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vendredi, 28 septembre 2012

Qu'en penserait Darwin ?

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Je vous laisse méditer ayant peu de temps pour bloguer ! 

à bientôt

samedi, 15 septembre 2012

Le tin derri (Arrière-saison)

C'est le temps de paix qui suit la récolte. On peut s'asseoir sur le vieux banc sans appréhension pour le lendemain, laisser son esprit aller où il veut, contempler la montagne sans avoir à y deviner les prémices de l'orage, se donner au vent qui tout à coup s'est fait sage, comme s'il voulait s'excuser d'avoir tant fait de peur que de mal.

 

-Tu viens te coucher ? dira la femme.

- Attends un peu !

A-t-elle bien compris que dans le soir qui tombe, un corps endolori s'abandonne ?Il faut ne rien dire , ne rien penser, ne rien répondre... Le chaume ne regrette pas ses épis, l'arbre ne souviendra bientôt plus de ses feuilles... L'oiseau lui-même s'est tu : il sait, lui, que le moment est court entre l'été et l'hiver, qu'il faut savourer ce moment béni où on peut être personne pour une fois, fermer les yeux sans dormir, écouter sans entendre, être fou avec lucidité, ivre sans boire, heureux sans joie, amoureux sans amour...

 

 

Bernard-Dominique Lacroix

 

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lundi, 10 septembre 2012

Le doute est au coeur de la spiritualité

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Plus je vieillis, plus je doute... Compte-tenu de mon âge avancé, cela n'est pas sans m'inquiéter. Où sont donc passées les belles, fières et parfois arrogantes certitudes de mes vingt ou trente ans ? Heureusement une exposition prochaine à Lyon dans un lieu d'art que j'aime, car il se distingue des galeries habituelles, devrait nous rappeler  que le doute est indispensable au cheminement de la vie. Michel Durand, prêtre et commissaire de cette exposition le confirme : "la spiritualité et le doute sont inséparables." Montaigne en avait fait le coeur de sa philosophie et il savait de quoi il parlait : en ces temps de guerres de religion c'est au nom des certitudes que les hommes s'entretuaient. Pour moi le doute n'exclut pas les convictions, au contraire ! C'est parce qu'on a des convictions qu'on cherche  la meilleure manière de les mettre en pratique...

Donc je me rassure : le doute n'est pas lié à la sénilité... peut-être à La Sagesse.

Vernissage Jeudi 13 septembre

à 18 heures.

Galerie Confluences Saint-Polycarpe

25 rue Leynaud (entrée rue Mermet)

Lyon

mercredi, 05 septembre 2012

A perdre la raison...

Les réalisateurs belges ont vraiment le génie du cinéma réaliste.

Dès le début de"A perdre la raison"  de Joachim Lafosse, dès le générique noir et blanc comme un faire-part mortuaire, dès la première image où des cercueils blancs sont embarqués dans la soute d'un avion après qu'une femme a murmuré sur son lit d'hôpital "il faut les enterrer au Maroc", on sait qu'il s'agit d'une tragédie.

Inspiré d'un fait-divers , l'histoire retrace la descente aux enfers d'une jeune femme sensible et très fragile qui commet l'irréparable sous l'emprise d'une terrible dépression. Son interprète, Emilie Dequenne, mérite largement ce premier prix d'interprétation féminine qu'elle a obtenu à Cannes. Et pourtant plus de la moitié du film se passe dans une ambiance "tout va bien". Les événements familiaux s'enchaînent mariage, naissances, vacances dans un bonheur apparent. Le film bascule dans l'horreur, on le sait et on l'attend. Une petite musique funèbre vient ponctuer cette progression. La mort approche, elle devient palpable. 

"La famille est le lieu de toutes les violences" nous avait dit un animateur du festival de cinéma de La Salette à propos du film "Incendies". Pour Joachim Lafosse c'est particulièrement vrai... Elle est introduite par un homme au-dessus de tout soupçon : médecin aisé -formidable Niels Arestrup- il ne fait que le bien... Il adopte un jeune Marocain, aide et protège. Le problème ainsi posé est celui du bienfaiteur... Jusqu'où peut aller un bienfaiteur sans devenir destructeur ? A la sortie du cinéma j'ai échangé quelques impressions avec une spectatrice qui avait vu dans ce personnage un homme de pouvoir pervers. Pour moi c'est peut-être plus complexe. En tout cas on peut s'interroger sur le besoin de pouvoir qui anime la volonté de faire le bien...

On sort du film KO mais il vaut la peine.

 

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mardi, 04 septembre 2012

Un an déjà...

Ce jour est désormais pour moi celui d'un double anniversaire... Celui de mon mariage mais hélas aussi l'anniversaire du décès de Yves le capitaine de l'Utopie... 

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Yves était mort dans la dignité et la lucidité...

Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. "

Alfred de Vigny

La mort du Loup

lundi, 03 septembre 2012

Dans la famille G., le petit-fils...

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Après Madame G., j'évoque son petit-fils... Marc Berthoumieux qui porte très haut la musique de l'accordéon et l'a sortie de son ghetto populaire considéré ringard par certains...Pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous invite à l'écouter.

Ressemblance certaine avec sa grand-mère... L'inoubliable Madame G.


samedi, 01 septembre 2012

Qui connaît ?

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Hier soir je suis allée écouter un concert donné par un choeur et orchestre spécialisé dans la musique du XIXème siècle que j'aime particulièrement. C'est une musique lyrique qui me touche. Dans la crypte de la Basilique de Fourvière c'était particulièrement prenant. Au programme, il y avait le Requiem de Théodore Gouvy que j'ai ainsi découvert...Très belle oeuvre qui prend aux tripes ! Qui connaît ? Je vais essayer d'en trouver un enregistrement car il n'en existe, semble-t-il, qu' un seul.