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mardi, 03 novembre 2009

J'ai testé la burqa

burqa.jpgC'est bien moi !

Vous n'êtes pas obligés de me croire bien sûr mais j'ai bien essayé la burqa...en Haute-Savoie, entre deux repas de fromages.

De passage chez mon frère, une amie et collègue qui aurait dû repartir à Kaboul lundi dernier. Tous deux travaillent au CICR (Croix-Rouge) au siège de Genève. M. est en mission à Kaboul depuis presque un an : elle revient au pays pour deux semaines tous les trois mois mais cette fois elle a eu peur de repartir. En accord avec son supérieur elle attend la fin de la semaine et verra. Selon  la situation à Kaboul, elle décidera de repartir ou non. Le CICR entretient de bonnes relations avec les talibans que ses médecins soignent : il ne constitue pas une cible mais il n'empêche que le risque des attentats, en particulier ceux opérés par des kamikazes dissimulés sous des burqas, est obsédant.

Donc cette amie qui avait rapporté une burqa m'a permis de l'enfiler

A vrai dire, les sensations sont assez surprenantes voire troublantes. Pas du tout celles que j'aurais imaginées.

Première surprise, on voit moins mal que ce que je pensais : déconseillé quand même de prendre le volant avec.

Devant le miroir, impression bizarre : je me dis que je pourrais aussi  bien passer pour une jeune femme. Et ce n'est pas désagréable comme impression. Voir sans être vue... Cela me fait penser aux masques du Carnaval de Venise et c'est aussi grisant.

Bien sûr, il s'agit d'impressions ressenties et non d'un discours ou d'opinions  en faveur de la burqa essayée tranquillement dans une maison familière.

burqa 2.jpgLa vraie burqa est d'ailleurs ouverte et, dans sa version traditionnelle, qui n'est pas celle imposée par les talibans, elle laisse les mains libres.

On peut  préférer la porter  sexy : c'est toujours la même burqa mais ce n'est pas moi qui la porte !

DSCN1355.JPG

jeudi, 29 octobre 2009

Mon arbre

Quelques jours en Haute-Savoie... Il devrait rester des noix sur mon arbre préféré, ce noyer. Il a été planté il y a trente-quatre, à la naissance d'un de mes neveux. Son père avait fait germer une noix. L'arbrisseau a eu du mal à ses débuts : comme il y avait des vaches dans ce pré, il s'est plusieurs fois fait couper la tête. Aujourd'hui il nous donne des quantités de noix phénoménales.

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Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux

mercredi, 23 septembre 2009

Sport ?

Une image qui risque de faire grincer des dents mais tant pis.

coruse.jpgAujourd'hui, place Bellecour à Lyon, compétition en escarpins.

Il faut parcourir 30m, avec des chaussures de 8cm de haut, le plus vite possible.

La finale est prévue à Paris.

Bien sûr ce n'est plus pour moi et je n'ai pas le temps d'être spectatrice.

Après tout, une performance qui en vaut d'autres.

lundi, 21 septembre 2009

In vino veritas

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à PAG

Moi qui suis née une année de bon vin,

la meilleure du XXème siècle, ai-je toujours entendu dire,

j'ai lu avec plaisir, dans Courrier International,

cet article d'un américain oenophile.

À savourer en cette période de vendanges et de foires aux vins.


"Pourquoi les Français sont-ils aussi doués pour le vin ? L'une des raisons est bien sûr qu'ils en font depuis bien plus longtemps que la plupart des autres peuples. Mais, comme beaucoup d'oenophiles, je suis convaincu que cela tient aussi à la philosophie qui guide leur démarche. C'est sur le concept de terroir que repose le coeur du système viticole français : la théorie selon laquelle le vin est avant tout le produit de l'environnement physique (le sol, le microclimat) dans lequel a poussé la vigne, que trouver le cépage le mieux adapté au sol est le premier pas essentiel pour la production d'un bon vin, et qu'un vin ne doit pas seulement avoir bon goût, mais aussi parler de la terre qui l'a vu naître. Cette idée a pris racine en France au cours du Moyen Age et reste la colonne vertébrale de la viticulture française."

Mike Steinberger  "SLATE"

samedi, 19 septembre 2009

Bougie (2)

flamme_bougie_rouge.jpgPour terminer la semaine à la flamme d'une bougie.

Mehdi, l'ami peintre, Tunisien et de culture musulmane, m'a demandé d'aller allumer pour lui une bougie à la basilique de Fourvière. Il attend avec inquiétude le renouvellement de sa carte de séjour : ça ne va pas de soi, comme on sait. J'ai donc fait pour lui un geste que je n'ai jamais fait pour moi. "Je n'ai confiance qu'en Marie" m'a-t-il dit.

Par un curieux hasard. Hier vendredi, à Fourvière, un car débarquait des Chinois devant la Basilique. À l'intérieur, un prêtre les attendait, qui parle chinois couramment. Nous avons discuté un peu... Il m'a expliqué -ce que je savais déjà- que les Chinois avaient une grande demande de spiritualité. Or à Fourvière, ils se font draguer par les Témoins de Jéovah qui les attaquent par leurs croyances liées au Culte des  Ancêtres. D'où la présence de ce prêtre.

Ainsi en est-il aujourd'hui : les Européens deviennent bouddhistes et les Chinois, chrétiens.

vendredi, 18 septembre 2009

La bougie

La photo et le texte de Bachelard publiés par Louis-Paul m'ont remémoré ce texte de Ponge que j'aime particulièrement.

flamme_bougie_rouge.jpg

La Bougie

La nuit parfois ravive une plante singulière dont la lueur décompose les chambres meublées en massifs d'ombre.
Sa feuille d'or tient impassible au creux d'une colonnette d'albâtre par un pédoncule très noir.
Les papillons miteux l'assaillent de préférence à la lune trop haute, qui vaporise les bois. Mais brûlés aussitôt ou vannés dans la bagarre, tous frémissent aux bords d'une frénésie voisine de la stupeur.
Cependant la bougie, par le vacillement des clartés sur le livre au brusque dégagement des fumées originales encourage le lecteur, - puis s'incline sur son assiette et se noie dans son aliment.

Francis Ponge, Le parti pris des choses Gallimard 1942

vendredi, 03 avril 2009

Rituel du 3 avril

À kl loth

j'aurai essayé.

pour en savoir plus aller sur son blogue

Peut-mieux faire, je sais

mais je me suis contentée des possibilités de H et F

et on dit que l'essentiel est de participer.

 

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