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vendredi, 24 mai 2013

Le temps du grand Georges...

Georges Moustaki c'est d'abord un souvenir personnel puisque c'est l'accompagnement de ses chansons que Roso grattait sur sa guitare quand je l'ai connu... en 1968. Notre préférée n'est d'ailleurs pas Le Métèque mais "Ma Liberté." J'aime aussi beaucoup "Le temps de vivre". Pour moi elle représente l'esprit soixantehuitard tant décrié aujourd'hui, le vrai...

À Cîteaux, il y a le silence mais aussi le temps d'une qualité particulière. Les journées sont pourtant bien remplies et pourtant  on vit avec lenteur, dans le calme, sans s'encombrer de tout ce qui nous  bouscule dans la vie quotidienne... 

Le temps de vivre... Pour Doume qui devrait le retrouver bientôt...

 

mardi, 07 mai 2013

Le silence à Cîteaux

Lu récemment ce passage du récit "Ponce Pilate" de Roger Caillois.

"La récompense est rarement à la hauteur des sacrifices consentis. De la sorte, ceux-ci conservent leur valeur mais aussi leur rareté. Chacun se décourage,  adopte peu à peu une conduite plus prudente, plus égoïste. Il laisse se détériorer en lui une intransigeance qu'il ne recouvrera jamais plus. Il continue d'en ressentir le besoin. Beaucoup cherchent alors dans l'art ou dans quelque raffinement extérieur, des substituts destinés à leur donner le change. Ils espèrent y trouver l'équivalent de la pureté et ou de la perfection, de l'absolu qui les avaient d'abord séduits dans un domaine plus secret et plus exigeant. Ils s'imaginent poursuivre désormais un idéal parallèle dans un univers étanche, exempts de sursauts, de périls, de confusions, où il n'est plus nécessaire de se désavouer ni de payer de sa personne. Un tel repli apparaît d'ordinaire comme le fruit de la sagesse et de l'expérience, mais le coeur n'est pas dupe."

Voilà bien formulé un de mes sujets de préoccupation...

Ce que je prends pour tolérance, sagesse, n'est-t-il pas un repli confortable pour assurer la tranquillité de mes vieux jours ? Faut-il vraiment se battre jusqu'à son dernier

souffle ?

Je vais avoir le temps d'y réfléchir pendant quatre jours à l'Abbaye de Cîteaux. Dans le silence, loin de ce vacarme actuel stérile et pollueur, qui brouille les esprits et les consciences.

 

citeaux_vie_commune.jpg

Très belle réflexion sur le silence découverte sur le blogue de

Pierre-Marie ABADIE

 


jeudi, 25 avril 2013

Pause ?

Bien sûr il y a le printemps

la vie dehors, les déplacements, les activités mises en veille l'hiver...

Mais cela n'explique pas tout de mon silence.

En fait des circonstances familiales m'incitent à fréquenter davantage les blogues familiaux dont je ne me lasserai jamais à dire l'intérêt.

Je réédite donc en partie une vieille note...

Dans le dialogue intergénérationnel qui est une de mes préoccupations,  je tiens à souligner  l'intérêt  des blogues familiaux.
Ma nièce a créé le premier pour prendre le relais d'un journal familial devenu poussif... J'ai créé ensuite celui de ma propre famille : ces blogues sont verrouillés bien entendu.
C'est un lien très sympathique puisque toutes les familles d'aujourd'hui connaissent leur diaspora... Echanges de nouvelles, liens, photos, invitations passent désormais par nos blogues.

mercredi, 10 avril 2013

Grande cause nationale

Je suis à  l'UNAFAM. C'est une association de parents et de proches de personnes souffrant de maladies psychiques. Actuellement l'association lance une campagne pour que la santé mentale soit grande cause nationale en 2014. Merci de la soutenir en signant cette pétition.

Ce petit film dure moins de deux minutes...

mardi, 09 avril 2013

Mort d'une guerrière

mercredi, 03 avril 2013

Printemps enfin !

Enfin le printemps à Lyon : le vrai, avec douceur, soleil... Reprise des randonnées, du jardinage... Donc pauses prévisibles pour ce blogue ! 

Vaulx-le-Milieu 2013 04 01 (2).JPG

Photo Marité Benoît

Randonnée du 1er Avril 2013

à Vaulx-le-Milieu en Isère


dimanche, 31 mars 2013

Dernier jour de mars

Il me revient en mémoire ce délicieux poème d'Alfred de Musset, appris à l'école primaire...

 

A la mi-carême

Le carnaval s'en va, les roses vont éclore ; 
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon. 
Cependant du plaisir la frileuse saison 
Sous ses grelots légers rit et voltige encore, 
Tandis que, soulevant les voiles de l'aurore, 
Le Printemps inquiet paraît à l'horizon.

II

Du pauvre mois de mars il ne faut pas médire ; 
Bien que le laboureur le craigne justement, 
L'univers y renaît ; il est vrai que le vent, 
La pluie et le soleil s'y disputent l'empire. 
Qu'y faire ? Au temps des fleurs, le monde est un enfant ; 
C'est sa première larme et son premier sourire.

III

C'est dans le mois de mars que tente de s'ouvrir 
L'anémone sauvage aux corolles tremblantes. 
Les femmes et les fleurs appellent le zéphyr ; 
Et du fond des boudoirs les belles indolentes, 
Balançant mollement leurs tailles nonchalantes, 
Sous les vieux marronniers commencent à venir.