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jeudi, 02 juillet 2015

Amitié virtuelle, amitié éternelle...

1623703_10203118278215060_2122123558_n.jpgAlsacop devenu Alsa, un de mes premiers amis de la blogosphère est parti.

Au-delà des nuages, des blogues, de sa famille.

Vraiment parti.

Il s'appelait Mario dans la vraie vie.

Je l'ai connu ainsi que Doume, mes deux amis alsaciens, fin 2006.

Je savais qu'il était lourdement handicapé, en fauteuil roulant à l'extérieur, avec deux béquilles dans sa maison.

La blogosphère heureusement est un territoire où le fauteuil est inutile. Avec Yves, Noelle, Doume, Alsa nous avions, initiée par Yves, suivi une Transate virtuelle sur un bateau que nous avions baptisé l'Utopie. Yves aussi soignait un cancer et il est parti lui aussi.

Des décennies de  souffrance et de lutte. Un magnifique combattant Mario.

Des heures de travail sur son corps, au quotidien, pour rester tonique. Et il l'était parfaitement tonique. Plus tonique dans son fauteuil que certains  valides sur leurs deux jambes.

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Je peux l'écrire   car je l'ai rencontré chez lui il y a juste un an. Avec Roso nous avions eu l'opportunité d'un séjour en Alsace en juin 2014.

Alsa et Doume nous avaient accueillis, ainsi que leurs épouses, de façon splendide et chaleureuse. Nous avions fêté leurs deux anniversaires car tous deux sont né en juin.

 

Cette année  Mario est parti  en soins palliatifs juste après ce nouvel anniversaire.

Son dernier séjour à l'hôpital.

J'avais publié le très beau texte qu'il avait écrit sur une journée à l'hôpital car il en avait connu beaucoup.

Adieu donc Alsa, Adieu Mario : ami virtuel et ami réel.

Quel réconfort de t'avoir rencontré l'an dernier.

Amitié virtuelle, amitié réelle dont il me restera une image charnelle.

 

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Photo prise et envoyée par Doume

 

 

 

dimanche, 07 juin 2015

Ecrire ou fabriquer ?

Hier j'étais à Paris pour une rencontre nationale sur les  Grands-Parents. Cette rencontre pompeusement baptisée colloque n'était à mon avis, qu'une opération de com, complètement opposée à ce que nous faisons à Lyon dans notre association : un vrai travail de réflexion.

Parmi les intervenants il y avait Alexis Jenny qui a obtenu le prix Goncourt il y a quelques années pour un pavé mal construit, mal écrit et fort ennuyeux.

Au demeurant c'est un Lyonnais.

Il était invité à parler de sa relation avec son grand-père. Beaucoup de banalités mais avec un point intéressant : il a été élevé par une mère soixante-huitarde, une vraie, c'est à dire née dans les années 50, qui a envoyé promener la religion. Mais lui a retrouvé le goût du spirituel au contact de son grand-père.

Mais si je parle de lui ce n'est pas pour cette raison.

En évoquant  ses livres, il a répété à plusieurs reprises : j'ai fait ce livre où les livres que j'ai faits.

On peut pointer deux choses… La pauvreté du vocabulaire : souvenez-vous des exercices de français de l'école primaire où on devait trouver un verbe plus précis au  verbe "faire".

Deuxième point, peut-être le plus important, cela indiquerait qu'un livre aujourd'hui se fabrique et ne s'écrit plus. Pendant sa prise de parole je me suis répété "il va bien finir par l'employer ce mot écrire". mais pas une seule fois.

L'acte de publier un livre, de le fabriquer,  est devenu complètement indépendant, déconnecté, de l'acte d'écrire.

J'aime beaucoup cette formule de Xavier Pattier, écrivain peu connu mais que j'aime beaucoup.

Il écrit, je cite de mémoire : "Il y a des auteurs de livres qui ne sont pas des écrivains et des écrivains qui n'ont jamais publié de livres."

D'ailleurs c'est ainsi que je considère pour moi l'acte d'écrire : une discipline du quotidien comme celle de marcher ou de courir qui n'a d'autre vertu que de m'entretenir intellectuellement, moralement et spirituellement.

Même si ce n'est pas trop visible sur ce blogue.

 

 

 

jeudi, 28 mai 2015

Pensée du jour...

"Aujourd'hui est une fête parce que c'est un jour comme les autres. Chaque jour où nous pouvons nous voir de nos yeux est une fête. Parce que le jour viendra où nous n'aurons plus d'yeux pour nous voir ni de mains pour nous toucher."

Zoé Oldenbourg 

"Réveillés de la vie"

samedi, 02 mai 2015

L'homme de Cromagnon

Souvenirs, souvenirs...

Avec les copains, anciens scouts, à l'entrée de la caverne réplique de la grotte Chauvet, nous avons remporté un certain succès en entonnant cette chanson très populaire dans notre jeunesse… J'aime bien le dernier couplet ! 

 

 

jeudi, 19 mars 2015

Il est mort le poète

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Bernard Lacroix que j'ai souvent cité sur ce blogue est décédé hier. Pendant le printemps des poètes. Il était poète mais pas seulement. Il avait constitué un musée exceptionnel, mémoire de notre région.  La collection Lacroix, acquise par le Département de la Haute-Savoie en 2001, représente l’un des plus importants témoignages de la vie quotidienne et artisanale des habitants de l’arc alpin.

Elle comprend plus de 17000 objets, tous réunis par Bernard Lacroix tout au long de sa vie. Collectionneur donc, mais aussi poète, artiste peintre et sculpteur, il a passé la majeure partie de sa vie à Fessy, dans le Chablais.

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Mais ce sont les mots du poète que je retiens aujourd'hui.

 

"Le poète

C'est celui qui rit pour ceux qui ne rient pas,

Qui pleure pour ceux qui ne pleurent pas.

 

Le poète

C'est celui qui porte la joie

Et la croix des autres..."

 

vendredi, 13 février 2015

De Tino Rossi à Violetta

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J'ai dix ans.

Je termine l'école primaire dans ma petite école de campagne.

Événement familial pour ma soeur et moi : notre cousine la plus proche se marie en région parisienne. Ce sont nos grands-parents qui sont chargés de nous conduire en train à cette fête. On a même droit au wagon-restaurant au cours du voyage : je me souviens encore d'une nappe blanche et d'un repas qui m'avait paru délicieux. Chez les cousins tout nous éblouit, ma soeur et moi, mais on se moque de notre accent.

Heureusement pour la cérémonie nos robes de cortège sont aussi jolies  que celles des autres petites filles et nos complexes s'envolent.

J'ai encore l'image de ma cousine, très belle, de son mari, très beau, dansant magnifiquement ensemble. 

Cette noce fastueuse -malgré le divorce qui suivit quelques années plus tard- restera comme le souvenir   d'une incursion dans un autre monde, un souvenir inoubliable.

Pendant ce séjour mes grands-parents nous ont emmenées toutes les deux voir "Méditerannée" dans le temple de l'opérette, "Le Chatelet". Le chanteur soliste était Tino Rossi.

Pour nous petites savoyardes qui n'avions vu d'autres spectacles que ceux de la salle paroissiale de notre village, nouvel éblouissement. Décors somptueux, costumes scintillants, ballets fascinants… 

Autre temps autres spectacles… 

Ma petite-fille de dix ans a assisté récemment au concert de  Violetta, l'idole des petits-filles d'aujourd'hui. Rien à voir avec l'opérette romantique et Tino Rossi.

Je lui souhaite de conserver à mon âge le même souvenir d'émerveillement.

 

 

Voilà un passage mon cher Doume tu as eu raison de me secouer...

jeudi, 01 janvier 2015

Belle année 2015

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Que cette belle Ethiopienne

vous transmette

mes meilleurs voeux 

de bonheur, de santé

et une marche en beauté

vers 2015