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mercredi, 21 septembre 2011

La finale...

Mes chouchous sont donc en finale ! Il reste un Japonais : à noter qu'il y avait 7 candidats japonais au départ et que c'est un japonais qui avait remporté le concours il y a deux ans. Mes chouchous ont deux personnalités très différentes et je serai ravie de voir gagner l'un ou l'autre. Je parie plutôt sur Stamatia Karempini, la grecque, qui a un tempérament de feu. Mais le bel Hongrois tout en finesse à ses chances...


Les candidats sélectionnés à l'issue des épreuves de demi-finales sont :

- Yuki Kakiuchi, Japon (33 ans)
- Stamatia Karempini, Grèce (33 ans)
- Gergely Madaras, Hongrie (27 ans)


Un seul remportera le Grand Prix lors de la Finale, vendredi 23 septembre à 20h au Théâtre musical

- Jarrell, ...ombres... 
Création mondiale, commande du Festival
- Saint-Saens, Concerto pour piano n°2, opus 22 (2ème et 3ème mouvement)
- Strauss, Don Juan, poème symphonique op. 20


Brussels Philharmonic
Marie-Josèphe Jude, piano

mardi, 20 septembre 2011

Qui sera le meilleur ?

Mes deux chouchous pour le concours des jeunes chefs d'orchestre de Besançon ont passé le cap des quart de finale et se retrouvent en demi... Ils seront six pour cette épreuve : j'ai des chances d'en écouter  au moins un en finale...

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lundi, 19 septembre 2011

Qui sera le meilleur ?

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Samedi j'ai découvert le festival de musique de Besançon, l'un des plus anciens de France, entièrement dédié à la musique symphonique. Il est mondialement  connu pour le concours de jeunes chefs d'orchestre qu'il organise tous les deux ans. Cette année se déroule donc cette compétition et j'ai assisté au huitième de finale... Avec réticence au départ, car si Roso est musicien je  suis plutôt ignare, malgré mon intérêt pour la musique ... J'ai donc été encouragée à participer à ce marathon où s'affrontaient 19 candidats venus du monde entier.

L'épreuve est intéressante.

Pour chaque passage de 15 minutes, le candidat dirige l'exécution d'un morceau puis il doit faire travailler l'orchestre pendant le temps qu'il lui reste.

C'est cette seconde partie que j'ai le plus appréciée car, même pour une profane, les différences sur la manière d'aborder l'orchestre sont évidentes. C'est de la pédagogie après tout, un domaine que je connais un peu ! 

Durée de la manifestation, six heures avec une pause de deux heures... 

La première performance est donc pour l'orchestre de Besançon qui a joué 19 fois les mêmes morceaux...

En l'occurence :

- Pulcinella de Stravinsky

-un extrait de la Symphonie numéro 2 de Beethoven.

Donc, bien que très ignorante, il se trouve que tous mes préférés figurent parmi les dix candidats du second tour qui se déroule aujourd'hui.

J'ai en particulier deux chouchous.


Le jeune hongrois Cergely Madaras très fin, très subtil, très hongrois de mes fantasmes...

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Et la grecque Stamatia Karampini fougueuse, volcanique comme on imagine les héroïnes grecques mais sans la tragédie !

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Vendredi je retourne assister à la finale : il ne restera que trois candidats... J'espère qu'ils en seront !

 

 

jeudi, 08 septembre 2011

Adieu Capitaine

 

267667580_small.jpgMessage lu à la cérémonie d'adieu de Yves.

Il faut vivre la vie dite virtuelle pour en comprendre  la richesse et savoir qu’elle n’a rien à envier à la vie dite réelle.

Yves en avait fait l’expérience de la façon la plus intéressante qui soit, en la pratiquant à  travers le blogue qu’il avait créé en janvier 2009 : Pataouète. C’est sur un blogue que je l’ai connu, puis il est venu sur le mien où il a sympathisé avec certains de mes visiteurs ce qui l’a encouragé à créer Pataouète. Pataouète, c’était  le langage  des Européens d’Algérie, au temps de la colonisation. Même Camus né dans un quartier populaire  utilisait le Pataouète : je l’ai appris par une note de Yves.

Ce blogue était donc dédié à l’Algérie, le pays de son enfance. Même s’il était né dans une famille anti-colonialiste, Yves portait en lui  la blessure commune à tous les Français ayant dû quitter  brutalement  l’Algérie.

Son blogue était aussi  voulu comme une réparation avec  le souci de révéler la vérité  de l’Algérie, en particulier des aspects inconnus de notre histoire coloniale, pourtant si proche mais tellement méconnue. Parmi les billets les plus marquants je citerai celui sur les Juifs-berbères mais aussi sur le camp de Lodi. À lire absolument.

Mais Yves était aussi un fédérateur, pour le fun comme on dit aujourd’hui, il embarquait  ses amis blogueurs sur ses transats virtuelles sur lesquelles chacun trouvait  sa place… Nous avons vécu, ainsi de blogue en blogue, des moments fabuleux en sa compagnie, des moments de rêve et d’amitié. Nous l’avions d’ailleurs surnommé « Capitaine ». Le bateau s'appelait "L'Utopie"... Quelle belle transat nous avons fait sur l'Utopie.

Enfin Yves n’a pas attendu Stéphane Hessel pour s’indigner : indigné  était son état d’esprit permanent. Son dernier billet, daté du 15 août  s’intitule « encore  une indignation », il est consacré  aux  conditions  de travail  difficiles du personnel soignant  et commence  ainsi :

« Je m’apprêtais à faire un premier papier de reprise pour vous parler du personnel hospitalier toutes catégories confondues.

Sur leur formidable abnégation, leur dévouement surtout en service de Cancérologie.

Le crabe fait peur et toutes les catégories concernées ont peur. »

Ainsi a-t-il été,  indigné jusqu’à la fin, ne supportant  aucune  injustice, d’où qu’elle vienne.

 L’avantage de la vie virtuelle,  c’est qu’elle  ignore la mort : la Parole ne meurt jamais.

Les indignations   de Yves, ses enthousiasmes, ses coups de gueule, sont gravés sur son blogue et continueront de faire vivre  ses visiteurs longtemps encore.

Aujourd’hui ses amis blogueurs sont à mes côtés pour lui dire :  Adieu capitaine,  tu as largué les amarres  mais nous resterons sur ton bateau.

dimanche, 04 septembre 2011

Le capitaine a largué les amarres... pour toujours

Yves, le capitaine ou Pataouète, est décédé ce matin. Le crabe l'a emporté. Difficile d'en dire plus ce soir...

dimanche, 21 août 2011

Il fait trop chaud...

Il fait trop chaud pour rester devant l'ordinateur, même si à Lyon la canicule n'est pas aussi terrible qu'on nous l'avait annoncer... Je sais, j'avais promis de parler des lectures de l'été mais c'est tout dans ma tête, enfin presque ! Ces jours, je préfère lire au frais... Mais c'est pour bientôt !

mercredi, 17 août 2011

Sommes- nous gouvernés par les machines ?

Pour un retour de ressourcement familial j'aurais pu trouver mieux... Mais ce court article, très clair et pédagogique que m'a envoyé un ami m'a donné envie de le partager.

Il m'a fait l'impression d'être dans un film de Sciences-Fiction car si les ordinateurs dirigent les finances mondiales cela signifie qu'ils dirigent nos vies au quotidien, massacrant au passages des milliers de personnes.

Les ventes à découvert suspendues.

 Quatre pays européens, dont la France, interdisent pour quinze jours les ventes à découvert en Bourse.

 Les pays de la zone euro s’étaient engagés en 2008 à en finir avec cette pratique spéculative, mais seule l’Allemagne l’a fait.

 

La spéculation s’est calmée, au moins provisoirement, sur les valeurs bancaires à la Bourse de Paris, depuis que la France, a suspendu vendredi, les ventes à découvert sur onze valeurs financières. Quatre pays au total – France, Italie, Espagne et Belgique – ont interdit cette pratique spéculative complexe pour deux semaines, afin de combattre les « fausses rumeurs » , a expliqué l’ European Securities and Markets Authority (Esma) , le régulateur financier européen.

 

Les ventes à découvert fonctionnent de deux façons. La première consiste à emprunter un titre dont on pense qu’il va baisser. On le vend aussitôt, ce qui le fait chuter sur le marché. L’objectif est d’empocher une plus value quand on le rachètera, moins cher, pour le rendre au prêteur. La deuxième, la vente à découvert « à nu » , consiste à vendre un titre avec un règlement différé, donc sans même l’emprunter. Au moment de le livrer à l’acheteur, le trader se le procure au plus bas sur le marché. Il gagne la différence, si le titre a baissé.

 

Spéculation à la baisse, ces ventes à découvert amplifient les chutes des marchés, et peuvent être gérées par de seuls ordinateurs (qui déclenchent les ordres d’achat ou de vente quand des cours fixés d’avance sont atteints). Lors de la crise financière de 2008, plusieurs pays avaient annoncé leur décision d’interdire ou de mieux encadrer ces pratiques douteuses et spéculatives.

 

Trois ans plus tard, force est de constater qu’elles existent toujours. Un seul pays européen a fait le choix de se conformer aux engagements pris, l’Allemagne, en juin 2010. Cette décision, saluée par la Commission européenne, avait été mal accueillie par les partenaires de l’Allemagne, qui l’accusaient d’agir sans concertation.

« Nous voulons envoyer le signal clair aux marchés que nous allons agir là où nous le pouvons, sur une base nationale, pour lutter contre les spéculations exagérées », avait déclaré le ministère des finances allemand, rappelant qu’il s’agissait de « mesures décidées au sein de l’Eurogroupe », la réunion des ministres des finances de la zone euro.

 

Nouvelle crise oblige, l’Union européenne va-t-elle enfin définir un cadre concerté pour les ventes à découvert ? La Commission européenne assure qu’elle fera des propositions en septembre. Avec la grande difficulté du cavalier seul que Londres ne manquera pas d’opposer à ses partenaires européens.

 

NATHALIE LACUBE

 

La Croix

 

 

Promis, à partir de demain, compte-rendu de mes lectures de vacances !