mercredi, 22 octobre 2008
Prendre le risque de vivre
Retour du Havre. Je vous épargne mon documentaire habituel ! D'autant que cette fois nous avons visité Rouen, très jolie ville médiévale. Étonnant comme ces deux villes, Le Havre et Rouen sont à la fois proches géographiquement et éloignées d'apparence.
Reprise des activités quotidiennes, en l'occurence, à l'École des Grands-Parents, une conférence passionnante, donnée par un sociologue, sur le rôle des Grands-Parents face aux conduites à risques des adolescents.
L'adolescence a toujours été ce grand bouleversement qu'on connaît mais ce qui change pour l'adolescent d'aujourd'hui, d'après ce conférencier, est le contexte actuel. Il se retrouve face à des adultes qui ne veulent pas vieillir. Une histoire de place finalement. Comment avoir envie d'avancer vers l'avenir sachant que le futur ce sont les rides qui font peur. Si le parent veut garder sa place de jeune quelle place pour l'adolescent ?
D'où les conduites à risques pour trouver sa place, différentes selon les garçons et les filles. Les garçons plus tournés vers l'extérieur. Violence, agressivité, toxicomanie, accidents de voiture. Pour les filles, troubles alimentaires, consommation de médicaments, tentatives de suicide.
Le rôle des grands-parents ? Maintenir le lien. (Maintenir : tenir la main). Donner aux jeunes l'envie d'avancer vers les rides, d'avancer vers la vie.
Ce sociologue, qui dirige un centre d'accueil des adolescents en difficulté, a d'ailleurs souligné la chance des adolescents d'aujourd'hui d'avoir leurs grands-parents. Des adultes qui sont à la bonne distance, proches dans l'affection sans être étouffants.
En conclusion, presque un éloge du risque. Le risque c'est aller vers la vie. L'addiction étant la peur de vivre, souvent le propre d'adolescents trop sages et trop dociles.
Risquer, c'est vivre. N'est-ce pas ce que nous faisons avec nos blogues...quand on court le risque de recevoir certains commentaires !!!!
21:31 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : lyon, vive la vie | Facebook | Imprimer
jeudi, 16 octobre 2008
Rencontre intergénérationnelle
Une commune proche de Lyon organise chaque année un festival de cinéma, Lumière Blanche, qui à partir de films d'auteurs, réfléchit sur le vieillissement et la relation entre les générations. L'idée en revient à un médecin gériatre et cinéphile.
Cette année, l'École des Grands-Parents à laquelle je participe avait été chargée d'animer le débat à la suite d'un très beau film : "Depuis qu'Otar est parti" de Julie Bertucelli.
23:12 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : lyon, cinéma | Facebook | Imprimer
mercredi, 15 octobre 2008
Au revoir Ashab
Ashab le libraire quitte la blogosphère. Il s'en explique sur son blogue.
21:51 Publié dans Chronique lyonnaise | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : lyon | Facebook | Imprimer
Xanthines, J-1
Demain jeudi à 17 heures commence l'inauguration du nouveau bistrot des Xanthines avec le vernissage d'une exposition des tableaux de peintres qui avaient déjà présenté leurs oeuvres aux Xanthines 1.
21:36 Publié dans Xanthines | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : lyon | Facebook | Imprimer
mardi, 14 octobre 2008
Deux plantes pour un tissu
La passerelle fonctionne bien entre le blogue de Fulmar et le mien. À lui les billets scientifiques sur l'agronomie en Chine, à moi les fantaisies de voyageuse en Chine profonde.
Parmi les spécialités des Dong, il y a les tissus à l'indigo qui entrent dans la réalisation de tous les vêtements traditionnels.
C'est dans ce village, Xiaolong.
22:57 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chine, lyon | Facebook | Imprimer
lundi, 13 octobre 2008
Agriculture chinoise
Après la riziculture chinoise traditionnelle que j'ai pu observer récemment, un billet intéressant de Fulmar sur l'agriculture scientifique en Chine.
22:01 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook | Imprimer
Nous sommes tous des nomades...
C'est ce qu'affirme Jean-Claude Guillebaud
dans son dernier livre très intéressant
"Le Commencement d'un monde".
Guillebaud est un optimiste, bien qu'il ne soit pas d'un optimisme béat mais constructif et lucide et pour cette raison il est intéressant de le lire.
Sa thèse est simple : un monde s'écroule mais
"Le monde nouveau qui naît sous nos yeux est sans doute porteur de menaces mais plus encore de promesses."
Converti au Christianisme, il fait de l'Espérance un devoir.
En exergue, une citation de Goethe.
"Le pessimiste se condamne à être spectateur".
Dans un chapitre intitulé "L'espace-temps fracturé", il explique que nous sommes tous devenus nomades, en particulier NOUS qui naviguons sur Internet.
"Nous devinons que prévaut un principe de mobilité, de flux et de nomadisme. Il rend caduque la sédentarité de jadis, héritée du néolithique et de ce moment où les gropues humains avaient rompu avec l'errance, la cueillette et les grandes chasses originelles. Ils avaient alors inventé l'assignation territoriale et le principe villageois fondé sur la thésaurisation de la nourriture, mais aussi des savoirs et des traditions. La nouvelle bifurcation contemporaine détrône ces deux règles de l'accumulation et de l'enracinement. Finis greniers et villages !(...)
Bien sûr dans notre vie quotidienne nous avons fait - et plus rapidement qu'on ne le dit- l'apprentissage de cette métamorphose.Bien au-delà de la mobilité physique du voyage permanent, nous avons assimilé en moins d'une génération (trente petites années) les nouvelles technologies de l'information et de la communication qui sont l'instrument d'un nomadisme immatériel."
12:17 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : lyon, vive la vie; guillebaud | Facebook | Imprimer