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samedi, 15 septembre 2007

Encore !

Ne vous étonnez pas si je suis moins présente sur ce blogue et sur les vôtres : j'ai de nouveau un problème d'ordi.
Pourtant il n'a qu'un an mon bel iMac.
Je ne sais pas si cela vient d'un défaut congénital ou d'ailleurs.
Je dois en plus lutter contre les soupçons de maltraitance de mon plus jeune fils : "Maman !!! Un ordi c'est pas un appareil à gaufres !" Toujours une bonne opinion des capacités de sa mère celui-là.
Je me console en faisant la liste de ce que je ferai si je blogue moins :
-mon ménage à fond (la dernière fois remonte à des lustres)
-de la gelée de coing (on m'en a offert cette fois)
-cours de gym...
-trier mes archives
etc...
J'espère quand même que ce n'est qu'une fausse alerte car, malgré tout, ce que je préfère...
c'est papoter avec vous !

mercredi, 12 septembre 2007

La maraude

Dans mon village de Haute-Savoie, quand j'étais enfant, l'un de nos sports favorits était la maraude.
Maraude innocente, les pommes à cidre que de toutes façons personne ne mangeait mais parfois maraude plus sérieuse quand nous allions dans les champs de framboises-spécialité du coin-nous régaler de ces fantastiques fruits rouges. Une fois les producteurs ont débarqué dans notre école pour retrouver les maraudeurs, dont j'étais bien entendu. Pour nous les framboises ce n'était pas de l'argent, c'était dans la nature.
Bref ! J'ai été maraudeuse dans le passé...
Le passé m'a-t-il rejoint ?
Aujourd'hui, aux Xanthines, dans le bistrot du commerce équitable dont j'ai déjà parlé et où je sers des cafés aux gentils étudiants de la fac voisine,
bistrot d'où nous devons être expulsés en janvier, la propriétaire résiliant son bail,
j'ai aperçu un magnifique cognassier chargé de fruits magnifiques.
Oui, mais l'arbre n'est pas sur la partie que nous louons, il est dans le jardin de la propriétaire qui habite ailleurs...
Comme je ne peux voir des fruits sans penser confiture
je me suis glissée subrepticement dans le jardin interdit. (ça vous rappelle quelqu'un ?)
J'ai ramassé une bonne douzaine de coings tombés au sol...
Oh ! m'ont-dit les copines ! Tu es une voleuse... (mdr)
Et allons-donc ! Pourquoi pas "racaille" ! Maraudeuse est plus joli...
Les coings sont déjà en pots, en gelée et en pâte.
Mais la pâte de coing retournera aux Xanthines où nous l'offrirons aux clients.

lundi, 10 septembre 2007

Quand les Chinois cesseront de rire...

Il y a longtemps que je n'avais pas parlé de la Chine.
Aujourd'hui je vous propose un article d'un ami appartenant à mon association : Chine-Service.
Rosa

"Vous connaissez certainement l’auteur, qui par le passé a conquis un large public par les séries Le disque de Jade, L’Impératrice de la soie et L’Empire des larmes. Vous l’avez probablement vu à la télévision ou entendu sur une radio lors de la sortie récente de son dernier ouvrage : "Quand les Chinois cesseront de rire le monde pleurera".

Ce dernier ouvrage, un essai, se distingue de ses romans précédents les plus connus. La Chine, empire millénaire et immense, nous a toujours interpellés soit par curiosité soit par crainte, et c’est pour y répondre que José Frèches nous fait part de sa connaissance de la Chine passée et actuelle, de l’évolution qu’il y observe, des conséquences possibles sur le plans des relations économiques, politiques et même militaires entre la Chine et le reste de la planète.

L’essai est constitué d’une première partie fort documentée et très intéressante sur ce qui fait, ou a fait, la culture individuelle des chinois : ils vivent pour une grande partie d’entre eux dans des régions très peuplées depuis plus de 20 siècles, dans des conditions qu’un européen d’aujourd’hui trouverait pesantes et peu enviables. L’auteur développe les sources culturelles du bonheur personnel de l’individu chinois pour équilibrer la pression démographique et sociale : la religion (bouddhisme), les philosophies (taoïsme et confucianisme), l’équilibre personnel interne et externe avec la nature, l’adaptation à la perpétuelle mutation de tout ce qui nous entoure grâce au Yin et Yang, l’économie des moyens lorsque l’on en a peu… et la capacité de rire pour se protéger.

Aujourd’hui la Chine voit apparaître une espèce d’un genre nouveau, le consommateur, qui pour satisfaire plus de confort matériel cherche à s’enrichir (démarche constatée universellement). Une nouvelle classe sociale chinoise moyenne émerge et l’auteur nous fait prendre conscience dans une seconde partie de l’évolution comportementale de ce chinois citadin. « Les rites ancestraux sont solubles dans la société de consommation », les comportements individuels se modifient, le rapport entre le citoyen chinois consommateur et ses dirigeants politiques est en train d’évoluer, avec risques de crises en cas de déceptions. Dans cette société de consommation où le bonheur est souvent en relation avec la possession, le rire des chinois pourrait se diluer et disparaître, alors les sociétés des pays nantis pourraient souffrir, d’où le titre de l’ouvrage. Aussi l’auteur nous interpelle sur les nouvelles relations que l’Occident pourrait développer avec la Chine. Il invite en plus le lecteur occidental à une interrogation et une révision de sa conception du bonheur.

En conclusion un essai qui cependant reste optimiste. Ecrit par un amoureux de la Chine, il est intéressant à lire."

Jean-François Laguarrigue de Chine-Service8d23921377358137822023f47f8de4bc.jpg

dimanche, 09 septembre 2007

Histoire d'hymne

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Les grandes rencontres sportives, comme la coupe du monde de rugby, sont l'occasion d'entendre des hymnes du monde entier.
Il en est un qui m'émeut plus que les autres, c'est celui d'Afrique du Sud que j'ai entendu dans des circonstances très particulières.
En 1989, je suis allée en Afrique du Sud : c'était encore l'apartheid pourtant la libération de Nelson Mandela était imminente. L'un de mes beaux-frères avaient créé une Alliance Française à Soweto, la township près de Joannesburg et nous avions rendu visite à la famille.
La première strophe de l'actuel hymne national de l'Afrique du Sud

"Nkosi sikelel 'iAfrica"

c'est là que je l'ai entendu. A l'époque, ce chant était interdit car il était l'hymne de Mandela, de la lutte contre l'apartheid. Le seul endroit où on avait le droit de le chanter c'était dans les églises en tant que cantique religieux :

"Que Dieu bénisse l'Afrique...
Que Dieu entende nos prières et nous bénisse, nous ses enfants d'Afrique."

C'était à l'occasion d'une messe dans une paroisse catholique tenue par un prêtre français, Emmanuel Laffont.
Les gens chantaient, soit la main sur le coeur, soit le poing levé. Très émouvant. Le texte a été composé au XIXème siècle par deux poètes, l'un Khosa (ethnie de Mandela) et l'autre soutou. Il a été chanté la première fois à l'occasion de l'ordination d'un pasteur.

L'actuel hymne sud-africain comporte ces deux strohes africaines, puis une strophe en africaans (ethnie des blancs d'origine hollandaise) et une en Anglais.

En 1989, ce n'est pas si vieux, personne n'aurait pensé qu'un jour des joueurs de rugby blancs et des supporteurs blancs chanteraient ces mots des Noirs, la main sur le coeur.
Hommage à deux hommes de Paix : le Président de Klerc et Nelson Mandela.
Ecoutez cet hymne avec recueillement : il signifie tant de choses.

samedi, 08 septembre 2007

L'univers de Montaigne

Selon la formule de ma chère soeur, Bordeaux est la ville des trois grands "M" : Montaigne, Montesquieu et Mauriac.
Montaigne... Même si la ville ne semble pas faire grand cas de son illustre maire, on peut y retrouver ses traces.
Sa maison natale tout d'abord, la famille Eyquem -son véritable patronyme, Montaigne n'étant que le nom de sa terre- possédait tout un pâté de maisons.

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Au moment de sa naissance, en 1533, son père Pierre Eyquem habitait déjà la propriété de Montaigne, acquise par son arrière- grand-père, Ramon. Elle est située à 50 kilomètres de Bordeaux en Dordogne, à Lamothe-Montravel, sur une colline (montagne) qui s'appelait autrefois Saint-Michel-et-Bonnefare mais a été rebaptisée Saint-Michel de Montaigne. Contrairement aux Bordelais, les Périgourdins montrent leur fierté par rapport au grand homme. La propriété vivait déjà du vin et son vignoble est encore exploité. C'est le seul vin que j'ai rapporté même si c'est du Bergerac et non du Bordeaux.
On accède à la propriété par une superbe allée de Cèdres plantés par Pierre Eyquem.
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Le porche d'entrée.
Le château lui-même n'est intéressant que de l'extérieur...
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A l'intérieur il a été modifié dans le style Viollet-Leduc au XIXème siécle c'est-à-dire avec une façade hétéroclite.
Donc le seul intérêt est bien sûr cette fameuse tour dans laquelle il avait installé sa "librairie", sa chambre et son cabinet de travail...
C'est par la chapelle qu'on commence... Désolée, pas de photos ! Pourtant elle est encore dans l'état où l'a connue Montaigne. Au-dessus, sa chambre. Il avait installé entre les deux pièces un conduit pour pouvoir écouter la messe de son lit tant ses crises de calculs étaient douloureuses et fréquentes.
L'essentiel de la tour est bien sûr "La Librairie" qui contenait plus de mille volumes ce qui était considérable pour l'époque. Une partie venait de La Boétie.
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Les livres ont été dispersés, tout de suite après sa mort, par sa fille Éléonore qui s'est vengée de l'indifférence de son père à son égard.
Mais la très grande particularité de la pièce tient dans les solives.
Sur chacune d'elle sont peintes des phrases en grec et en latin qui servaient de point d'appui à la pensée de Montaigne.
Il déambulait en les lisant et les méditant et dictait ses réflexions à son secrétaire assis bureau. C'est ainsi que chaque travée portait des phrases inscrites dans un sens différent de façon à pouvoir les lire quand, arrivé au bout de la pièce, il faisait demi-tour.
J'ai acheté la traduction : beaucoup de citations des philosophes grecs et auteurs latins mais aussi l'Ecclesiaste et Saint-Paul. Lire la Bible à cette époque était le signe de grand modernisme puisque l'Eglise catholique en interdisait la lecture ce qui fut une des causes du protestantisme.

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Dans sa chambre, un objet important : le coffre. Montaigne a beaucoup voyagé en Europe, à cheval... Il adorait monter à cheval car étant petit il souffrait moins de sa taille.
Ce coffre l'a accompagné partout et c'est seulement au XVIIIème siècle qu'on y a retrouvé son journal de voyage dans lequel il notait avec une précision extrême ses appréciations sur tous les endroits où il s'arrêtait, jusqu'au confort des lits. Un guide du routard avant l'heure.
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Une jeune guide passionnée m'a permis de retrouver l'univers de Montaigne mais il me reste à dire pourquoi c'est important de le lire aujourd'hui.
Ce sera pour une prochaine note.

vendredi, 07 septembre 2007

Ces messieurs/dames de chez Google

Vu par hasard sur France 2 un reportage sur Google.
14 000 personnes dans cette entreprise de Californie, fondée par deux jeunes mathématiciens. Google doit son origine a un algorithme très protégé et très secret. Google embauche les meilleurs ingénieurs de la planète, dépense une fortune en recrutement et s'ingénie à les fidéliser.
Tout ça pour orienter des amateurs de porno sur Cyber mamie.
La prochaine note sera sérieuse : sur Montaigne.

jeudi, 06 septembre 2007

Vanille et les mâles

Vanille ne cherche plus de fiancé : Caramel est revenu et se laisse caresser sous le menton !
Il était accompagné d'un copain, jeune hérisson plus petit mais lui très sauvage : pas question de le caresser, il se met en boule.
Les parents adoptifs sont ravis.
Notre quartier va-t-il devenir le paradis des hérissons ?
A moins que tout ce petit monde aille hiberner ailleurs.