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samedi, 15 mars 2014

Où est passé le nain jaune ?

Retour d'une semaine en Haute-Savoie et en famille... Famille élargie d'ailleurs, huit enfants pour sept adultes. 

Du ski bien sûr -plus pour moi !- mais aussi de "l'avant" et de "l'après" ski... Jusqu'à cette année, l'occupation de ces temps était assez rituelle : un peu de devoirs scolaires, à doses homéopathiques, les douches et surtout les jeux de société.

Aux dernières vacances passées ensemble, à Toussaint ce n'est pas vieux,  le jeu de société qui avait triomphé était le nain jaune. Jeu ancien et intergénérationnel, inventé en Lorraine en 1760.

Cette année, plus de nain jaune ni d'autres jeux de société d'ailleurs. 

Si  les parents ont sauvegardé les séances scolaires, les jeux de société ont été remplacés par les "tablettes" dans les chambres. Certes tranquillité pour les parents auxquels, nous, les vieux, nous ne nous sommes bien gardés de faire des remarques, mais

quelle tristesse ! 

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vendredi, 14 mars 2014

Sylvain et Sylvette

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Mon ami Doume exprime sa nostalgie par rapport à la bande dessinée de notre enfance, Perlin et Pinpin...

Pour moi ce serait, et du même auteur Maurice Cuvillier, Sylvain et Sylvette.

J'ai lu quelque part que ces deux héros en sabots, créés en 1941, auraient été représentatifs de l'idéal Travail, Famille, Patrie en particulier pour le retour à la nature...

Mais le retour à la nature d'autres l'ont célébré plus tard et qui n'étaient pas pétainistes ! 

J'adorais cette BD.

Ces deux enfants qui, par leur ingéniosité, arrivaient toujours à bout des redoutables compères, des  animaux terrifiants, devaient calmer mes angoisses d'enfants. Certes, on était dans les fameux stéréotypes : c'est toujours Sylvain l'intelligent qui trouve les bonnes solutions. Sylvette c'est la gentille, la petite maman...

Mais je crois qu'en fait, ce qui me plaisait le plus dans cette BD c'est que ces deux enfants se débrouillaient si bien sans leurs parents : et ça, c'est une autre histoire ! 

dimanche, 09 mars 2014

Du blogue, mes blogues, nos blogues...

Je déserte ma blogosphère et je l'ai déjà dit.

J'ai l'impression parfois que la communauté qui s'était créée s'est en partie dispersée... J'ai participé à l'exode, je le regrette et pourtant...

... et pourtant : j'en suis à la création de mon huitième blogue.

Ce petit dernier, est réservé à un groupe d'amis que je ne connais pas pour la plupart... Un de mes amis très proches, en voyage en Inde avec son épouse, a fait un AVC à Goa, juste avant de reprendre l'avion. Désarroi de son épouse qui s'est retrouvée seule à faire face, rejointe quelques jours plus tard par un de ses fils. Les deux  fils, en France, ont été submergés d'appels téléphoniques et de courriels. Le blogue a donc permis de réunir tous ceux qui s'inquiétaient de la santé de Serge, toujours dans le coma, de transmettre des nouvelles plus facilement qu'individuellement.

Les blogues sont les témoins de nos tranches de vie : ainsi celui des Xanthines que je n'ai pas eu à coeur de supprimer et qui traîne encore quelque part...

J'en ai deux chez un autre hébergeur dont j'ai oublié jusqu'au code d'accès.

J'ai créé celui de mon ami poète, Bernard Lacroix mais c'est ma soeur qui le fait vivre.

Je voudrais insister sur l'intérêt des blogues familiaux dont j'ai déjà parlé. Quand une famille, surtout nombreuse, est dispersée, le blogue devient "une maison de famille virtuelle" -formule de ma soeur- qui permet de se retrouver et d'échanger sur plusieurs générations.

Mais c'est piégeux.

On peut s'engueuler autour d'une table après un repas bien arrosé, cela ne laisse pas de traces...

Il n'en est pas de même avec l'écrit.

Surtout quand on s'exprime de manière approximative dans le genre "je me comprends, je n'avais pas voulu dire ça." Là, ça peut être saignant. 

Mais c'est passionnant.

Depuis janvier j'ai publié sur le blogue familial des lettres échangés entre mes grands-parents qui s'étaient fiancés  en 1914, à la date exacte de chaque lettre. Sachant qu'ils se marieraient en mai et que mon grand-père serait tué en novembre de la même année, c'est émouvant... et on a l'impression que c'était hier...

Je blogue donc toujours... malgré les apparences ! 

jeudi, 27 février 2014

Printemps

printemps-couv.jpgJ'ai la chance d'habiter à côté de l'ENSATT qui a quitté la rue Blanche à Paris pour s'installer à Lyon. J'essaie de ne pas manquer les spectacles proposés chaque année par les étudiants. Actuellement une pièce très intéressante, écrite par Carole Thibaut, est donnée par la promotion Vaclav Havel, pièce écrite spécialement pour eux.Texte très actuel qui met en scène un groupe de jeunes gens, dans une petite ville de France qui se connaissent depuis l'école primaire.  Cité en pleine déliquescence, "glissement" dit l'auteur. Il s'agit pourtant de choisir sa vie et ses amours. La pièce commence avec la profession de foi d'une jeune fille : "Je suis libre. Je peux faire ce que je veux. "Mais toute la pièce montre le contraire, le conditionnement social, les histoires lourdes, les préjugés. Regard très lucide mais très pessimiste en particulier sur l'amour impossible... "Il manque l'espérance" disait une spectatrice  en sortant. Beaucoup de fraîcheur  dans l'interprétation des apprentis comédiens même si c'est encore un peu scolaire... Mise en scène impressionnante : on ne fait pas dans le minimalisme à l'ENSATT et on peut se demander si les étudiants, comédiens et techniciens, retrouveront un jour dans leur vie professionnelle de telles possibilités de réalisation.

Mais quel bonheur d'assister à une démonstration de passion pour le théâtre.

 

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La promotion Vaclav Havel

 

lundi, 03 février 2014

Comme un lundi...

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lundi, 13 janvier 2014

Projet Mandrin

Vous avez tous croisé sur ce blogue une amie fidèle, belle et rebelle, femme de théâtre d'une très grande générosité : Michèle Laurence. Avec son compagnon Jean-Max Peteau, elle participe à la réalisation d'un film sur Mandrin qui sera tourné en Savoie.

 

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Je vous invite à visiter le Blog officiel du projet Mandrin.

vendredi, 10 janvier 2014

Le temps qui passe

Ah! Si l'on pouvait ainsi

Conserver pour toujours

Les couleurs de la vie!


Mais l'hiver va bientôt

Desserrer son étreinte


Il ne restera des fleurs

Que quelques traces

Insipides et douteuses.


Il en est de même de la jeunesse

Que le temps qui passe entraîne

Dans un tourbillon illusoire


Et puis en rejette

Petit à petit

Les restes dérisoires.


Les souvenirs s'éteignent


Mais à quoi bon les mots :

On n'a plus besoin de comprendre!



Bernard Lacroix, Redoux


 

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J'ai pu récupérer cette photo de Bernard Lacroix, poète paysan, poète chablaisien également peintre et musicien.  que je cite souvent.

Je vous invite à visiter le site qui lui est dédié.