mardi, 10 juin 2008
Sur les bords de la Tamise
Visiter Londres avec mon fils-28 ans-ça vaut presque un match avec Monfils, en tout cas pour moi, qui par souci de coquetterie, n'avais pas mis les confortables baskets nécessairement requises. Bref, les pieds en compote mais ravie quand même.
Temps magnifique ...alors qu'il a été maussade à Lyon tout le week-end. Pauvres Québécois qui n'avaient emporté que des vêtements légers.
L'hébergement fut particulièrement agréable, et je ne peux que remercier les charmantes jeunes femmes du Comité d'entreprise de mon mari qui nous avaient trouvé un hôtel juste en face
Nous n'avions qu'un pont à traverser pour accéder au centre historique.
Première promenade qui nous a conduits à Buckingham où nous avions rendez-vous avec le fils pour la relève de la garde. Surprise. Une foule énorme, beaucoup d'attente-nous resterons deux heures- pour apprendre que c'est la grande répétition d'une parade qui doit se dérouler samedi prochain pour l'anniversaire de la reine. Nous voilà donc badauds basiques à attendre au premier rang derrière une barrière. Ce qui
valait la peine, malgré les jambes lourdes. Je ne résiste pas, je vous montre...
Rectification auprès de chacun des gardes posté le long du parcours pour rectifier de quelques centimètres ceinturon ou sangle du casque
Difficile de dire ce qu'on ressent exactement. Un mélange entre considération pour le maintien de la tradition et une envie de rire pour le côté décalé voire kitch.
Exit le côté "so british" pour le reste du week-end. Début de la visite de Londres par notre fils. Je passe sue les lieux touristiques incontournables. Pour lui Londres c'est plutôt
Camden town où il passe une partie de ses dimanches.
On y rencontre aussi beaucoup de touristes, autant voire plus, qu'à Tower Bridge, près duquel nous avons découvert un lieu inédit
Ces anciens docks du XIXème siècle ont été reconvertis en résidence de luxe avec une marina accueillant des yatchs de millardaires.
Pour le fiston, qui a passé un mois dans l'immeuble du fond sur cette photo, à 900 euros la chambre de six mètres carrés, c'est aujourd'hui dans une banlieue populaire qu'il vit, à vingt-cinq minutes de train quand il n'y a pas d'incidents, dans une co-location à cinq
sa rue
Fin du week-end avec un concert à Trafalgar Square
Grande joie surtout d'avoir passé autant de temps avec le "petit dernier", ce qui ne s'était pas produit depuis aussi longtemps.
Je reviendrai sans doute sur ses impressions à lui.
09:14 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : londres, vive la vie, lyon | Facebook | Imprimer
vendredi, 06 juin 2008
Direction Londres
Ce soir je pars à Londres. Non, ce n'est pas pour aller lui faire la révérence. Mais pour aller voir mon fiston qui travaille et vit là-bas.
C'est vrai que je suis ravie de découvrir son lieu de vie que je ne connais pas encore.
Quelques petites inquiétudes malgré tout.
Pas par rapport à la langue car, malgré les moqueries des deux Alsaciens et néanmoins amis qui ironisent à propos de mon refus du franglais sur leurs blogues, je parle anglais si nécessaire, pour survivre.
Je dirais même qu'avec mon mari nous formons un tandem linguistique de choc
lui comprend et moi je cause.
Lui travaille en anglais, il est à l'aise, mais son naturel taiseux l'empêche de parler hors contexte professionnel.
Moi je ne comprends rien (à l'oral) faute de pratique
mais étant dénuée de complexes
en tout cas dans ce domaine, je parle...
Les inquiétudes sont donc ailleurs.
D'abord les fringues.
A part l'imperméable, que faut-il emporter ? Des vêtements d'hiver ? Mon cher et tendre qui prévoit tous les cas de figures va encore charger notre sac de voyage.
Mais surtout : vais-je survivre à 48 heures de nourriture anglaise ?
J'ai calculé, au moins 5 repas.
Or il se trouve que ma religion de voyageuse m'interdit de goûter à autre chose qu'à la cuisine du pays que je visite. Vais-je déroger pour une fois ?
Précepte que je tiens du grand Montaigne.
"Ma constitution physique et mon goût se plient facilement à tout, autant que chez n'importe qui. La diversité des façons de vivre d'un peuple à un autre ne me touche que par le plaisir de la variété. Chaque usage a sa raison d'être. Que ce soit dans des assiettes d'étain, de bois ou de terre cuite, du bouilli ou du rôti, du beurre ou de l'huile, de noix ou d'olive, chaud ou froid, tout me plaît."...sauf la bouffe anglaise.Dernière inquiétude : Roland-Garros. Si Monfils est en finale, nous ne verrons sans doute pas le match.
Imaginez ma déception si je manque l'exploit de Monfils
pour aller voir mon fils.
Bon, c'est facile...je sais. À lundi donc...si j'ai survécu.07:59 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : vive la vie, londres, lyon | Facebook | Imprimer