mercredi, 07 mai 2008
Restons optimistes
Pour Rony
De quoi retrouver un peu d'optimisme.
Un blogueur signale à Villeurbanne l'existence de cette plaque, dans une rue justement nommée "Bienvenus".
(information du site de la Mairie de Villeurbanne)
Avec sur son blogue deux très jolies photos.
Rony, on reprend espoir quand on recherche les bons tags sur Hautetfort !
11:00 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : lyon, mai 68 | Facebook | Imprimer
Voyage au long cours
Il s'agit d'un roman
un véritable pavé de 1300 pages sur lequel on embarque pour un long temps de lecture.
Un titre peu engageant : "Dans la main du diable". Je ne connaissais pas l'auteure, Anne-Marie Garat éditée par Actes-Sud.
L'histoire se déroule sur un an : 1913 à 1914.
Le choix de l'époque n'est pas anodin.
Le coeur de l'intrigue : une histoire d'espionnage très particulière puisque l'armée espionne et surtout manipule des scientifiques.
Nous sommes en pleine gloire des débuts de la Recherche. Débuts de la chimie. En biologie, ce sont les disciples ou héritiers de Pasteur et c'est au sein de son Institut que se déroule l'essentiel de l'action. Les savants sont alors des idéalistes, tout à leur rêve d'éradiquer le mal, la maladie, la souffrance.
Les militaires, eux, intriguent pour s'approprier ces découvertes afin de fabriquer les premières armes chimiques. Ils n'hésitent pas à les tester sur des hommes, en Birmanie et en France sur des pauvres, rémunérés qui font les cobayes pour nourrir leurs familles. Lutte entre les militaires et les savants : le noyau de l'histoire.
Autour, et tout aussi passionnant, un roman initiatique ou d'apprentissage. Une très jeune fille devient femme en se lançant dans la mêlée. Un personnage magnifique, tout en force et en finesse, en douceur et en détermination. Femme très moderne dans une France qui appartient encore au XIXè siècle. Le regard de Flaubert mais au féminin.
Enfin roman social avec une description de toutes les classes encore très marquées.La bourgeoisie est représentée par une femme conduisant son entreprise d'une main de fer. Beaucoup de domestiques, des paysans. Début du XXè siècle, début du cinéma (l'auteure enseigne à l'école de cinéma à Paris), premiers conflits sociaux.
Une lecture qui envoûte grâce à l'écriture magnifique, souple et sensuelle d'Anne-Marie Garat.
08:15 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : lyon, littérature | Facebook | Imprimer
mardi, 06 mai 2008
Havre de grâce
C'est le nom qu'a porté Le Havre dans le passé.
Une ville qui me plaît. Peut-être d'abord parce qu'elle me change de Lyon, cette ville reconstruite par Auguste Perret.
On peut ne pas apprécier ce Versaille stalinien, il n'empêche que la mairie ne manque pas d'allure.
J'aime cette ville qui est une porte vers l'Ailleurs, une invitation à regarder au-delà de la mer.
J'aime son port pour ça :
Le paquebot "Queen Victoria", en service depuis fin 2007, faisait au Havre une escale exceptionnelle.
le Queen Victoria mesure 294 mètres de long pour 32.30 de large. D'une jauge de 90.000 tonneaux, il peut embarquer 2014 passagers et 900 membres d'équipage
Nous l'avons vu à quai mais aussi quittant le port, guidé par les remorqueurs, dans toute sa majesté.
C'est très impressionnant et ça prend aux tripes quand on le voit passer de près, au bruit sourd des sirènes.
Mais finalement je préfère l'admirer du quai car les croisières, ce n'est pas trop pour moi.
Il y a aussi les porte-containers, également guidés par les remorqueurs.
Celui-ci comme par hasard est chinois.
Tant d'autres découvertes à faire au Havre.
00:11 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : le havre, lyon, vive la vie | Facebook | Imprimer