Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 12 mars 2013

Printemps des poètes...

med-Visoflora-feuille-de-tilleul-a-grandes-feuilles-646.jpgDes tilleuls graves au feuillage à peine défroissé par les vents d'avril, certains soirs nous arrive doux et léger, l'écho rebondissant de nos dix-sept ans. Peinture de temps anciens, source d'une lumière secrète dont la blancheur vient accuser l'ombre du jour finissant.

Se peut-il que l'on ait tant marché en vain, que cette heure sonne si creux ; les forêts, les oiseaux, n'avaient donc nul besoin de nous ? Les fontaines jaillissantes jamais ne nous ont questionnés ? Et la vie mouvementée du monde -manèges et musiques !- ainsi s'est passée sur le seuil de la porte, sans que l'on en sache rien !

Alors survient bien vite l'heure cruelle et sans pitié qui nous trouve, dérisoires, tout occupés à éplucher dans la cuisine des échalotes en pleurant. L'oubli et l'inutile nous emportent.

Pierre Autin-Grenier

Les radis bleus

 

 

lundi, 11 mars 2013

Je la salue...

Je ne sais pas si je peux la faire figurer au milieu des radis bleus mais je la salue...

Une voix, un personnage.

Adieu madame...


Printemps des poètes...

"L'assiette ébréchée, sur la table,

dit plus à propos de la mort

que mille paroles de philosophe."

Pierre Autin-Grenier

"Les radis bleus"

assiette.jpg

dimanche, 10 mars 2013

Printemps des poètes...

"Il y a quelque chose d'inépuisable et d'inachevé dans tout poème. Quelque part un mot console ou épouvante, surprend parfois ; mais toujours fait signe et nous appelle. Invite à poursuivre l'immobile voyage.

ancienne_lessiveuse.JPG

Surgit soudain l'idée du sang, sans qu'on puisse l'attribuer en bonne raison au poème seul. Ou bien s'exhale une odeur ancienne de buanderie, qu'accompagne aussitôt le souvenir de vieilles lessiveuses en ferblanterie. D'autres fois, c'est un ciel du même bleu que la nostalgie qui doucement se découvre, et vous porte à rêver...

 

Ainsi  le lecteur affranchi peut-il prendre sa propre part à l'existence même du poème. Parce que loin de contraindre et d'enfermer dans le mot, la poésie -toujours- tient les portes de la vie larges ouvertes."

Pierre Autin-Grenier

"Les radis bleus"

samedi, 09 mars 2013

Printemps des poètes...

Le printemps des poètes commence aujourd'hui. Je vous propose de le passer avec Pierre Autin-Grenier et ses "Radis bleus".

C'est un journal poétique... dont je publierai des extraits tous les jours mais pas nécessairement ceux du jour ! 

"Le poète bricole dans l'essentiel.

Pierre Autin-Grenier

Les Radis bleus"

jeudi, 07 mars 2013

Retour du Chablais...

Un de mes cousins m'a rappelé cette petite histoire chablaisienne peut-être  inventée mais qui illustre une réalité intéressante. Les paysans de Haute-Savoie ont eu relativement tôt des salles de bains. Dans les années 60, nous avions presque tous une salle de bains dans mon village alors qu'à Paris il en manquait encore beaucoup. Je me souviens avoir séjourné enfant dans un appartement parisien relativement cossu mais avec un cabinet de toilette sans eau.

Ces aménagements sanitaires pour les ruraux avaient été encouragés par le Génie rural qui subventionnait l'installation des salles de bains...

Mais ce qui décourageait les inspecteurs du Génie rural, c'est que si les paysans avaient de belles baignoires, ils continuaient de faire leurs besoins dans des cabanons au fond du jardins.

D'où l'anecdote... Un inspecteur visite une ferme...

---Parfait, dit le technicien ! Vos toilettes sont pourtant toujours au fond du jardin ! Allons voir ça !....
.....Parfait, on n'y voit aucune mouche, rien à dire.---
"Oh, bien sûr que non", dit le fermier, "c'est midi, à c't'heure-ci, elles sont toutes sur la table de la cuisine !"

 

Toilettes-au-fond-du-jardin.jpg


vendredi, 01 mars 2013

Vacances d'hiver

Les vacances de février pour la famille c'est...

DSCN1426.JPG

 

Et pour moi c'est...

DSCN1521.JPG

où je penserai à Natacha S

Trente minutes de voiture entre les deux endroits :

il est pas beau mon Chablais ?