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dimanche, 09 mars 2014

Du blogue, mes blogues, nos blogues...

Je déserte ma blogosphère et je l'ai déjà dit.

J'ai l'impression parfois que la communauté qui s'était créée s'est en partie dispersée... J'ai participé à l'exode, je le regrette et pourtant...

... et pourtant : j'en suis à la création de mon huitième blogue.

Ce petit dernier, est réservé à un groupe d'amis que je ne connais pas pour la plupart... Un de mes amis très proches, en voyage en Inde avec son épouse, a fait un AVC à Goa, juste avant de reprendre l'avion. Désarroi de son épouse qui s'est retrouvée seule à faire face, rejointe quelques jours plus tard par un de ses fils. Les deux  fils, en France, ont été submergés d'appels téléphoniques et de courriels. Le blogue a donc permis de réunir tous ceux qui s'inquiétaient de la santé de Serge, toujours dans le coma, de transmettre des nouvelles plus facilement qu'individuellement.

Les blogues sont les témoins de nos tranches de vie : ainsi celui des Xanthines que je n'ai pas eu à coeur de supprimer et qui traîne encore quelque part...

J'en ai deux chez un autre hébergeur dont j'ai oublié jusqu'au code d'accès.

J'ai créé celui de mon ami poète, Bernard Lacroix mais c'est ma soeur qui le fait vivre.

Je voudrais insister sur l'intérêt des blogues familiaux dont j'ai déjà parlé. Quand une famille, surtout nombreuse, est dispersée, le blogue devient "une maison de famille virtuelle" -formule de ma soeur- qui permet de se retrouver et d'échanger sur plusieurs générations.

Mais c'est piégeux.

On peut s'engueuler autour d'une table après un repas bien arrosé, cela ne laisse pas de traces...

Il n'en est pas de même avec l'écrit.

Surtout quand on s'exprime de manière approximative dans le genre "je me comprends, je n'avais pas voulu dire ça." Là, ça peut être saignant. 

Mais c'est passionnant.

Depuis janvier j'ai publié sur le blogue familial des lettres échangés entre mes grands-parents qui s'étaient fiancés  en 1914, à la date exacte de chaque lettre. Sachant qu'ils se marieraient en mai et que mon grand-père serait tué en novembre de la même année, c'est émouvant... et on a l'impression que c'était hier...

Je blogue donc toujours... malgré les apparences ! 

jeudi, 27 février 2014

Printemps

printemps-couv.jpgJ'ai la chance d'habiter à côté de l'ENSATT qui a quitté la rue Blanche à Paris pour s'installer à Lyon. J'essaie de ne pas manquer les spectacles proposés chaque année par les étudiants. Actuellement une pièce très intéressante, écrite par Carole Thibaut, est donnée par la promotion Vaclav Havel, pièce écrite spécialement pour eux.Texte très actuel qui met en scène un groupe de jeunes gens, dans une petite ville de France qui se connaissent depuis l'école primaire.  Cité en pleine déliquescence, "glissement" dit l'auteur. Il s'agit pourtant de choisir sa vie et ses amours. La pièce commence avec la profession de foi d'une jeune fille : "Je suis libre. Je peux faire ce que je veux. "Mais toute la pièce montre le contraire, le conditionnement social, les histoires lourdes, les préjugés. Regard très lucide mais très pessimiste en particulier sur l'amour impossible... "Il manque l'espérance" disait une spectatrice  en sortant. Beaucoup de fraîcheur  dans l'interprétation des apprentis comédiens même si c'est encore un peu scolaire... Mise en scène impressionnante : on ne fait pas dans le minimalisme à l'ENSATT et on peut se demander si les étudiants, comédiens et techniciens, retrouveront un jour dans leur vie professionnelle de telles possibilités de réalisation.

Mais quel bonheur d'assister à une démonstration de passion pour le théâtre.

 

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La promotion Vaclav Havel

 

lundi, 03 février 2014

Comme un lundi...

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lundi, 13 janvier 2014

Projet Mandrin

Vous avez tous croisé sur ce blogue une amie fidèle, belle et rebelle, femme de théâtre d'une très grande générosité : Michèle Laurence. Avec son compagnon Jean-Max Peteau, elle participe à la réalisation d'un film sur Mandrin qui sera tourné en Savoie.

 

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Je vous invite à visiter le Blog officiel du projet Mandrin.

vendredi, 10 janvier 2014

Le temps qui passe

Ah! Si l'on pouvait ainsi

Conserver pour toujours

Les couleurs de la vie!


Mais l'hiver va bientôt

Desserrer son étreinte


Il ne restera des fleurs

Que quelques traces

Insipides et douteuses.


Il en est de même de la jeunesse

Que le temps qui passe entraîne

Dans un tourbillon illusoire


Et puis en rejette

Petit à petit

Les restes dérisoires.


Les souvenirs s'éteignent


Mais à quoi bon les mots :

On n'a plus besoin de comprendre!



Bernard Lacroix, Redoux


 

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J'ai pu récupérer cette photo de Bernard Lacroix, poète paysan, poète chablaisien également peintre et musicien.  que je cite souvent.

Je vous invite à visiter le site qui lui est dédié. 



mercredi, 08 janvier 2014

Le Cap Vert

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Le Cap Vert est un ensemble de plusieurs îles : nous étions sur celle de Sao Vincente… L'île de Césaria Evora dont la ville principale Mindello, est la seconde du Cap Vert… L'aéroport porte le nom de la Diva aux pieds nus, comme on l'appelait.

J'ai été assez étonnée par ma découverte de cette île : bien que située près du Sénégal elle est fort peu africaine et m'a fait plutôt penser à Cuba, avec les maisons de couleur de type coloniale. Pour le reste le paysage montagneux est très aride.

La population est particulièrement accueillante tout en étant réservée et discrète, pas du tout exubérante. Le  niveau d'instruction est  supérieur à celui des pays africains. Et ô merveille le français est beaucoup parlé, même dans la rue...

 

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Césaria Evora a popularisé "la morna", musique capverdienne très nostalgique. La chanson la plus connue est "Sodade".


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La maison de Césaria Evora à Mindello

mercredi, 01 janvier 2014

Bonne année 2014

Dimanche 1er janvier

Jour de l'an

Est-ce bien la brise légère qui fait trembler l'eau du lac, ou n'est-ce pas plutôt la vieille coque du voilier bleu, engravée du côté des ajoncs ? Cette soudaine éclaircie dans le sombre du jour, la doit-on au soleil qui perce le silence ou à l'arbre nu dont les branches mortes un instant s'écartent, pour discrètement faire place à un pays plus lumineux ? Et les cailloux blancs, sur le bord du chemin, qu'attendent-ils si patiemment qui ne soit fervente promesse de lointains voyages ?

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C'est à force de mépris pour toutes ces choses insignifiantes d'apparences que nous sombrons dans la folie de l'immédiatement efficace. Vivre requiert alors des tempêtes évidentes, des canicules féroces et des routes sans cailloux, vite tracées à travers plaines et montagnes. Au reste nous n'accordons un seul regard, pressés de l'inscrire au calendrier du temps perdu.

C'est à force de mépris que toutes  ces choses insignifiantes d'apparences que nous sombrons dans la folie de l'immédiatement efficace. Vivre requiert alors des tempêtes évidentes, des canicules féroces et des routes sans cailloux, vite tracées à travers plaines et montagnes. Au reste nous n'accordons un seul regard, pressés de l'inscrire au calendrier du temps perdu.

Au coeur de quelques-uns seulement, l'impérieuse nécessités des choses inutiles d'elle-même s'impose. Ils veillent ; soupèsent l'impondérable et protègent l'éphémère. Ils savent trop, au fond de leur désespoir tranquille, comment s'écroulerait soudainement le monde une fois supprimé tout ce qui ne sert à rien.

Pierre Autin-Grenier

 "Les Radis bleus" 

 

À l'ami PAG

plus particulièrement cette année

je souhaite Joie, Santé et Sérénité.

Avec toute la fidélité de mon amitié.

Mais aussi bonne année à tous...