dimanche, 11 août 2013
Le voyage que je n'ai pas fait...
Cette année, en juin, Roso est parti seul en voyage, seul avec un petit groupe d'amis... Destination l'Islande. Je ne l'ai pas accompagné dans ce pays qui l'attirait depuis longtemps. Quant à moi, un pays dont le seul intérêt est la beauté des paysages ne me motive pas... Il faut dire aussi que les conditions de voyage à la Paul-Émile Victor ne me tentaient guère... Une semaine de randonnée avec des gués à passer pieds-nus dans une eau à 0°, ce n'est pas trop pour moi, de même que les deux semaines à quatre dans un camping-car. Je préfère dormir sous les tentes mauritaniennes. Je l'ai donc attendu à Lyon... Les photos m'ont suffit... Et le compte-rendu d'une copine du groupe m'a confortée dans l'idée que j'avais eu raison.
Donc, des photos de Roso !
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samedi, 03 août 2013
Vacuité du monde
Entendu ce jour alors que nous sommes écrasés par la chaleur estivale. Un texte connu mais qui perturbe, dérange, étonne, interroge... Un texte qui colle mal avec le monde dans lequel on vit...
Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.
Quel avantage revient-il à l'homme de toute la peine qu'il se donne sous le soleil?
Une génération s'en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.
Le soleil se lève, le soleil se couche; il soupire après le lieu d'où il se lève de nouveau.
Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.
Toutes choses sont en travail au delà de ce qu'on peut dire; l'oeil ne se rassasie pas de voir, et l'oreille ne se lasse pas d'entendre.
Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
S'il est une chose dont on dise: Vois ceci, c'est nouveau! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés.
On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.
Moi, l'Ecclésiaste, j'ai été roi d'Israël à Jérusalem.
J'ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c'est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l'homme.
J'ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.
Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.
J'ai dit en mon coeur: Voici, j'ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de science.
J'ai appliqué mon coeur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j'ai compris que cela aussi c'est la poursuite du vent.
Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.
L'Ecclesiaste 1, 1-18
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dimanche, 16 juin 2013
Le Beaujolais vert
Le Beaujolais ? C'est une région de vins... Célèbre dans le monde entier grâce au phénomène médiatique du Beaujolais nouveau. Et pourtant il existe toute une partie de la région, moins connue, recouverte de forêts... C'est le Haut-Beaujolais ou Beaujolais vert... J'ai eu l'occasion de le découvrir récemment. On est en moyenne montagne, à 700 mètres d'altitude.
Les rhododendrons étaient en fleurs...
19:48 Publié dans Au jour le jour, Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook | Imprimer
jeudi, 30 mai 2013
Théorie du genre
Une page de polémiques, celle contre le mariage des homosexuels, semble tournée... Mais comme on ne peut rester, dans notre bon pays de France sans un objet de controverse, voilà qu'on risque de s'attaquer à une théorie dont je ne suis pas sûre de connaître les tenants et les aboutissants : la théorie du genre.
Je livre donc au dossier cette remarque, ô combien enrichissante, proférée par ma petite-fille hier mercredi, jour des grands-parents.
Alors qu'elle nous racontait tous les événements de sa classe de CM2, elle en est arrivée à nous parler de son voisin de table.
"Il est pénible car il parle tout le temps : c'est un vrai pipelet."
Très pédagogique, son grand-père la reprend en lui faisant remarquer que "pipelette" était un nom toujours féminin.
Étonnement de la demoiselle.
Et pourquoi papi ?
Silence embarrassé du papi : c'est comme ça, on ne sait pas pourquoi...
Et pourtant ! Vérification faite, "pipelet" existe bien au féminin mais dans son sens étymologique : celui de concierge...
La mise à jour sera pour mercredi prochain !
09:38 Publié dans Au jour le jour, D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | Imprimer
samedi, 25 mai 2013
Vivement Juin
Il fallait bien que je garde une trace de ce printemps pourri... Mais j'ai quand même pu faire ma confiture fraise-rhubarbe... Car cette année les fruits risquent d'être rares... Heureusement qu'on n'avait pas eu ce temps en 68.
17:13 Publié dans Au jour le jour, Image du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | Imprimer
mercredi, 03 avril 2013
Printemps enfin !
Enfin le printemps à Lyon : le vrai, avec douceur, soleil... Reprise des randonnées, du jardinage... Donc pauses prévisibles pour ce blogue !
Photo Marité Benoît
Randonnée du 1er Avril 2013
à Vaulx-le-Milieu en Isère
11:54 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook | Imprimer
dimanche, 31 mars 2013
Sexy lamb (suite)
"Le langage primitif chrétien est apparu en rupture avec les messages dominants d'agression, d'oppression. Il réinterprétait de fond en comble les idéaux de pureté et de sainteté du judaïsme cultuel et politique du temple de Jérusalem. Ce langage a très vite parlé plusieurs langues. Il brisait une certaine fatalité religieuse et politique dans une toute petite province d'un empire immense, autoritaire et orgueilleux, mais à la fois tolérant et largement ouvert aux idées, aux influences, aux mélanges. Le christianisme, dans ce monde, témoignait d'une volonté, sinon changer le monde, au moins de ne plus se soucier des pesanteurs du monde. (...) Le christianisme voulait dire qu'en un temps où chaque jour créait son propre nihilisme, il fallait détourner les choses, inventer ailleurs un sens, une voie possible. Difficile à imaginer aujourd'hui tant le christianisme est trop souvent assimilé à une petite officine de défense des valeurs quelles qu'elles soient : la famille, la vertu, la fidélité, la bonté, l'humanisme..."
Frédéric boyer
Sexy lamb
Rembrandt
08:42 Publié dans Au jour le jour, D'une génération à l'autre, Image du jour | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | Imprimer