mercredi, 31 décembre 2014
La cérémonie du café.
George Clooney peut aller se rhabiller...
La cérémonie du café en Ethiopie c'est autre chose que d'actionner une célèbre machine promue par un non moins célèbre acteur !
C'est un rituel : bien sûr il ne faut pas être pressé, il faut être dans le temps africain.
On commence par torréfier dans une petite casserole les grains de café encore verts : odeur délicieuse.
Le café est ensuite broyé au pilon et non moulu.
Pour le reste, j'ai eu du mal à suivre : plusieurs manipulations dans une cafetière en terre.
Et on boit avec recueillement le meilleur café du monde.
Photo de Maurice
10:07 | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | Imprimer
mardi, 30 décembre 2014
Clore l'année 2014
Pour moi cette année 2014 aura été marquée par le décès de deux amis très chers.
Pierre Autin-Grenier, mon poète, avec lequel j'avais ouvert l'année, et dont je savais déjà qu'il ne la terminerait pas.
Et la mort imprévue de mon ami Serge, homme généreux et chaleureux, un pro du handball puisque c'est lui qui avait formé les Barjots, champions olympiques, dans sa classe de sport-étude.
Grand voyageur il n'a pas survécu à un AVC subi en Inde...
Hommage à eux deux qui, chacun à leur manière, ont contribué à rendre meilleure l'humanité.
Pour PAG
un livre hommage
paru en novembre.
Serge
09:44 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | Imprimer
dimanche, 28 décembre 2014
Difficile retour d'Ethiopie
Lettre à Alsa
Mon cher Alsa
tu as écrit en commentaire avant mon départ pour l'Ethiopie, "si j'avais son sacrum"
Je vais te dire,
Qu'ai-je fait avec mon sacrum ? J'admire, Alsa, ce que tu fais sans sacrum : le travail sur ton corps qui te permet de rester un bel homme, droit et tonique.
Moi j'ai voulu jouer l'aventure en fin de voyage, encore que le "j'ai voulu" n'est pas adéquat, je me suis laissée entraîner dans une expédition pour laquelle je ne suis plus physiquement en condition.
Après un superbe voyage de deux semaines sur ce qu'on appelle la route historique à la rencontre de cette vieille civilisation d'Abyssinie, j'ai donc suivi mes compagnons de voyage, quatre passionnés de volcans, dans un désert extrêmement hostile.
Notre jeune guide nous avait rappelé que ce serait éprouvant.
J'ai donc choisi pour l'expédition à l'Erta Alé qui se fait de nuit et par grosse chaleur, le dromadaire !
Dur, vraiment dur ! Quatre heures sur un dromadaire, sans selle, juste un matelas posé en travers de la bosse. Déséquilibre, écartèlement, horrible.
C'est là que j'ai pensé à ta réflexion sur le sacrum Alsa en me disant : "qu'est-ce que tu fous à te cramponner sur cet animal à ton âge , tu es vraiment ridicule ma pauvre fille"
Arrivée au sommet du volcan, sur la partie extérieure, la première caldera, je me suis jetée sous la hutte de branchage qui devait nous servir d'abri pour deux nuits pendant que les autres se précipitaient dans le cratère pour découvrir le lac de lave.
Et la nuit, horreur… des diarrhées toute la nuit sans possibilité de me laver car on avait emporté le minimum… Ramper hors de la hutte quand on est malade, pas franchement la joie.
J'ai vraiment passé une journée couverte de merde et de mouches.
Retour laborieux, toujours par le même mode de transport dans le pyjama de Roso car je n'avais rien de propre….
Et les jours qui ont suivi
malade, malade, malade...
Premier soin efficace à l'aéroport de Francfort
deux semaines pour me remettre de la grosse fatigue qui a suivi.
Seul point positif 3kgs en moins !
Voilà mon cher Alsa ce que j'ai fait avec mon sacrum ! Et j'en ai presque honte.
Mais par ailleurs j'en reparlerai l'Ethiopie est un pays extraordinaire.
Le fameux cratère dont je n'ai rien vu...
17:05 | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | Imprimer