mercredi, 22 juin 2011
Fête de clôture
Le bistrot des Xanthines ferme, mais ce n'est pas dans la morosité...
Ce vendredi 24 juin, à partir de 18 heures, on fait la fête, avec musique, jeux d'écriture et cocktails rafraîchissants... N'oubliez pas de venir faire la fête...
Les 25, 26 et 27 juin de 15 heures à 18 heures.
braderie... La vaisselle, les meubles, le matériels seront vendus.
33 rue de Condé
Lyon
08:53 Publié dans Chronique lyonnaise, Xanthines | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | Imprimer
lundi, 06 juin 2011
Dernière fois...
Aujourd'hui j'ai poussé pour la dernière fois la porte des Xanthines comme bénévole. Fin juin, le bistrot sera fermé. Il aurait fallu repartir sur un bail locatif de trois ans : or nous n'avons pas, financièrement, les reins assez solides. Si nos animations du vendredi soir fonctionnent bien, le passage durant la semaine est insuffisant. Il faut payer le loyer durant l'été alors que le bistrot est fermé pendant deux mois. Ajoutons une lassitude des bénévoles dont le nombre s'est réduit.
Pas de regret pour cette nouvelle tentative, même si nous n'avons pas eu la même réussite qu'au cours Albert Thomas. Nous avons remis à neuf un local, cohabité avec des flics, reçu des amis mais aussi des gens paumés... Je n'ai pas eu beaucoup de monde le lundi et j'ai pourtant eu l'occasion d'avoir une réelle appréhension en voyant entrer certains clients... Des hommes seuls, qui avaient besoin de discuter.
C'est aussi ça tenir un café, expérience passionnante.
Une dernière fête sera organisée vendredi 24 juin mais je serai déjà partie.
18:59 Publié dans Au jour le jour, Chronique lyonnaise, Xanthines | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : lyon | Facebook | Imprimer
lundi, 04 octobre 2010
Comme un lundi...
Samedi, Forum des associations pour le 7ème arrondissement de Lyon. Peu de monde ! Tous à la manifestation ? Le beau temps ?
J'étais au stand de l'École des Grands-Parents.
L'occasion de rencontrer les élus de Lyon... Si Gérard Colomb passe très vite, Jean-Louis Touraine, son premier adjoint, prend le temps de discuter avec une grande simplicité... Il nous raconte quel genre de grand-père il est mais aussi ce qu'il doit à son propre grand-père.
Un bon moment aussi avec les jeunes élus qui diffèrent de leurs aînés : plus spontanés, plus enthousiastes...
Sandrine, Sarah, Romain... Une petite trentaine chacun et des convictions... Qu'ils les conservent le plus longtemps possible.
En ce début de semaine il y a du nouveau aux Xanthines... Il y a deux ans, l'entrée, c'était ça... Une façade pourrie par les fuites d'eau, que de gentils tagueurs nous avaient personnalisée...
Après deux années acharnées de réclamations menées par Sylviane, notre présidente, enfin une façade neuve.
Et maintenant aux Xanthines,
c'est ça !
L'envolée de tasses est de Brigitte, notre artiste "maison"...
Le reflet est bavard !
Vous avez droit au véhicule des flics
à la fenêtre du commissariat d'où ils nous surveillent
et à l'ombre de votre obligée en train de prendre son cliché.
Nous avons même une belle enseigne.
21:31 Publié dans Chronique lyonnaise, D'une génération à l'autre, Xanthines | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | Imprimer
lundi, 27 septembre 2010
Premier concert de l'année aux Xanthines...
Les concerts reprennent aux Xanthines et le premier a été presque improvisé d'où l'absence de publicité.
Vendredi 24 septembre c'était donc, et c'est inhabituel dans ce bistrot, de la musique de chambre avec instruments et répertoire de musique baroque. Ce couple de jeunes musiciens nous a permis de découvrir la viole de gambe d'une part (ancêtre de la contrebasse) et théorbe d'autre part, de la famille du luth.
Rappel : tous les vendredi aux Xanthines, à 19 heures, c'est un apéritif festif, avec ou sans animation.
Cette année 2010/2011 sera décisive pour le bistrot. En juillet, prochain nous arrivons à échéance d'un bail de trois ans. Et à cette date il nous faudra prendre une grande décision: continuer ou fermer. Car c'est difficile. Nous ne sommes pas dans une rue de passage donc seuls quelques clients réguliers, trop rares, et surtout nos animations nous font vivre... Mais il faut assurer les mois de fermeture d'été... Clients réguliers... Nous en avons eus cette dernière quizaine dont nous nous serions bien passé : les flics du commissariat d'en face. Trois fois ils sont venus contrôler que nos papiers étaient bien en règle. Des braquages lourds ont eu lieu à Lyon ces derniers jours. Et que fait la police nationale ? Ses représentants contrôlent les "mamies" d'un bistrot du commerce équitable, avec en prime la goujaterie de l'un d'eux : "y'a que des vieilles ici."
10:42 Publié dans Chronique lyonnaise, Coups de coeur, Xanthines | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : lyon, musique, bistrot | Facebook | Imprimer
mercredi, 28 avril 2010
L'Afghan et le Pakistanais...
Pas de déception aux Xanthines le 26 avril après la discussion du livre d'Atik Rahimi, "Synghé Sabour"... Ce fut d'ailleurs une belle occasion de croiser réflexion virtuelle et réflexion réelle puisque Dominique a participé aux échanges et que j'ai utilisé, pour introduire le livre, le billet de Dasola.
Raison pour laquelle je ne présenterai pas ce roman qui a fait l'unanimité chez les participantes. Livre dur, violent, éprouvant. Femme victime qui se libère et comment ! Le dénouement nous a interrogées... Certaines n'ont pas cru à la réalité de cette double mort, comme dans une tragédie antique... Mais une soignante du groupe a donné une explication plausible : si ce n'est pas possible de sortir ainsi d'un coma, on peut supposer que l'homme a feint... Écriture superbe, avec une montée en puissance qui tient en haleine durant toute la lecture, est l'appréciation revenue souvent... Tout le monde également a été d'accord avec la remarque de Dasola : oui, cela ferait un texte de théâtre magnifique. La soignante du groupe, qui avait eu l'expérience d'accompagnement de fin de vie, a témoigné qu'il n'était pas exceptionnel que les proches d'un mourant dans le coma, se libèrent ainsi de secrets dans une confession ultime.
Le hasard de mes lectures a fait que j'ai découvert en même temps deux écrivains, issus de pays proches et avec des parcours de vie parrallèles. Atik Rahimi et Nadeem Aslam dont j'ai parlé à propos de "La vaine attente". Ils sont de la même génération, nés dans les années soixante. Le premier est afghan, le second pakistanais. Tous deux, issus de familles occidentalisées, ont dû fuir leur pays pour raison pilitique et se sont réfugiés, très jeunes en Europe. Rahimi en France et Aslam en Angleterre. Tous deux écrivent dans la langue de leur pays d'adoption... Et tous deux dénoncent l'obscurantisme de sociétés si étouffantes qu'elles en sont inhumaines.
De Nadeem Aslam, plus intéressant encore que la "Vaine attente" est "La cités des amants perdus" que je viens de terminer. Le livre a obtenu un prix littéraire renommé en Grande-Bretagne. Il décrit la vie de la communauté pakistanaise dans une banlieue de Londres. Le roman s'ouvre avec l'évocation d'un crime d'honneur contre deux amants qui se sont aimés sans être mariés. Il se poursuit avec la vie de ces familles qui conservent leurs valeurs ancestrales, incapables de comprendre la société européenne, la rejetant autant qu'elles sont rejetées par elle. Des coutumes où les femmes sont enfermées, violées, surveillées, maltraitées... Comment ne pas évoquer un fait-divers récent qui défraie actuellement la chronique en France ? Trop facile d'incriminer le gouvernement d'instrumentaliser une affaire... En banlieue de Lyon, c'est le maire communiste de Vénissieux André Gérin qui a tiré la sonnette d'alarme. Lisez "La cité des amants perdus" pour comprendre de quelle vigilance on doit faire preuve...
22:37 Publié dans Chronique lyonnaise, Coups de coeur, Passages vers..., Xanthines | Lien permanent | Commentaires (10) | Facebook | Imprimer
vendredi, 26 mars 2010
Discussion autour d'un livre
La prochaine rencontre autour d'un livre des Xanthines est prévue
lundi 26 avril à 17 heures 30
pour parler du roman de Atiq Rahimi
écrivain afghan
"Pierre de patience"
Prix Goncourt 2008.
Merci à ceux qui l'auraient lu
de communiquer ici
remarques, analyses, impressions...
23:27 Publié dans Chronique lyonnaise, Xanthines | Lien permanent | Commentaires (20) | Facebook | Imprimer
mardi, 02 mars 2010
Causons bouquins
Aux Xanthines
La prochaine rencontre autour d'un livre
aura lieu le lundi 22 mars à 17 heures 30
On causera du livre
"La nuit, la neige"
de Claude Pujade Renaud
Comme je n'ai pas encore lu ce livre choisi par Dominique, je vous propose un résumé d'éditeur.
Deux femmes qui ne se sont jamais vues se croisent un soir de décembre 1714, dans un château en Castille.
L'une, Anne-Marie des Ursins, toute-puissante auprès du roi Philippe V d'Espagne, est venue accueillir l'autre, Elisabeth Farnèse, nouvelle épouse du souverain, encore inconnue de lui. La nuit, la neige, une escorte, un carrosse dans lequel il faut s'engouffrer et qu'à vive allure on mène vers la France : en quelques instants d'une entrevue sans témoin, la reine a signifié à Anne-Marie des Ursins sa disgrâce.
L'exil commence - et avec lui l'obsédant va-et-vient de la mémoire. Depuis Gênes où elle trouve refuge, Anne-Marie tente de comprendre les raisons de sa chute. A Madrid, dans le glacial palais de l'Alcazar, Elisabeth fait l'apprentissage de son métier d'épouse et de reine. Mariages, enfantements, plaisirs choisis ou obligés du pouvoir... Requises dans ce qu'elles ont de plus intime, des femmes donnent ici leur version singulière de l'Histoire.
Avec cet ample roman, Claude Pujade-Renaud pourrait bien rendre à la politique sa plus exacte dimension : celle des coeurs, passions, caractères...
À tous ceux qui auraient lu ce livre et habitent loin de Lyon, je propose d'envoyer leur analyse soit en commentaire soit par courriel.
17:34 Publié dans Xanthines | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | Imprimer