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mercredi, 31 décembre 2008

Pour en finir avec 68...

Les tâches ménagères inévitables en cette période de fêtes et de réunions familiales m'ont empêchée

de faire une note sur "notre" mai 68 pour clore une année d'évocation. Ces événements "nous" ont marqués, c'est aussi simple que ça et les critiques n'y feront rien.

Je vous convie donc à découvrir le billet de Louis-Paul, original et plein d'émotion...contenue.

Merci à lui.

11:12 Publié dans mai 68 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : mai 68, lyon, 2009 |  Facebook |  Imprimer

lundi, 02 juin 2008

On n'en parle plus

Clôture de ma catégorie "mai 68" dont j'ai reclassé les notes ailleurs.

Merci à Ki Loth qui m'a envoyé ces lignes.

 "Quant à la plus belle histoire de mai 68 que l'on m'ait racontée, c'est quelqu'un qui alors encore garçonnet et en primaire, avait convaincu ses camarades de faire avec lui une barricade de cartables dans l'école !"

Je vous invite à visiter ses plaques commémoratives dont j'ai déjà mentionné l'originalité. 

Finalement j'ai peut-être fermé trop tôt la porte de 68.

Merci RONY 

samedi, 24 mai 2008

Mai 68 à Lyon

Le mois de mai s'achève et je vais clore ma liste Mai 68.

S'il fallait attribuer une palme à la meilleure commémoration, ce serait  à Ki Loth pour son originalité. Il a tout simplement imaginé des plaques commémoratives de mai 68 par des photos prises de bâtiments portant le numéro 68 à Lyon ou Villeurbanne.

Mai 68 à Lyon, ce fut autre chose et finalement très différent de Paris.

Paru dans le Progrès, un dossier qui m'a rappelé cette année où je me trouvais étudiante à la Fac de Lettres. On n'avait  rien vu venir. Année plutôt studieuse, ça grattait dans les amphis.  Toute l'année je m'étais bagarrée avec l'Ancien Français dont je redoutais particulièrement l'examen.

PHOTOS RÉTIRÉES A LA DEMANDE DE LEUR AUTEUR.

Mais le jour "J"un piquet de grève devant la Fac. Oserai-je le dire ? J'étais soulagée. Il n'y eut pas d'examen mais des débats, et  ensuite, seulement, des manifs. Le dossier du Progrès le rappelle par la bouche d'un ancien Assistant de Lettres. Curieux j'ai découvert qu'il n'avait que quelques années de plus que moi, alors qu'à l'époque pour moi c'était un vieux. Claude Burgelin se souvient :

"Le mouvement va être particulièrement fort à Lyon, peut-être davantage qu'à Paris sur le plan politique. Nous n'avions pas l'effet fraîcheur de Cohn-Bendit. Ici le mouvement étudiant est plus radical et tourné vers la révolution."    

A vrai dire je n'étais pas vraiment politisée. Je crois que je suis devenue soixanthuitarde, un peu comme tout le monde, plus tard. Avec l'entrée dans le monde du travail. Ma bible (à l'évoque !) en tant que prof a été "Libres enfants de Summerhill". Bien sûr aujourd'hui, c'est facile de critiquer le laxisme issu de 68, mais dans la société de l'époque, dans l'École de l'époque, avions-nous vraiment le choix ? J'ai commencé ma carrière d'enseignante avant la loi Veil et j'ai aidé une de mes élèves à trouver l'argent pour aller se faire avorter en Suisse. Plus tard j'ai repensé à ce que j'aurais risqué si j'avais été découverte, sans doute la radiation voire la prison !

Eh! oui, trentenaires, si vous saviez...


Claude Burgelin évoque également Lyon à la fin des années 60.
"C'est une ville austère, très noire, où les immeubles sont fermés à clé à neuf heures du soir. La vie nocturne est quasi-inexistante, le niveau de l'offre culturelle très moyen. Pour tout dire, Lyon est une ville qui accuse un retard de trente ans sur Paris ! L'atmosphèe est très pesante, le petit commerce particulièrement revêche, l'ancrage rural encore très fort.(...)
Nous sommes dans une ville laborieuse, où les gens se lèvent tôt pour travailler. C'est un contexte d'habitudes de vie que je qualifierais de "dures". 
Pas de fierté d'avoir vécu ces événements mais pas de remords non plus. 68 a été la dernière utopie prophétique. Maintenant on gère, on améliore, on préserve des acquis mais on n'a plus de grande et forte vision pour l'avenir. Le futur est maussade, on évite d'y penser.

jeudi, 08 mai 2008

Le temps des combats

Au comoedia

le cinéma qui fait de l'ombre aux UGC

projection et débat le

193628183.jpg 15/05/2008

Soirée-débat : Les LIP, l'imagination au pouvoir

Soirée Débat : jeudi 15 mai à 20h30 - "Les LIP, l'imagination au pouvoir", en présence du réalisateur Christian ROUAUT et de Charles PIAGET, animateur des grèves de LIP.
En partenariat avec la librairie A + d’un titre, La Maison des Passages & LIP (Libertaire Production)

Le film donne à voir et à entendre les hommes et les femmes qui ont mené la grève ouvrière la plus emblématique de l'après 68, celle des usines LIP à Besançon. Un mouvement de lutte incroyable, qui a duré plusieurs années, mobilisé des foules entières en France et en Europe, multiplié les actions illégales sans céder à la tentation de la violence, porté la démocratie directe et l'imagination à incandescence. Des récits entrecroisés, des portraits, une histoire collective, pour essayer de comprendre pourquoi cette grève porta l'espoir et les rêves de toute une génération. C'est possible, les Lip l'ont fait.

 

Charles Piaget ne doit plus être bien jeune. Pour moi ancienne militante à la CFDT il représente un mythe, un joyau de notre patrimoine syndical. 

mercredi, 07 mai 2008

Restons optimistes

Pour Rony

De quoi retrouver un peu d'optimisme.

Un blogueur signale à Villeurbanne l'existence de cette plaque, dans une rue justement nommée "Bienvenus".

 

"Villeurbanne s’enrichit constamment des différences ethniques et culturelles. Toutes participent depuis plus de deux mille ans à sa construction et à son esprit d’accueil et de tolérance. En devenant gallo-romaines, les peuplades allobroges des origines inauguraient un long processus d’échange entre les différentes couches de populations qui allaient constituer Villeurbanne. Tantôt dauphinoise, tantôt savoyarde et, pour finir, rhodanienne (1852), la ville fut toujours un lieu d’affluence de populations. À la fin du dix-neuvième siècle, les Italiens apportent la main d’œuvre dont la France manque tant. En leur honneur, on baptise la rue des Bienvenus."
(information du site de la Mairie de Villeurbanne)
 

Avec sur son blogue deux très jolies photos. 

Rony, on reprend espoir quand on recherche les bons tags sur Hautetfort ! 

 

lundi, 28 avril 2008

Il y a encore des pavés à jeter

Je ne partirais pas tranquille demain si je ne vous avais pas laissé cette information partagée par Alsacop. Voilà comment le Journal des Dernières Nouvelles d'Alsace présente Daniel Cohn-Bendit:

 Parmi les étudiants, un certain Daniel Cohn-Bendit, juif allemand né en France, roi de la provocation, passé par l’Unef, vite quittée parce que trop empesée. »

vendredi, 11 avril 2008

Il nous manque le vieil anar...

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Grâce au blog de Louis-Paul, j'ai lu une interview de Léo publiée en 1988.

J'ai retenu cette phrase :

 Que reste-t-il de 68 ?
Léo : Une porte entrouverte, en 68 les gens avaient 20 ans, ils en ont 40, ils sont dans la vie mais s'ils ont vieilli peut-être plus vite que d'autres. Mai 68, c'est Paul Castanier  qui a trouvé l'expression et que je cite : " Mai 68, disait-il, c'est la révolte collective de l'intelligence ", ça ne s'était jamais vu.

Aujourd'hui j'ai parfois le sentiment qu'on donne dans le "Prêt-à-penser". 

Ceci dit, j'ai quand même dû admettre, très récemment, dans des circonstances où j'ai joué la soixantehuitarde de service, que je retenais surtout de 68, mes vingt-ans. Je me suis rendue récemment à la Bibliothèque municipale de Lyon pour une présentation du Fonds chinois. 

J'ai traversé une salle dans laquelle on venait d'installer une exposition sur mai 68 à Lyon. Choc, en voyant une photo de ma Fac de Lettres telle qu'elle était en ce printemps mouvementé. Une exclamation de ma part  attire l'attention d'un cameraman que je n'avais pas remarqué. Interview :   je réalise que je suis plus dans la nostalgie de ma jeunesse que dans l'explication du mouvement. Pressée de ne pas arriver en retard, je n'ai même pas pensé à lui demander la destination de l'interview. Le soir, coup de fil d'un ami qui me dit : "Tout Lyon va savoir comment tu as connu ton mari." J'étais passée  aux infos locales de la Six et c'est tout ce que le copain en avait retenu.

 Voilà je vous laisse pour quelques jours. Je vous recommande une visite au blogue de mon poète préféré
qui est revenu,

si vous n'êtes pas arachnophobe.