à terre
J'ai parodié ce poème -triste, triste, triste
Pour mes nombreux amis - déçus, déçus, déçus
De subir cet excité - petit, petit, petit
Pendant ces prochaines années - longues, longues, longues...
20:15 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (14) | Facebook | Imprimer
mercredi, 02 mai 2007
Le grand combat
Il l'emparouille et l'endosque contre terre ;
Il le rague et le roupète jusqu'à son drâle,
Il le pratèle et le libucque et lui baroufle les ouillais
Il le tocarde et le marmine
Le manage rape à ri et ripe à ra.
Enfin il l'écorcobalisse.
L'autre hésite, s'espudrine, se défaisse, se torse et se ruine.
C'en sera bientôt fini de lui ;
Il se reprise et s'emmargine... mais en vain.
Le cerveau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli
Le bras a cassé
Le sang a coulé.
Fouille, fouille, fouille.
Dans la marmite de son ventre est un grand secret
Mégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs
On s'étonne, on s'étonne, on s'étonne !
Et on vous regarde
On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.
HENRI MICHAUX
Je sais, ce n'est pas "poétiquement correct"
mais mes élèves adoraient.
10:10 Publié dans Souvenirs de prof | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook | Imprimer