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vendredi, 25 décembre 2009

Au temps des joujoux...


On vient d'éteindre la lumière
Bébé succombe à son sommeil
Mais les joujoux très en colère
Dans leur placard tiennent conseil

Les joujoux font grève, ils en ont assez
D'être tracassés et fracassés
Le ballon qu'on crève
La poupée qu'on bat
Son lassés des jeux et des combats

Le pompier n'a plus d'échelle
Le tambour est plein de trous
Le cheval n'a plus de selle
Et l'auto n'a plus de roue
Mais ils se soulèvent contre cet enfant
Il va voir comment on se défend

Le placard entrouvre sa porte
Ça grince un peu, ma foi tant pis
Et voilà que les joujoux sortent
Sautant sans bruit sur le tapis

Les joujoux discutent pour savoir comment
Ils vont préparer leurs armements
Pour mener la lutte un chef est nommé
C'est un vieil indien tout déplumé

Le pompier fourbit sa lance
Le tambour bat le rappel
Le cheval déjà s'élance
Le moment est solennel
Quittant leur cahute ils forment les rangs
Le mot d'ordre étant : "mort au tyran" !

Le chef a dit marchons en ordre
Vers celui qui nous démolit
Pour le griffer et pour le mordre
Nous grimperons aux draps de lit

Mais l'enfant sommeille
Tendre et gracieux
Comme un chérubin tombé des cieux
Devant ces merveilles, les joujoux surpris
Se sont arrêtés tout attendris

Le pompier dit : "Tout de même
Un bébé c'est bien gentil"
Le tambour dit :"Moi je l'aime"
Alors ils sont repartis

Quand l'enfant s'éveille
Vers huit heures un quart
Les joujoux sont tous
Dans le placard !

 


samedi, 19 décembre 2009

Bonnes fêtes à tous

Trêve des confiseurs oblige, pause pour ce blogue.

Quelques jours dans un gîte du Pilat, dans la Loire...si nous arrivons à bon port !

 

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Et surtout ne manquez pas d'écouter ce vieux cantique revisité façon gothique.

 

Envoyé par un de mes neveux : j'avoue que j'adore !

vendredi, 18 décembre 2009

Noël avec Louis-Paul

Ce matin j'ai reçu mon premier cadeau de Noël, que je me suis offert car, selon le dicton populaire, "on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même."

C'est le livre de photos de Louis-Paul, "de mer à monts".

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Louis-Paul est un ami de la blogosphère et un visiteur régulier de ce blogue.

Photos en noir et blanc qui reflètent complètement la sensibilité de Louis-Paul aux images de la vie quotidienne. Un regard plein de tendresse et de douceur, jamais blasé... C'est bon à prendre en ces temps difficiles où chacun essaie de grapiller les petits bonheurs là où il peut les prendre.

On peut le trouver à La Baie des Anges, Maison d'Édition-Cote D'Azur ou sur Amazone, en étant patient !

mardi, 15 décembre 2009

Comme un mardi, suite du lundi

Arrivée de mon bus à Perrache. À la sortie de la gare, côté place Carnot, un jeune homme m'interpelle.

Lui : madame, pouvez-vous me donner votre ticket de bus ?

Moi : sans problème...

Lui : ce n'est pas pour ce que vous pensez, j'ai un abonnement...

Moi : mais ça m'est bien égal !

Lui : c'est pour me faire un embout de cigarette.

Moi (genre la vieille qui ne s'en laisse pas compter) Et qu'est-ce qu'il y a dans cette cigarette ?

Lui : je vous assure madame, que du tabac...

Moi : de toute façon ça ne me regarde pas, je ne suis pas flic.

Et le voilà qui me montre son tabac déjà préparé dans le papier à rouler et m'explique que la fumée fait plus d'effet...

Une discussion s'enchaîne. C'est un jeune breton-pensée émue à Myster- venu trouver du travail à Lyon. "Bien sûr, rien ne vaut la Bretagne (Les Côtes d'Armor) mais Lyon c'est bien. J'ai déjà plein d'amis."

Je le quitte pour être à l'heure aux Xanthines.

Moralité du lundi énoncée un mardi :

Pour commencer la semaine avec le moral, mieux vaut rencontrer un jeune Breton qu'un lyonnais vieux con.

lundi, 14 décembre 2009

Comme un lundi...

Petite discussion entre voisins, ce matin,  à l'arrêt du bus. Il fait froid, rien de tel pour engager une conversation. Le monsieur, genre papi vraiment papi. Moi emmitouflée jusqu'au nez.

Lui : quelle horreur ce froid, l'an dernier à cette époque j'étais aux Antilles.

Moi : silence poli qui laisse venir.

Lui : c'était en plein pendant le mouvement de la Guadeloupe. Quels racistes ces Antillais, ils nous détestent.

Moi : (timidement) Essayez Cuba, c'est la même région du globe et l'ambiance est extra, les Cubains charmants...

Lui: oui, peut-être, mais ils ne parlent pas français. Et passer plus plus de trois jours dans un pays où on ne parle pas français, je ne supporte pas.

Moi : (enhardie et conciliante) Allez au Sénégal ou en Mauritanie : on parle français et la température est idéale en cette saison.

Lui : (furieux) Mais ça ne va pas ! Les Negros  et les "Niaque", les Jaunes, jamais je n'irai chez eux. Et d'abord ils sont sales.

Fin de l'échange entre voisins à l'arrêt d'un bus le lundi matin.

Cher monsieur, allez donc à Nice où Dominique se fera une joie de vous accueillir cet hiver.

 

dimanche, 13 décembre 2009

Une votation peut en cacher une autre

Alsacop m'ayant interrogée, sur un autre blogue, à propos des Suisses et de la "racaille", j'ai beaucoup de plaisir à lui répondre, car la votation des Genevois qui avait motivé cette campagne xénophobe, a elle, connu au contraire une résultat positif.

Explication.

On a beaucoup entendu parler en France de la votation contre les minarets. Cette votation concernait toute la Suisse. Le résultat de ce référendum a scandalisé, à juste titre. Toutefois, l'analyse du scrutin a montré que ce vote contre les minarets avait été massif dans la Suisse allemande et plus particulièrement les vallées de montagne les plus reculées.

Ce vote n'a pas été majoritaire à Genève,  ville très internationale et cosmopolite. Ni en Suisse francophone.

Ce même dimanche a eu lieu une autre votation qui ne concernait que le canton de Genève. Les Genevois devaient se prononcer pour ou contre le CEVA, projet de RER entre  la gare de Cornavin, à Genève, et la gare d'Annemasse. Cette votation avait provoqué une campagne du parti d'extrême-droite, l'UDC opposé au  CEVA, contre les travailleurs frontaliers, avec ce slogan : "non à la racaille d'Annemasse."

Les Genevois n'ont pas suivi. Ils ont au contraire approuvé la construction du CEVA qui sera financé, pour plus de la moitié, par la Suisse.

Les Genevois ont compris leur intérêt. Les travailleurs frontaliers, avec ou sans ce train, continueront de passer chaque jour la frontière provoquant matin et soir des kilomètres de bouchons sur les routes.

Ils sont ainsi les premiers pénalisés par l'absence de transport, en commun efficaces.

D'autre part ils sont eux-mêmes de plus en plus nombreux à habiter en France grâce aux accords bilatéraux. D'où leur intérêt pour ce train rapide qui assurera la liaison de 16 kms en vingt minutes.

Bravo au maire d'Annemasse qui s'est beaucoup battu sur ce dossier. Le seul maire socialiste de Haute-Savoie !

 

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mardi, 08 décembre 2009

Identité

"Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité."

François Mitterrand