samedi, 17 mai 2008
Jour de bocante
18:04 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : lyon, vive la vie | Facebook | Imprimer
jeudi, 15 mai 2008
Vos émotions au cinéma
Début du festival de Cannes.
Télérama pose la question : le cinéma fait-il encore rêver ? Question très pertinente et qui suggère que ce ne soit plus le cas.
Moi le cinéma me fait toujours rêver.
J'adore m'engloutir dans l'obscurité d'une salle de projection, oublier le quotidien, partir...
Et j'ai repensé à mes premières émotions cinématographiques.
Enfant, c'était dans la salle paroisiale du patronage de mon village. Le curé nous passait des Charlots et des Laurel et Hardy mais aussi des films religieux "Marcellino pan et vino".
Mais ma première véritable émotion en salle obscure, je la dois à un peplum.
"Quo Vadis", toujours dans la salle paroissiale ! Comme j'ai pleuré ! Le beau Robert Taylor en soldat romain, la jolie chrétienne, les martyrs, l'affreux Néron...Rome en flammes...
J'ai retrouvé cette émotion avec Ben Hur.
Quelques années plus tard, j'ai pu aller dans un vrai cinéma... Sissi, La Princesse de Clèves.
Quand j'étais au lycée c'était la grande période des ciné-clubs. Discussions passionnées Bergman, Vittorio de Sicca, Fellini, Pasolini, Robert Bresson, on aimait le cinéma d'auteur.
Etudiante, je me passais d'un repas pour aller au ciné. Godard, Rohmer -Ma Nuit chez Maud.
Le cinéma n'a vraiment jamais cessé de me faire rêver ou réfléchir.
23:19 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : cinéma, vive la vie, lyon | Facebook | Imprimer
OGM
Et si on consultait les spécialistes comme Fulmar qui connaît parfaitement la question.
Nous naviguons entre information partielle et réactions passionnées.
J'ai beaucoup appris dans ce domaine sur son blogue.
09:32 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (20) | Facebook | Imprimer
mardi, 13 mai 2008
Tristesse pour le Sichuan
L'annonce du tremblement de terre avec ses destructions et morts m'a rendue très profondément triste.
J'ai parcouru cette région en 2001 et je garde un souvenir émerveillé d'une vie paisible, proche de la nature.
Chengdu : ville tranquille, son marché ou les gens déambulent lentement. Je revois les lycéens faisant leur gym dans la cour avant d'entrer en classe. C'est aussi la ville d'un des plus grands poètes chinois, Du Fu, de la dynastie des Tangs.
"Les hommes passent leur vie isolés les uns des autres
Ils sont comme des étoiles qui se meuvent sans se rencontrer
Le soir de ce jour, quel heureux soir est-ce donc,
Pour que la même lampe nous éclaire tous deux !
Combien peu durent l’adolescence et la jeunesse !
Déjà les cheveux de nos tempes indiquent le déclin de notre âge ;
Déjà la moitié de ceux que nous avons connus ne sont plus que des esprits.
Je suis pénétré d’une telle émotion que je me sens brûlé jusqu’au fond de l’âme.
Aurais-je pensé qu’après vingt années,
Je me retrouverais dans votre maison ?
Quand je vous quittai vous n’étiez point marié encore,
Et voilà que des garçons et des filles ont tout à coup surgi autour de vous.
Ils accueillent affectueusement le vieil ami du chef de la famille,
On lui demande de quel pays il arrive ;
Et, tandis que les questions et les réponses se succèdent,
Jeunes garçons et jeunes filles s’empressent d’apporter du vin.
Malgré la nuit et malgré la pluie, ils vont cueillir les légumes printaniers ;
Au riz nouvellement cuit ils ajoutent du millet jaune.
L’hôte ne se lasse point de répéter combien il est joyeux de cette rencontre inespérée ;
Et bientôt l’on a bu dix grandes tasses, sans s’en apercevoir.
Dix grandes tasses ont été bues. Cependant ma raison n’est point égarée ;
Mais je suis touché profondément de retrouver si vive notre vieille amitié.
Demain, il faudra mettre encore entre nous des montagnes aux cimes nuageuses,
Et, pour nous deux, l’avenir redeviendra la mer sans horizon."
Au Sichuan se trouve également le mont Emeishan, l'une des cinq montagnes sacrées. J'avais visité un temple de religieuses et nous avione échangé avec la mère supérieure.
Le mont Emeishan est un lieu de pélérinage mais c'est aussi une réserve prodigieuse d'animaux où vivent des singes mais aussi encore des pandas protégés par l'UNESCO.
Je garde encore le souvenir d'un producteur de thé, qui nous avait accueillis dans sa famille, près de Chengdu, sont-ils parmi les victimes du séisme ?
Enfin, près de Chengdu, à Leshan on peut voir, sculpté dans une falaise, le plus grand boudha du monde.
Que la vie et la sérénité reviennent dans cette très belle région.
14:23 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : chine, vive la vie | Facebook | Imprimer
samedi, 10 mai 2008
Nuits sonores et boules lyonnaises
Les Nuits sonores, festival de musique électronique, fait vibrer Lyon depuis mercredi soir. Mon fils, barman bénévole, ne les manquerait pour rien au monde. Il les a suivies dès la première édition alors qu'il était encore étudiant. Depuis qu'il travaille, actuellement à Londres, il prend des jours de congé. Il a débarqué mercredi d'Angleterre, blanc comme un bidet -ce qui en dit long sur le climat londonien. Sur les Nuits, je ne peux guère parler car c'est vraiment un univers musical qui m'est étranger.
Pourtant, on a droit à "Apéritifs sonores", "siestes sonores", autant d'occasions d'aller s'initier... J'ai essayé, mais n'ai jamais trouvé aucun plaisir à cette musique techno.
Ce week-end, mon gendre participe à une autre grande manifestation lyonnaise, d'un autre style.
Il s'agit du grand tournoi de Pentecôte de boule lyonnaise. C'est le plus grand tournoi dans cette discipline et on y vient du monde entier. 8000 participants parmi les meilleurs spécialistes. Bien sûr il ne faut pas confondre avec la pétanque, la boule lyonnaise étant un véritable sport plus qu'un jeu. La lyonnaise est pratiquée en Italie au Chili, au Pérou et même en Chine ! Les boules sont lourdes, il faut courir pour lancer et le sport se joue exclusivement sur un terrain spécialisé.
Deux univers différents, l'un dans des salles bruyantes, l'autre au soleil, mais ils se retrouveront lundi pour parler de l'OL dont ils sont des ardents supporteurs.
23:55 Publié dans Chronique lyonnaise | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vive la vie | Facebook | Imprimer
jeudi, 08 mai 2008
Havre de lumière
C'est un lieu marqué par l'Impressionnisme.
Ce tableau célèbre de Monet considéré comme le premier tableau impressionniste représente le port du Havre.
Mais à l'origine il y a
Eugène Boudin, né à Honfleur le
12 juillet 1824 et complètement autodidacte, même si la ville lui a offert une bourse pour aller étudier les Beaux-Arts à Paris.
Ami de Monet, qui avait une tante à Saint-Adresse, il a fortement influencé les peintres impressionnistes. Il a été un des premiers à préconiser de peindre dehors, en plein air car à cette époque il était encore de rigueur de rester dans les ateliers. Il se liera également d'amitié avec Courbet.
Il est connu comme le peintre des marines.
mais moi j'adore ses tableaux de vaches !
... très nombreux au musée Malraux du Havre, qui possède, en province, la plus impressionnante collection de tableaux impressionnistes.
Un livre entier a d'ailleurs été consacré à ses tableaux de vaches qui célèbrent magnifiquement la campagne normande.
Boudin et Monet ne sont pas les seuls à avoir été inspirés par Le Havre. Raoul Dufy, également né au Havre a peint sa ville. L'estacade de la plage de Sainte-Adresse en particulier
et la voici "en vrai".
Moins colorée !!! Les environs du Havre se retrouvent dans les tableaux des peintres.
Etretat vu par Courbet et par Claude Monet
En photo, c'est pas mal non plus...
On comprend que les peintres soient enfin sortis de leurs ateliers pour peindre la Côte d'Albâtre. Splendide !
19:18 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : lyon, le havre, peintres | Facebook | Imprimer
Le temps des combats
le cinéma qui fait de l'ombre aux UGC
projection et débat le
15/05/2008
Soirée-débat : Les LIP, l'imagination au pouvoir
Soirée Débat : jeudi 15 mai à 20h30 - "Les LIP, l'imagination au pouvoir", en présence du réalisateur Christian ROUAUT et de Charles PIAGET, animateur des grèves de LIP.
En partenariat avec la librairie A + d’un titre, La Maison des Passages & LIP (Libertaire Production)
Le film donne à voir et à entendre les hommes et les femmes qui ont mené la grève ouvrière la plus emblématique de l'après 68, celle des usines LIP à Besançon. Un mouvement de lutte incroyable, qui a duré plusieurs années, mobilisé des foules entières en France et en Europe, multiplié les actions illégales sans céder à la tentation de la violence, porté la démocratie directe et l'imagination à incandescence. Des récits entrecroisés, des portraits, une histoire collective, pour essayer de comprendre pourquoi cette grève porta l'espoir et les rêves de toute une génération. C'est possible, les Lip l'ont fait.
Charles Piaget ne doit plus être bien jeune. Pour moi ancienne militante à la CFDT il représente un mythe, un joyau de notre patrimoine syndical.
08:04 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : mai 68, lyon | Facebook | Imprimer