mardi, 27 mars 2007
Je pars en voyage...
Demain je pars en Chine pour trois semaines : ce sera mon quatrième voyage avec l'association de Culture chinoise à laquelle j'appartiens.
Je passerai à Lhassa le cap de la soixantaine.
De quoi amortir le choc...
Nous prendrons le nouveau train pour le Tibet : 24 heures de train pour découvrir le plateau tibétain.
Je vais peut-être vérifier le conseil de Li Yi-chan :
(pour être riche)
"Quand la mère du maître de maison ne croit pas en Bouddha."
Retour le 15 avril : j'espère avoir trouvé dans les temples boudhistes l'inspiration pour mon bulletin de vote du 22 avril. En tout cas je vais échapper à quelques semaines de campagne électorale.
A bientôt à tous. Prenez soin de vous...
Rosa
07:25 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (15) | Facebook | Imprimer
dimanche, 25 mars 2007
Nouveau monde
Tel devrait être, en français, le titre du très beau film franco-italien, sorti sous le titre "Nuovomondo" et traduit (bêtement) par Golden door....
Film sur la migration des paysans siciliens qui rêvent le nouveau monde des Amériques et se retrouvent après une traversée épique dans une gare de triage : à la porte du nouveau monde on exclut les vieux et les simples d'esprit.
Emigration choisie.
Réflexion sur toutes les migrations avec des valises pleines de rêves et des arrivées dans une foire aux mariages forcés.
15:45 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook | Imprimer
vendredi, 23 mars 2007
Beijing
Quand je dis que les Français ne connaissent pas la Chine...
Ce matin j'ai entendu sur France Inter, notre radio de "référence" et pour moi de préférence, Nicolas Demorand parler de Beijing comme d'une ïle au sud de la Chine...
Difficile d'admettre qu'un présentateur de ce niveau, sur une Radio de ce niveau, ignore le nom chinois de la capitale de la Chine... Mais aussi arrogance typiquement française de continuer à utiliser Pékin, nom dont nous avons baptisé cette capitale.
09:03 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | Imprimer
jeudi, 22 mars 2007
Histoire de fils...
On a un fils...Adulte dit-il. Il part découvrir le vaste monde. Il fait le fier. Condescendant et protecteur avec sa mère "maman, tu n'y connais rien...Ne va pas sur Internet, c'est dangereux pour toi"
Hier soir : le fils au téléphone depuis Londres
"maman ! Tu étais où...Ton portable était fermé ! J'ai essayé de te joindre toute la journée...
J'ai perdu ma carte bleue, il faut absolumentque tu m'envoies de l'argent par Western Union"
C'est mon fils !
20:50 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | Imprimer
mardi, 20 mars 2007
Richesse assurée
S'efforcer d'acquérir et réduire ses besoins
Se rendre compte des arts ; étendre ses connaissances par l'étude.
Constamment passer en revue les affaires domestiques.
Ne pas s'adonner au vin et aux femmes.
Ne pas manquer de régler ses dettes.
Quand les esclaves, hommes et femmes, sont habiles dans les travaux de l'agriculture et du tissage.
Dormir la nuit et se lever tôt.
Faire à la maison l'élevage des six sortes d'animaux domestiques.
En agriculture ne pas manquer la saison favorable.
Le moment venu faire la récolte et engranger.
Quand les enfants sont d'un seul coeur.
Quand la mère du maître de la maison ne croit pas en Bouddha.
Quand toutes les femmes de la maison sont en bon accord.
Ne pas être ennemi du simple et du frugal.
Avoir l'inventaire de ses biens.
Accumulant des petites quantités en constituer une grande.
Pour acheter ou vendre ne pas manquer le moment pportun.
Ne pas gâcher les objets utiles.
Li Yi-chan
Lettré du Xème Siècle.
N'ya-t-il pas encore des vérités bonnes à prendre ?
23:17 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (14) | Facebook | Imprimer
lundi, 19 mars 2007
Photos de famille
A l'occasion de mes flâneries sur les blogues, je regarde, j'apprécie et j'admire les superbes photos, cadeaux de nos amis blogueurs...
Et pourtant !
Les photos qui m'émeuvent le plus sont les photos de familles.
Ces photos modestes qu'on cache dans les albums comme si elles n'avaient rien à dire. C'est tellement vrai que je peux être touchée par des photos de famille de gens que je ne connais pas, comme ceux qui pleurent aux enterrements d'inconnus : si, si ça existe !
La photo de famille arrête le temps, généralement sur des instants heureux. Certes à les regarder dans des moments difficiles, on peut y arrimer sa souffrance et détester les revoir. Mais on peut aussi se souvenir que le bonheur à croisé notre route et qu'il n'y a pas de raison pour qu'il ne revienne pas.
Jeter un coup d'oeil aux photos de ceux qui nous ont précédés c'est se dire qu'ils ont eux aussi connu des périodes noires et qu'ils en sont sortis.
Donc regarder des photos de famille, quand on est dans un tunnel, c'est retrouver la lumière en les suivant comme le petit poucet avec ses cailloux.
09:10 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | Imprimer
samedi, 17 mars 2007
Allez les Verts...
Le prof, nous le savons tous, est d'abord un comédien.
L'entrée dans une salle de classe, c'est notre lever de rideau. Notre rôle, nous le connaissons par coeur mais parfois il faut improviser pour s'adapter au public.
C'est ce que j'ai dû faire, une année, avec une classe réputée difficile. Tout le monde détestait cette classe et je n'en ai jamais su la raison. C'est une classe que j'adorais.
Donc cette classe d'électrotechniciens et sans aucune fille avait pour particularité (nous sommes à Lyon) de comporter un groupe important de fervents supporteurs de l'OL. Repérage vite fait au nombre d'écharpes bleues et rouges autour du cou, quelle que soit la température. Or, grâce à l'homme de ma vie qui lit "L'Equipe" tous les jours et à mes fils, amoureux du ballon rond, j'ai un minimum de culture footballistique. C'est ainsi qu'avec cette classe redoutée de collègues, j'eus un jour l'inspiration, convoquant mes vieux souvenirs de la grande époque de Saint-Etienne (années 70) où j'adorais les Verts, de me déclarer supporteur des Verts, encore en seconde division.
Stupeur générale...
Mais respect quand même... On est fidèle...
Et voilà le rôle que j'ai dû jouer durant une année scolaire...
Les élèves m'attendaient chaque lundi matin dans le couloir pour me commenter les matchs du week end. J'avais bien entendu révisé rapidement avant de partir et les buts saisis aux infos me permettaient de broder des analyses.
Il n'empêche que je suis ainsi arrivée àles faire étudier et j'étais la seule à les défendre dans les conseils de classe.
Seul problème : ma réputation de supporteur des Verts a fait le tour du lycée et je n'ai pu quitter mon rôle en fin d'année. Il m'a collé jusqu'à mon départ en retraite.
08:50 Publié dans Souvenirs de prof | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook | Imprimer