lundi, 02 juin 2008
On n'en parle plus
Clôture de ma catégorie "mai 68" dont j'ai reclassé les notes ailleurs.
Merci à Ki Loth qui m'a envoyé ces lignes.
"Quant à la plus belle histoire de mai 68 que l'on m'ait racontée, c'est quelqu'un qui alors encore garçonnet et en primaire, avait convaincu ses camarades de faire avec lui une barricade de cartables dans l'école !"
Je vous invite à visiter ses plaques commémoratives dont j'ai déjà mentionné l'originalité.
Finalement j'ai peut-être fermé trop tôt la porte de 68.
Merci RONY
08:46 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : mai 68 | Facebook | Imprimer
dimanche, 01 juin 2008
Et vous qui dites-vous que je suis.
Week-end un peu particulier de ressourcement, dans une Abbaye de religieuses bénédictines, avec des amis.
L'abbaye de Pradines qui nous a accueillis est dans un petit village, près de Roanne, à une heure trente de Lyon.
Le monastère compte une cinquantaine de religieuses dont un nombre considérable de jeunes. Deux jours pour vivre à leur rythme, avec les repas en silence mais accompagnés de musique. Bach, une évidence.
Les offices : j'ai découvert ceux du soir, vêpres à cinq heures, complies et vigiles à 22 heures.
C'est vraiment magnifique.
Des chants qui vous transportent. Des voix d'anges, on ne peut dire autrement, d'une pureté et d'une limpidité inouïe. Des solistes, souvent par deux ou trois, qui alternent et se répondent. Alti et Sopranes à tour de rôle qui se confondent et se mêlent.
Des femmes par ailleurs rayonnantes et accueillantes.
Ce week-end avait pour thème de réflexion la phrase de l'Évangile : "Et vous, qui dites-vous que je suis ?"
Je vous passe l'enseignement religieux, qui risque de ne pas trop vous intéresser, pour aborder l'aspect plus philosophique car nous nous sommes aussi interrogés sur notre identité, sur ce qui nous constitue.
J 'ai noté que les hommes se définissent volontiers dans ce qu'ils "font", même à la retraite. Les femmes plus par ce qu'elles "sont".
Mon identité, il m'a toujours fallu l'assumer dans la dualité : "classique et rebelle" m'a dit mon directeur à l'occasion de mon départ, "intellectuelle et matérialiste", la tête dans les nuages et les pieds dans la glaise, "réfléchie et frivole"...
Exercice intéressant en tout cas.
Deux journées de contact avec la beauté, celle qui transcende. Car ces religieuses savent la mettre partout.
22:22 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : spiritualité | Facebook | Imprimer