mardi, 30 novembre 2010
Règler son compte au passé...
"Il ne faut jamais déterrer le passé... On a déjà bien du mal avec le présent... Il faut laisser le passé en paix. Mon père disait que le présent appartient aux actifs, l'avenir aux penseurs, et le passé aux perdants. Il ne faut pas toucher au passé.
(...) Le passé est un piège. Il n'existe pas dans le monde un seul homme sage pour tirer les leçons du passé. Les hommes n'en tirent que des ennuis."
Tarun J Tejpal
Journaliste, critique littéraire, essayiste indien.
Avec l'avancée en âge la tentation est pourtant grande de regarder du côté du passé. On l'enjolive, lui ajoute de belles couleurs, le trouve réconfortant...
17:16 Publié dans Au jour le jour, D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | Imprimer
jeudi, 25 novembre 2010
Journée de la jupe...
Le 25 novembre donc, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous appelons toutes les françaises à porter une jupe, qu’elle soit crayon, porte feuille, mini, bouffante, plissée…comme un acte de soutien à toutes celles qui subissent le fait d’être née femme.
partout en France, sortez vos jupes, et mettez les !
Cette consigne pourrait me faire sourire...ainsi que d'autres femmes de ma génération. Quand j'étais au lycée, le pantalon était interdit aux filles et c'est le pantalon qui était signe de liberté et d'émancipation...
00:50 Publié dans Au jour le jour, D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook | Imprimer
mardi, 23 novembre 2010
Histoire d'une amitié...
J'ai rencontré Solly pour la première fois en 1989 à Soweto, la célèbre township près de Johannesburg. Il étudiait le français à l'Alliance française. Nous avons eu l'occasion de nous revoir de nombreuses fois car il a séjourné en France à plusieurs reprises. Maintenant il vit au Cap où il est Président de la Chambre de commerce et de l'industrie franco-sud-africaine pour la région du Cap. Il fête l'arrivée du Beaujolais Nouveau tous les ans.
Cela m'a beaucoup touchée même si je ne suis pas dupe de la fameuse réussite marketing du Beaujolais nouveau. Mais cette photo n'aurait même pas été envisageable il y a vingt ans.
23:36 | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook | Imprimer
samedi, 20 novembre 2010
L'automne en Haute-Loire...
Ressourcement en Haute-Loire, une région que j'affectionne particulièrement. La vraie campagne, les brumes le froid déjà... Premières visites de la neige... Et cette Loire sauvage qui le restera jusqu'à son estuaire.
Chamalières-sur-Loire à ne pas confondre avec le pré-carré de Giscard, est une charmante bourgade qui fut un haut lieu de pélérinages. Le village possède une très belle église romane du XIème siècle, très caractéristique de l'art roman auvergnat.
Un prieuré y était attenant à propos duquel on raconte cette histoire très significative et drôle !
On a retrouvé dans le cartulaire du prieuré une plainte des moines qui requéraient (à l'époque on ignorait la pétition ! ) de ne plus manger du saumon tous les jours !
C'est dire comme à cette époque les saumons devaient remonter en abondance le courant du fleuve !
La vue depuis la maison des amis qui nous accueillaient...
09:43 | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | Imprimer
dimanche, 14 novembre 2010
La soeur de Mozart...
Grâce à Michel Grisolia et à Marie-Paule Belle, on savait que Mozart avait une soeur...
Sauf qu'elle ne s'appelle pas Léopoldine mais Anna-Maria surnommée Nannerl.
C'st à elle que René Féret a consacré ce très beau film, "Nannerl, la soeur de Mozart"... Nannerl avait cinq ans de plus que son prodige de frère. Aussi douée que lui et aussi passionnée de musique. Elle composait également malgré l'interdiction qui en était faite aux filles, se cachait derrière la porte pour écouter les leçons de composition prodiguées à son frère par leur père. Il semble même que les compositions signées à quatre ans par le grand musicien aient été de cette soeur. De même les filles n'avaient pas le droit de jouer du violon : le clavecin seul leur était réservé, et le chant. Nannerl pratiquait ces deux disciplines à merveille... La famille Mozart se promenait dans toute l'Europe et c'était au XVIIIème siècle une grande aventure...Le père, Léopold, avide de gloire, exhibait ses enfants dans toutes les Cours royales. Wolfgang au violon et Nannerl au clavecin comme faire-valoir... René Féret raconte une histoire qui se passe à la Cour de France, sous le règne de Louis XV. La famille Mozart est invitée à se produire dans une Cour est en deuil : le Dauphin, Louis de France, père du futur Louis XVI est veuf à dix sept ans. Mélomane et musicien, il invite Nannerl a composer pour lui... Mais elle doit se déguiser en garçon pour leurs rencontres... L'histoire finit mal et Nannerl brûle ses partitions.
Film lent et méditatif laissant toute sa place à la musique. Celle-ci a d'ailleurs été reconstituée par une compositrice dans le style de l'époque puisqu'elle est donnée comme celle de Nannerl. Belles scènes d'intérieur filmées à la bougie. J'ai été étonnée par cette famille Mozart, très soudée, vivant en "cuchon" comme on dit à Lyon. Le père, à la fois pygmalion et protecteur. L'enfant prodige qui dans le film a souvent un côté "sale gosse"... La mère très affectueuse et très aimante... et cette Nannerl, douée, rebelle, incapable de se conformer aux exigences faites aux femmes. D'ailleurs elle ne se mariera que très tard avec un homme âgé. Morte dans la misère, elle a conscré toute sa vie à son père et à son génie de frère. Une famille qui paraît moderne et proche de nous.
22:12 | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | Imprimer
jeudi, 11 novembre 2010
Pour en savoir plus sur la grenouille bleue...
Je ne suis pas très originale avec la publication du poème de Paul Fort au bon forestier.
Un site de poésie l'avait déjà fait, avec une très belle photo également (compétition avec celle de Doume ?) et des explications intéressantes.
Oui, il s'agit bien d'une espèce protégée qu'on rencontre en zoo ou lieux apparentés.
Je vous invite donc ICI.
10:23 | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | Imprimer
lundi, 08 novembre 2010
Chacha fait son cinéma...
Je réédite un ancien billet pour présenter Popcorn, le film de Chacha...
Le pop corn, ou plus précisément le mangeur de Popcorn -crunch ! crunch!- est précisément ce que je déteste au cinéma, raison pour laquelle j'évite les salles commerciales.
Mais il y a un popcorn que j'ai adoré
c'est le court métrage Charlotte Philippe
Un scénario savoureux : en tant que cinéphile, il me comble d'aise. C'est l'histoire d'une étudiante qui, pour boucler son budget, est contrainte de travailler comme caissière dans un cinéma. On voit défiler les clients... Caricaturaux et redoutables les clients. Visiblement l'étudiante ne devait pas imaginer que les habitués des salles obscures pouvaient être aussi désagréables...
C'est drôle et ça fait réfléchir. Les images de popcorn rappellent qu'on est bien dans une salle comme celles que j'évite... Et pourtant les clients vont voir de bons films : comme quoi on peut être c...et cinéphile.
Mais popcorn c'est une histoire d'amitié virtuelle !
Au départ, Chacha, qui raconte d'ailleurs cette histoire.
Chacha, le nom du Doudou (de l'époque) de ma petite-fille m'avait attirée sur son blogue. Il y a au moins deux ans.
Elle fréquente alors le mien où elle rencontre Michèle Laurence. : géniale avec ses faux-ongles, sa balayette et ses escarpins.
Tournage du film. Apparemment, tout le monde s'est bien amusé. Oui mais il manque un monteur-son. Un petit courriel à Charlotte lui glisse que mon neveu, Louis, est monteur-son et se partage entre F3 à Marseille (fan de l'OM le Louis) et Paris ...Le voilà embarqué dans l'aventure de Popcorn (crunch! crunch!)
Qui doute encore de la réalité des relations virtuelles ?
10:17 | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | Imprimer