mardi, 17 juillet 2007
Images d'été
Les cygnes du lac Léman, je les fréquente depuis ma naissance et je ne conçois pas un été sans eux.
Ânes du Cotentin, une nouveauté dans notre commune, ils ont réjoui les enfants.
Ce cheval (Pompon) mérite qu'on en parle. Son propriétaire est décédé récemment à 95 ans. C'était un paysan qui avait refusé le tracteur travaillant durant toute sa vie avec des chevaux. Son gendre le conserve alors que le pré dans lequel il paît tranquillement a été classé constructible. Nous sommes en banlieue de Thonon-les-Bains : dans cette région où l'argent est roi j'en connais plus d'un qui aurait déjà conduit le cheval à l'abattoir pour vendre le terrain.
23:25 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | Imprimer
lundi, 16 juillet 2007
Premier retour
Premier retour car ... Je repartirai...
Mais peut-on parler de vacances ?
Pour une grand-mère c'est plutôt l'inverse, un temps d'activité intense dont on a perdu l'habitude !
De grande joie quand même, malgré le mauvais temps et, en Haute-Savoie, de "mauvais" on passe vite à catastrophique.
Seule la Bretagne doit pouvoir rivaliser en mètres-cubes d'eau, en froidures et en brouillards opaques.
Au retour, beaucoup d'occupations contraignantes.
Pourtant j'ai des lectures à partager donc à bientôt.
09:40 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (14) | Facebook | Imprimer
mercredi, 04 juillet 2007
Lao She
A lire pendant ces vacances, l'une de mes passions chinoises.
J'ai découvert à l'occasion de mes dernières lectures dont je reparlerai, les horreurs du massacre de Nankin : plus que jamais lire Lao She sur la guerre sino-japonaise (qu'on devrait d'ailleurs appeler nippo-chinoise ! ).
Lao She est un contemporain de Lin Yutang mais les deux écrivains n'étaient dans le même camp. Lin Yutang s'est retrouvé en exil pour avoir soutenu Chiang Kai Shek alors que Lao She a soutenu le régime communiste et a été "suicidé" pendant la Révolution culturelle.
La lecture de Lao She est également très précieuse pour comprendre la Chine d'aujourd'hui.
Toute son oeuvre est intéressante mais pour faire pendant à la saga de Lin Yutang j'ai choisi "Quatre Générations sous le même toit". (Tois tomes, collection Folio)
Dans ce roman Lao She limite son action à l'occupation de Pékin par les Japonais. (1937) L'histoire se passe dans un "hutong" de Pékin, la ruelle du Petit Bercail, où se côtoient commerçants, lettrés, conducteurs de pousse...
Le titre seul "Quatre Générations sous le même toit " évoque toute la philosohie de la famille chinoise : c'est aussi le rêve du vieux Qi, l'aïeul de la famille, au centre du roman. Son rêve est pourtant mis à mal par des événements terribles et la persécution des japonais. On retrouve dans la ruelle qui vit en vase clos, tous les comportements d'une période d'occupation : il y a les collabos (odieux à souhait), les résistants (forcément héroïques), et ceux qui, comme le famille Qi, essaient de vivre en protégeant l'harmonie familiale dans la dignité et sans compromissions. Vue par Lao She, l'occupation japonaise paraît encore pire que celle que la France a subie des Allemands car si les tortures infligées aux Chinois n'avaient rien à envier à celles de la gestapo, il s'ajoutait une volonté d'humiliation qui, dans le roman, pousse plusieurs personnages au suicide.
Ce roman est passionnant à plus d'un titre. Le temps de l'action est le temps réel, l'histoire s'écoule lentement, écrite selon les différents points de vue des personnages. Ce qui est délectable chez Lao She c'est qu'il n'est pas prisonnier d'un registre : on passe sans transition de Balzac à Pagnol. Observation réaliste des comportements humains mais aussi humour, dérision, satire sans oublier la poésie qui affleure toujours dans les romans chinois. Enfin Lao She pose des questions fondamentales.
La culture chinoise traditionnelle n'a-t-elle pas fragilisé la nation au point qu'elle n'a pu résister à l'envahisseur japonais ?
Jusqu'où peut-on aller pour protéger sa famille ?
21:05 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | Imprimer
lundi, 02 juillet 2007
Nouvelles de Caramel et Vanille
Les hérissons recueillis par mes voisins ont grandi et grossi. Leurs protecteurs leur ont organisé un environnement pour les préparer à leur future vie sauvage. Ils leur ont installé un parc, avec une cage d'où ils peuvent sortir par un gros tuyau.
Voici leur nouvel univers
Caramel sort de chez lui.
Vanille découvre....
09:55 Publié dans La Saga des hérissons | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | Imprimer