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mardi, 09 septembre 2008

Retour vers les minorités en Chine

Oui, demain je retourne en Chine avec mon association de culture chinoise.

Enfin les vraies vacances !

Dans une province, le Guizhou-on prononce "ouitcho"- où vivent deux ethnies les Miao et les Dong, au Sud-Ouest de la Chine. Région pas du tout touristique et voyage sans confort : hôtels aux draps douteux (j'en emporte un !), route pas goudronnées, petits déjeuners chinois (j'emporte mon café soluble !) mais j'espère une Chine différente de celle que je connais.

Les dernières minorités que j'ai visitées ont été les Tibétains et les Naxis (on prononce nachi).

Ces derniers peu connus.

Leur capitale est Lijiang, sur les contreforts du Tibet d'où ils ont été chassés à l'arrivée du bouddhisme car ils voulaient conserver leur religion, "bön" et leur culture dongba qui se caractérise par une écriture en pictogrammes comme celle des anciens Égyptiens.

Cette région qui correspond aux premiers méandres du Yang-Tsé a vu passer l'armée rouge au temps de la Grande Marche.

La population avait sympathisé avec les soldats de Mao et en souvenir les femmes ont remplacé la coiffe traditionnelle par la casquette bleue qu'elles portent encore.

IMG_1192.JPGLes hommes eux perpétuent une tradition musicale

et sont considérés comme les dépositaires de la musique chinoise ancienne.

Pendant que les hommes s'adonnent aux arts et à la Culture

les femmes travaillent !

Comme les Mosuo, autre ethnie de cette région, ce sont des sociétés matriarcales.

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Mais ces sociétés sont menacées par la modernité. Dans les fermes, des personnes âgées et des enfants, les parents travaillent en ville.
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Ces vieilles dames ont connu dans leur enfance la faim et la misère.
Une réelle amélioration de leur vie avec Mao.
Aujourd'hui des jours paisibles.

Grands-parents...IMG_1330.JPG
IMG_1332.JPG...et leurs petites-filles.
Je doute qu'un jour elles portent le costume traditionnel des Naxis.

La cour de la ferme


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Et dans la rue chaque matin les vieilles dames se retrouvent pour danser.


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À bientôt.
Retour prévu le 25 septembre.

lundi, 08 septembre 2008

Cela aurait pu être un simple fait-divers

à Frasby et à Naturella...

Cela aurait pu être un simple fait-divers mais il nous a donné un un des plus beaux poèmes de notre gloire nationale, Victor Hugo.

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DEMAIN DES L'AUBE

 

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

 

On dit souvent qu'il ne faut pas lire un texte, ni l'expliquer, en fonction de ce qu'on connaît de l'auteur. Difficile en ce qui concerne ce poème.

Ce week-end, j'ai préféré ce pèlerinage littéraire au festival du cinéma à Deauville.

Villequier, jolie bourgade, située à quelques kilomètres du Havre, garde le souvenir de la mort de Lépoldine, la fille aînée de Victor Hugo, décédée à 19 ans dans un tragique accident de bateau avec son mari, Charles Vacquerie. Ils étaient marié depuis six mois contre la volonté du poète. La ville conserve et entretient la mémoire  des deux familles, Vacquerie et Hugo. En fait le poète a très peu séjourné à Villequier. Il était en voyage en Espagne avec Juliette Drouet quand le drame s'est produit. Tragédie qu'il a découverte à son retour par un article dans le journal "Le Siècle".

Voilà en résumé ce qu'il a pu lire.

Le 4 septembre 1843, Charles Vacquerie, Léopoldine, un oncle de Charles et un neveu ont embarqué dans une barque de course, équipée d'une voile. Mal équilibrée, l'embarcation a chaviré à cause d'un coup de vent.

Charles était un excellent nageur, il a plongé plusieurs fois pour sauver Léopoldine dont les grandes robes s'étaient coincées sous le canot.

Ne parvenant pas à la dégager, il s'est laissé glisser avec elle.

Ni le poète ni Adèle Hugo n'assistèrent à sa sépulture. Léopoldine fut enterrée à Villequier, lieu de villégiature de la famille Vacquerie.

Victor Hugo écrivit ce poème le 3 eptembre 1847 et c'était la première fois qu'il se rendait sur la tombe de sa fille, d'où peut-être la tension et la détermination qu'on ressent à la lecture de ces vers. Adèle, très liée à la famille Vacquerie, se rendait fréquemment à Villequier pour se recueillir sur la tombe de sa fille.

La maison Vacquerie est dédiée  à Victor Hugo.
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On évoque particulièrement le père qu'il a été.

Un père très moderne, s'occupant de ses enfants, les suivant dans leur éducation d'une manière qui était très rare au XIXè siècle.

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Depuis le cimetière on a une très belle vue sur la Seine

même si ce ne sont plus des "voiles au loin descendant vers Harfleur" mais de gros bateaux chargés de containers.

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Pèlerinage très émouvant, même mon mari, pas du tout littéraire, a été touché et m'a demandé de lui dire le poème dans la voiture au retour...
Vers que nous avons commentés en fonction de ce que nous avions vu...

vendredi, 05 septembre 2008

Chaîne littéraire

Taguée par Xavier pour une chaîne littéraire, je m'exécute ... C'est facile !

1- Citer la personne qui nous a "tagué";

2- Indiquer le règlement;

3- Choisir un livre, l'ouvrir à la page 123;

4- Recopier à la 5ème ligne, les 5 lignes suivantes;

5- Indiquer titre, auteur, éditeur, année d'édition;

6- Taguer 4 personnes.)

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Comme je lis toujours un ou deux voire trois livres en même temps, le choix est difficile. Actuellement "Les Aveux" de Saint-Augustin. En fait une traduction ultra moderne des "Confessions" par Frédéric Boyer,édité par P.O.L. (2008)

Le livre traîne réellement sur ma table de nuit et je l'ai lu à petites doses. Ce n'est pas le genre de livre que je peux lire dans le train au cours de mes nombreux déplacements actuels.

 

"Les beautés naissent et se tuent. À leur naissance, les beautés commencent pour ainsi dire à être, grandissent vers vers leur perfection et, devenues parfaites, viellissent et meurent. Non, toutes les beautés ne vieillissent pas mais toutes meurent."

Ainsi Ronsard célébrera plus tard la beauté éphémère des femmes.

Mais comme je suis souvent  au Havre en ce moment, je lis un roman qui relate une crise sociale.

De Philippe Huet "Les Quais de la colère", Livre de poche 2005.

Cela se passe en 1910 quand apparaissent les grands paquebots à vapeur. Une classe misérable est née, celle des ouvriers charbonniers, considérés comme des parias. Ils  vont s'unir autour d'un chef charismatique pour se révolter. Intéressant mais l'écriture n'est pas terrible.

"-Après ce qui s'est passé hier, on devait s'y attendre...Gilet bien boutonné, noeud de cravate impeccablement serré. Dans un tel four. Soyer nota le veston soigneusement plié sur le dossier d'une chaise, se sentit épouvantablement négligé. Tout à l'heure sur le quai il avait failli enlever sa chemise."

Et je tague

Aliscan, Naturella, Stéphane et kl loth mais comme il y en a toujours qui se défilent, j'ajoute Alsacop s'il est revenu et Fulmar...

cela devrait donner une certaine variété...

 

(Note enregistrée car je suis au Havre)

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jeudi, 04 septembre 2008

Anniversaires

IMGP0173.JPGAujourd'hui, 38 ans de mariage avec ce monsieur.

Il faisait très beau ce 4 septembre 1970 et depuis j'ai constaté qu'il faisait toujours beau le 4 septembre...en tout cas dans le Sud-Est.

Une fois de plus je serai au Havre pour l'événement mais l'an prochain, à cette date, ce sera pour lui, comme pour moi, les vacances définitives...

Ne confondez pas nuages et fumées. C'est le port autonome du Havre et ce qu'on distingue sur cette photo prise au crépuscule,

"Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur"

ce sont des portiques de débarquement pour les bateaux et non des cheminées d'usines. Car aujourd'hui Harfleur fait partie de la zone portuaire et industrielle.

Curieusement, ce 4 septembre est aussi la date de l'anniversaire de la mort de Léopoldine, à quelques kilomètres du Havre. Apparemment il faisait aussi très beau ce jour-là d'où la sortie en bateau qui lui a été fatale. Récemment on a appris les classement de sa tombe au patrimoine historique pour en assurer la restauration : je suis étonnée et choquée qu'on soit obligé d'en arriver là. Il doit pourtant rester des descendants de la famille Hugo.

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mardi, 02 septembre 2008

Avec ma gueule de terroriste...

Aujourd'hui c'était aussi ma pré-rentrée.

Enfin plus "pré" que "rentrée" car je vais encore m'absenter pas mal en septembre.

Ce matin, pour l'École des Grands-Parents. Bises, mise sous-enveloppes des programmes et mise au point des activités de l'année.

Cet après-midi, c'était aux Xanthines, 33 rue de Condé. Je m'y trouve en avance. Sur le trottoir, j'avise le bâtiment d'en face : la police nationale.

Les flics ayant pour adresse rue de Condé, cela me paraît drôle et je sors mon appareil de photo qui, par chance, se trouvait dans mon sac

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Je me hisse sur  la pointe des pieds  pour la photo de la plaque, espérant  la cadrer avec le fronton de l'hôtel de police quand je vois se garer une jolie voiture grise, sur un des emplacements réservés aux pandores chers à Brassens et en sortir un monsieur élégant, en costume de lin, qui s'engouffre dans le bâtiment en me jetant un regard courroucé. Je n'ai pas le temps de me dire que je suis en train de faire une bêtise que je vois sortir un autre monsieur, nettement moins élégant et très bedonnant, qui se dirige vers moi et m'apostrophe.

"Madame, pouvez-vous me dire pourquoi vous prenez des photos et à quoi elles sont destinées."

Difficile de répondre que je prenais une photo des condés de la rue de Condé. J'ai bafouillé mais il a conclu : "heureusement vous n'avez pas l'air d'une terroriste".

Sur ces entrefaits une amie est arrivée "mais si, mais si ne vous fiez pas aux apparences..." Je ne sais pas si les flics seront nos clients mais en tous cas nous seront surveillés. Ceci dit, cela nous a permis de faire connaissance.

D'ailleurs ce commissariat ne me réussit : il y a un certain nombre d'années j'y avais récupéré mon plus jeune fils, alors âgé de 15 ans, et son cousin.  Un "bon" copain lui avait expliqué comment neutraliser l'étiquette alarme des CD à la FNAC. Mais mes deux malins n'avaient trouvé rien de mieux que de faire leur petit bricolage devant les caméras de surveillance. La honte au front j'avais dû affronter le commissariat et cette fois m'en étais tirée avec une leçon d'éducation.

Donc ne pas photographier les hôtels de police.

lundi, 01 septembre 2008

Bonne rentrée

 

Messages personnels, comme dans Libé.

Bonne rentrée aux blogueurs de la pédagosphère

Bonne rentrée aux poètesAliscan et Tiphaine

Bonne rentrée à Myster et à son fan-club pédago, Profette, Naturella, BBK

Bonne rentrée à la jeune Léa qui va étrenner son agreg toute neuve

Bonne rentrée à mon angliciste préférée et à la pédago de la mer

Bonne rentrée à Olivier Leguay, le seul prof de Maths que j’ai rencontré dans la blogosphère

Mais aussi

Bonne rentrée en Haïti à ma belle-soeur si Gustave ne s'est pas mis en travers de sa route,


Bonne rentrée à ma copine G.M. dont c’est la dernière rentrée

à ma jeune ex-collègue fidèle visiteuse, Claire S

aux collègues de mon ancien bahut, les deux Stéphane, Marie-Hélène

même s'ils ne viennent pas sur ce blogue.

Bonne rentrée, la dernière aussi, à Dominique, ma vieille amie d'enfance qui va juste faire un petit tour d'un mois dans son lycée.


Enfin  bonne non-rentrée à Marie-Jo et à ma p’tite sœur qui pour la première fois laisseront leur cartable de prof à la maison.

Difficile d’oublier le rituel du mois de septembre, même si maintenant je peux aller au ciné pendant que vous corrigez vos copies.
Et bonne rentrée aux pédagos-blogueurs que je n'aurais pas identifiés comme tels...

Si vous avez des idées pour lui, le cartable abandonné,

pour lui donner une nouvelle vie

sans que j'aie besoin de le donner, je suis preneuse, car il traîne lamentablement et n'accroche que la poussière

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Et tant qu'à faire pourquoi pas une rentrée écolo
avec un blogue qui donne de bons conseils.

http://ungesteparjour.hautetfort.com/archive/2007/08/28/f...