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lundi, 30 juin 2008

Fête du cinéma

2015814767.jpgDepuis hier 29 juin et jusqu'à mardi, fête du cinéma.

J'ai plein de films à voir

excusez-moi si je vais un peu  moins sur vos blogues.

Si j'ajoute les soldes, c'est une dure semaine qui commence ! 

samedi, 28 juin 2008

Bon anniversaire

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 Grâce à Fauvette  qui présente sur son blogue un superbe reportage de la fête donnée à Londres en son honneur,
Vous pouvez souhaiter un bon anniversaire à Nelson Mandela. 

Lectures de vacances (2)

J'avais promis de récapituler vos suggestions de lecture pour l'été...

J'avoue que le manque de temps, mais oui, et  la difficulté de l'entreprise, s'il fallait également  présenter les livres, m'ont fait reculer.

Donc je vous renvoie seulement aux commentaires de la note. 

Ainsi j'ai juste envie envie de parler d'un roman-que je n'ai pas encore lu- d'un auteur de polars chinois que je connais bien.

51Gnf6C8SCL._SS500_.jpg Il s'agit de Xialong qui vit aux Etat-Unis dont les romans policiers sont merveilleux  pour découvrir l'âme chinoise. Si vous n'avez rien lu de lui mieux vaut commencer par "Mort d'une héroïne rouge" où vous ferez connaissance avec son fameux inspecteur Chen qui, pour moi, n'a d'égal, dans l'originalité, que le commissaire Adamsberg de Fred Vargas. Imaginez, un inspecteur de police qui publie des recueils de poésie. C'est pour toi Aliscan. Et tout à fait vraisemblable en Chine où la poésie est le genre littéraire considéré comme majeur.


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Le roman policier est souvent le meilleur moyen de découvrir une société et une culture. Et se prête tellement aux lectures d'été.

mercredi, 25 juin 2008

Histoire de gifle

Mon cher Henri
Je t'écrirai une autre fois.
Je n'ai pas le temps aujourd'hui.
Je suis en classe avec 40 gosses dont 5 de 13 à 16 ans. 
Tu te figures s'il faut que j'ai la main solide avec ces grands garçons.
Je les gifle à tour de bras.
La prochaine fois une longue lettre.
Je t'embrasse très affectueusement.
Marcelle.
 
 Cette lettre a été écrite par ma grand-tante, à mon grand-père, son frère. Elle débutait sa carrière d'institutrice, en 1912, dans un petit village de Haute-Savoie, Abondance. Elle avait 20 ans. Ses trois autres soeurs étaient  également institutrices de villages, toujours en Haute-Savoie. C'est la seule mention, dans l'abondant courrier de mes grands-tantes, qui évoque les gifles. Mais je sais, car on en parlait très librement avec elles dans mon enfance, -j'en ai connu trois-qu'elles faisaient subir à leurs élèves ce qu'on appellerait aujourd'hui des sévices corporels : gifles, coups de règle sur les doigts. Leurs élèves ? Il venaient de la montagne, costauds et rustres, parlant le patois. Aujourd'hui, elles  seraient devant les tribunaux. Et pourtant notre mémoire républicaine les honore sous le nom de "hussards noirs". Des saints laïques en quelque sorte.

Battuta

 à Debla

J'aime beaucoup Zingaro et je ne manque aucun des spectacles de Bartabas quand il vient à Lyon. Depuis le très festif "Chimères" puis les très sobres voire spirituels "Eclipse" et "Triptyk" j'ai aimé suivre son évolution. Je sais qu'il est contesté par le milieu des cavaliers dont il n'est pas issu mais je trouve que c'est un artiste inspiré et génial.

J'ai  donc vu récemment le très beau "Battuta", spectacle dédié à la culture tzigane.

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Le spectacle commence presque dans l'obscurité. Les chevaux, noirs, attendent puis défilent lentement sur la piste, accompagnés par un orchestre tzigane traditionnel de violons. Image des voyages remontant à la nuit des temps suggéré par un chariot . Mais à peine ont-ils disparu, qu'éclate, en face du premier orchestre,  la musique d'un orchestre jazz cette fois et coloré et que surgit sur la piste un chariot, tout en couleurs lui aussi, avec des tziganes dont une mariée. On est brusquement plongé dans un film de Kusturica. Et il en sera ainsi pendant une heure et demie de spectacle, éclatant, bruyant, coloré, une vraie fête tzigane.Des cavaliers fous et audacieux,  beaux à vous couper les souffle. Avec le leitmotiv de la mariée et toutes les histoires qui peuvent se greffer autour, enlèvement, fêtes...

 

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Mais ce que je préfère, chez Bartabas, ce sont ses finals, quand il laisse tous ses chevaux galoper librement.

Mais lui-même, dans ce spectacle, on ne l'a pas vu... Deviendait-il de plus en plus sauvage ?


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mardi, 24 juin 2008

Pour les Parisiennes...

Pour moi impossible

mais pour les copines de Paris..

 

 Nous vous invitons à la Conférence Internationale que le Mouvement Ni Putes Ni Soumises organise le mardi 1er juillet, de 9h à 17h à l’Hôtel de Ville de Paris, intitulée « Une civilisation de femmes autour de la Méditerranée ».

Le Mouvement Ni Putes Ni Soumises, en partenariat avec l’association italienne Filo Di Perle, initiera le 1er juillet prochain un grand réseau des associations de femmes sur le bassin méditerranéen. Ce réseau autour de la Méditerranée constituera un atout majeur pour la défense du droit des femmes

Fort de son statut consultatif auprès des Nations Unies, obtenu en janvier 2007, Ni Putes Ni Soumises organise cette conférence d’envergure internationale. Aicha Sakhri, directrice de publication du magazine Femmes du Maroc, Wassyla Tamzali, algérienne, ex-directrice du droit des femmes de l’UNESCO, Saadia Bouftas, marocaine, du CSSF (Comité de Soutien à la Scolarisation des filles au Maroc) nous ont d’ores et déjà assuré de leur présence, afin de nous faire partager leur expérience et leur point de vue sur la civilisation de femmes autour de la Méditerranée.

La Conférence sera ouverte par Madame Yamina Benguigui, adjointe au Maire de Paris chargée des Droits de l’Homme et de la lutte contre les discriminations, et par Madame Fatima Lalem, adjointe au Maire de Paris chargée de l’égalité Hommes/Femmes.

Afin de participer à cette conférence, nous vous demandons de vous inscrire impérativement avant le jeudi 27 juin auprès de Céline Hansberg à celine.h@niputesnisoumises.com ou par téléphone au 01 53 46 63 00.

samedi, 21 juin 2008

Jeune comédien deviendra grand.

Il se trouve que je voisine avec l'ENSATT :  l'École Nationale des Arts du théâtre. Anciennement  située à Paris, rue Blanche dont elle portait le nom, cette école a été décentralisée à Lyon et j'ai la chance d'habiter à côté.
Je vais donc régulièrement comme hier soir aux spectacles qui sont proposés par les étudiants. Pour m'y rendre, à pieds, je passe devant le collège Saint-Marc d'où étaient issus les collégiens du film à succès "Les Choristes" ce qui me  permet, l'été, d'entendre par les fenêtres ouvertes, leurs voix d'ange quand ils répètent. Sur le trottoir, des collégiens au look étudié, clones de Jean-Baptiste Maunier.
En face donc l'ENSATT.
La promotion qui finit sa formation cette année est la promotion 67. Le spectacle proposé était une pièce de Botho Strauss, dramaturge allemand contemporain et s'appelle "Le Fou et sa femme ce soir dans Pancomedia".
Le metteur en scène, Michel Raskine, est un voisin lui aussi car il dirige un théâtre du quartier.
Une chose est certaine : avec une mise en scène de Raskine vous êtes sûr de ne pas vous ennuyer... quelle que soit la pièce. Le texte de Botho Strauss, que je ne connaissais pas, se prêtait particulièrement au goût de la fantaisie et au sens du rythme de Raskine.

La pièce est une suite de saynètes.
Dans un hôtel, des personnages se croisent et se rencontrent et nous offrent des morceaux de leur vie.
Le fil directeur est conduit par une romancière à succès qui ne pense qu'à ses futurs chèques et un éditeur farfelu.

C'est décousu, les personnages expriment l'angoisse contemporaine face au vide. L'art de Raskine est de rendre cette angoisse mais avec une folie débridée de fantaisie et de gaieté qui nous amène au sourire.

J'aime par dessus tout dans les spectacles de l'ENSATT l'enthousiasme et la fraîcheur de ces jeune comédiens qui n'ont pas encore de tics ni de jeux étudiés.