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jeudi, 06 avril 2017

Sourire du printemps

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Un hiver difficile...

Décès subit du frère de Roso, beaucoup plus jeune que lui. Quelques petites maladies...

Retour du soleil, étendre son linge dehors fait partie des petits bonheurs du printemps.

Des lectures à partager bientôt.

La vie reprend...

Mais aujourd'hui j'ai .... 70 ans...

lundi, 25 juillet 2016

Baptême anglais

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Demain, embarquement pour l'Angleterre où va avoir lieu le baptême d'Hector notre petit-fils de dix-huit mois. En Albion m'a dit une amie. La famille anglaise est très sympathique mais ce sera compliqué. Les grands-parents de ma belle-fille ont voté le Brexit... Et nous serons les seuls français,  donc obligation de parler anglais... Enfin ce sera pour un jour seulement. Mais si je me débrouille plutôt bien pour parler j'ai beaucoup de mal à comprendre. Là je compte sur Roso qui comprend mieux que moi, oreille de musicien sans doute.

Ceci dit nous serons près de Stradford, la ville de Shakespeare, une ville très agréable au bord de la rivière.

samedi, 12 avril 2014

Adieu Pierre

L'ami poète, Pierre Autin Grenier dont j'ai souvent parlé sur ce blogue est décédé ce samedi 12 avril. Je suis encore dans l'émotion même si cette mort était prévisible. Je lui consacrerai donc une note plus tard...

"Mourir ne dure jamais très longtemps, vivre, guère plus.(...) 

On mène ainsi une vie à grands coups de galoches, ignorant des heures les plus précieuses minutes et que trahir s'avance au moindre souffle des vents. Jeunesse dure, mon amour, l'instant d'un incendie de poubelles ! 

On se retrouvera bientôt ventru à jouer au billard sous les lumières blafardes d'un bistrot de banlieue, avec pour habitude l'aube et ses poivrots apeurés. Chaque matin la mer te prendra dans ses bras avec ses nouveaux vertiges ; il me faudra cesser de fumer...

Enfin un jour tout tremble, la vie elle-même s'inquiète et pour un rien on prendrait froid aux pieds. A petits gestes froissés on court encore vers quelque chose bien sûr, mais déjà les oiseaux dans les arbres et leurs plumes vous laissent indifférents. La mémoire rend méconnaissables les anciens secrets, on meurt de son vivant. Alors vient un soir formidable où l'on s'endort, du sang plein les yeux.

Et pourtant : jamais sais-tu, personne de ceux que j'ai aimés n'est mort."

Jours anciens

2003

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mercredi, 01 janvier 2014

Bonne année 2014

Dimanche 1er janvier

Jour de l'an

Est-ce bien la brise légère qui fait trembler l'eau du lac, ou n'est-ce pas plutôt la vieille coque du voilier bleu, engravée du côté des ajoncs ? Cette soudaine éclaircie dans le sombre du jour, la doit-on au soleil qui perce le silence ou à l'arbre nu dont les branches mortes un instant s'écartent, pour discrètement faire place à un pays plus lumineux ? Et les cailloux blancs, sur le bord du chemin, qu'attendent-ils si patiemment qui ne soit fervente promesse de lointains voyages ?

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C'est à force de mépris pour toutes ces choses insignifiantes d'apparences que nous sombrons dans la folie de l'immédiatement efficace. Vivre requiert alors des tempêtes évidentes, des canicules féroces et des routes sans cailloux, vite tracées à travers plaines et montagnes. Au reste nous n'accordons un seul regard, pressés de l'inscrire au calendrier du temps perdu.

C'est à force de mépris que toutes  ces choses insignifiantes d'apparences que nous sombrons dans la folie de l'immédiatement efficace. Vivre requiert alors des tempêtes évidentes, des canicules féroces et des routes sans cailloux, vite tracées à travers plaines et montagnes. Au reste nous n'accordons un seul regard, pressés de l'inscrire au calendrier du temps perdu.

Au coeur de quelques-uns seulement, l'impérieuse nécessités des choses inutiles d'elle-même s'impose. Ils veillent ; soupèsent l'impondérable et protègent l'éphémère. Ils savent trop, au fond de leur désespoir tranquille, comment s'écroulerait soudainement le monde une fois supprimé tout ce qui ne sert à rien.

Pierre Autin-Grenier

 "Les Radis bleus" 

 

À l'ami PAG

plus particulièrement cette année

je souhaite Joie, Santé et Sérénité.

Avec toute la fidélité de mon amitié.

Mais aussi bonne année à tous...

samedi, 25 mai 2013

Vivement Juin

Il fallait bien que je garde une trace de ce printemps pourri... Mais j'ai quand même pu faire ma confiture fraise-rhubarbe... Car cette année les fruits risquent d'être rares... Heureusement qu'on n'avait pas eu ce temps en 68.

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dimanche, 31 mars 2013

Sexy lamb (suite)

"Le langage primitif chrétien est apparu en rupture avec les messages dominants d'agression, d'oppression. Il réinterprétait de fond en comble les idéaux de pureté et de sainteté du judaïsme cultuel et politique du temple de Jérusalem. Ce langage a très vite parlé plusieurs langues. Il brisait une certaine fatalité religieuse et politique dans une toute petite province d'un empire immense, autoritaire et orgueilleux, mais à la fois tolérant et largement ouvert aux idées, aux influences, aux mélanges. Le christianisme, dans ce monde, témoignait d'une volonté, sinon changer le monde, au moins de ne plus se soucier des pesanteurs du monde. (...) Le christianisme voulait dire qu'en un temps où chaque jour créait son propre nihilisme, il fallait détourner les choses, inventer ailleurs un sens, une voie possible. Difficile à imaginer aujourd'hui tant le christianisme est trop souvent assimilé à une petite officine de défense des valeurs quelles qu'elles soient : la famille, la vertu, la fidélité, la bonté, l'humanisme..."

Frédéric boyer

Sexy lamb

 

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Rembrandt


mercredi, 20 mars 2013

La comète

 Le lundi, j'ai le plaisir de marcher avec un féru d'astronomie : il m'a envoyé ces photos de la comète C 2011 L4 Panstarrs, passée au-dessus de nos têtes le 17 mars... Les  photos sont  d'un de ses amis...C_2011_ L4 Panstarrs_2013-03-15_18h48TU B.Bayle_54fr-1s.JPG

Ce poème dans la veine de Lamartine... Ô lac... mais pour un phénomène céleste...


Bel astre voyageur, hôte qui nous arrives
Des
 profondeurs du ciel et qu'on n'attendait pas,
 vas-tu ? Quel dessein pousse vers nous tes pas ?
Toi
 qui vogues au large en cette mer sans rives,
Sur
 ta routeaussi loin que ton regard atteint,
N
'as-tu vu comme ici que douleurs et misères ?
Dans
 ces mondes éparsdis ! avons-nous des frères ?
T
'ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain ?

Ah !
 quand tu reviendraspeut-être de la terre
L
'homme aura disparu. Du fond de ce séjour
Si
 son œil ne doit pas contempler ton retour,
Si
 ce globe épuisé s'est éteint solitaire,
Dans
 l'espace infini poursuivant ton chemin,
Du
 moins jette au passageastre errant et rapide,
Un
 regard de pitié sur le théâtre vide
De
 tant de maux soufferts et du labeur humain.

 À la Comète de 1861 

 Louise Ackermann 

Voilà... Les scientifiques et les poètes se rejoignent : les uns expliquent, les autres s'émerveillent.Etienne Simian.JPG

Photos : Etienne Simian