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mardi, 16 octobre 2007

Je retourne à Shangri La

Voilà je vais repartir sans doute jusqu'à la récupération de mon ordinateur, soit vers le 10 novembre environ.

Dans l'immédiat je dois passer quelques jours au Havre où mon mari travaille toute la semaine.

Si je croise un portable ou si je me décide à pousser la porte d'un cyber café, je donnerai peut-être des nouvelles d'ici là.

à bientôt.

lundi, 08 octobre 2007

Pause obligatoire...

Cette fois, l'ami Jo, véritable magicien du Mac n'a rien pu pour mon ordi..Disque dur aussi plat qu'un encéphalogramme de coma, disque externe inopérant : il va falloir aller à la réparation...

si c'est possible...

Moi qui avais une confiance aveugle dans la marque à la pomme.

Il semble que les nouveaux modèles qui contiennent les deux systèmes Mac et PC soient plus fragiles.

Et bien sûr nous n'avions pas pris l'assurance de cinq ans.

J'espère que cetta absence ne sera pas trop longue d'autant que mon fils repart demain avec son portable et que mon mari m'interdit le sien qui est professionnel.

J'en profite pour informer ma famille dont certains viennent parfois sur ce blogue que je suis sans messagerie et que je reprendrai le téléphone.

A bientôt j'espère !

jeudi, 04 octobre 2007

SDF informatique

Je ne vais pas vous lasser avec mes problèmes d'ordi donc plutôt parler de ma diète informatique.

Bien sûr je suis un peu en manque mais je me rends compte à quel point l'ordinateur est chronophage.

Depuis que je me limite au temps où je suis accueillie sur celui de mon fils, je constate que j'ai tenu les lunautes à distance.

J'attrape du bon vrai temps comme autrefois, du temps qui se transforme en concret et laisse des traces visibles : un bureau enfin rangé, de la pâte de coing, le repassage à jour etc...

Sans doute comme en diététique : éviter la boulimie et bloguer équilibré.

samedi, 29 septembre 2007

Les lunautes

Peut-être vous faudra-t-il aller sur les blogues de Gaspard, "Le grand pays"
http://le-grand-pays.hautetfort.com/

et de Bruno, "La prairie aux Lucioles"
http://anobon.over-blog.com/

pour comprendre cette note.

Le lunaute est un être poétique, imaginé par Gaspard, repris par Bruno, qui parle de notre rapport au temps.
Chez eux le lunaute est facétieux : embusqué sur les chemins du temps, il prend plaisir à vous égarer.
Chez moi, il risque d'être moins plaisant.

A une certaine époque de la vie, on peut se protéger des lunautes : un peu de vigilance, comme dit Gaspard, mais aussi l'abandon à une société qui se charge de mettre des barrières. Quand vous êtes dans la vie dite "active", terme abusif pour définir la vie professionnelle, vous êtes chaque jour bordé dans le lit de l'emploi du temps quotidien, immuable ou presque, avec ses rites et ses rythmes.
Arrive alors le jour , généralement plutôt attendu, où le temps devient cet espace rêvé, immense, quasi infini où l'on s'engage comme sur un trampoling espérant atteindre les nuages et posséder le temps.
Et c'est là que les lunautes attaquent, terriblement efficaces.
Ils sont partout et toujours avec vous et ne vous lâchent plus.
Ils dorment avec vous et vous captivent dès le réveil.
Vous croyez posséder le temps. Chaque jour vous enfournez tout un bri-à-brac dans votre sac de temps, et le soir, épuisé, vous constatez que les lunautes vous en ont confisqué la moitié.
J'ai entendu des moqueries sur une retraitée qui avait acheté un agenda pour la première fois au moment de sa retraite.
Il n'y a pourtant pas de quoi en rire.
Elle a seulement essayé de se procurer une arme contre les lunautes.

Et puis il se peut qu'un jour, comme pour ma belle-mère, ils colonisent complètement votre cerveau dans lequel ils ont creusé de si profonds sillons qu'ils sont repérés par les appareils médicaux.
Alors vous ne savez même pas que vous êtes leur otage et leur proie.

Gaspard, réjouis-toi de ne connaître les lunautes qu'à travers le retard de ton fils à l'école.
Il peut arriver un jour où on ne sait plus qu'on a un fils.

jeudi, 27 septembre 2007

Toujours là...

Il me semblait avoir compris que madame Bouttin devait partir aujourd'hui mais apparemment elle est toujours là.
Et les CRS aussi.
Cet après-midi c'était surréaliste;
Les tentes du ministère occupent la plus grande partie de la place Bellecour.
Dans les angles, des fêtes d'étudiants en plein bizutage.
Et reléguée à l'autre bout de la place
oubliée, dissimulée, quasiment invisible
la foire annuelle des produits de terroir de Rhônes-Alpes.
Le tout sous un crachin breton.
Inutile de dire la grogne des producteurs venus de tous les départements de la Région.

mercredi, 26 septembre 2007

Saveurs

Le temps a fraîchi...
Poème savoyard d'un presque cousin.

Quand les brumes tenaces
Quand les grands brouillards d'automne
Prennent leurs aises en nos vallées
Je reviens en moi-même.

Mon coeur bat la clarine
Mon haleine est joie du lait tiédi
Ma salive est rosée des matins clairs
Ma voix est murmure d'eaux sauvages.

Je rumine les saveurs engrangées
Je distille les herbes riches
Je délivre ce que j'avais volé au temps.

Quand les brumes tenaces
Quand les brouillards d'automne
Prennent leurs aises en nos vallées
Je me souviens de la montagne.

Alors
Je m'explique le fromage.


Bernard-Dominique Lacroix


J'aime bien les textes à chute et je regrette qu'ils deviennent si rares dans la poésie contemporaine.

mardi, 18 septembre 2007

Sentence paysanne

Compte-tenu des caprices de mon ordi qui se bloque facilement au milieu d'un mot, je suis contrainte aux billets courts !
Voilà pourquoi j'espère que cette phrase lue dans un bulletin sur le folklore de mon Chablais natal vous fera sourire...

"Quand on voit ce qu'on voit, qu'on entend ce qu'on entend et qu'on sait ce qu'on sait, on a raison de penser ce qu'on pense."

On est loin de Montaigne mais voilà qui en dit long sur le goût de communiquer des Savoyards.