samedi, 24 septembre 2011
La finale du concours des chefs d'orchestre
C'est finalement le japonais Yuki Kakiuchi qui a remporté cette finale du concours des jeunes chefs d'orchestre de Besançon. Choix des professionnels, du jury et des musiciens de l'orchestre, mais pas le choix du coeur, celui du public qui lui a voté pour Stamatia Karempini après lui avoir fait une immense ovation à la fin de son passage.Un peu de déception donc...Sur le chemin du retour, j'ai même entendu dans les rues de Besançon des spectateurs furieux. Il est vrai que le concours précédent avait déjà été remporté par un Japonais, ça peut lasser... "Ils sont formatés" disait une dame... D'autres pensent que c'est l'excellence et la perfection.
Faites-vous votre opinion
en regardant sur Arte
dimanche 25 septembre à 19 heures 15
la retransmission de cette finale.
23:02 Publié dans Au jour le jour, Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
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mercredi, 21 septembre 2011
La finale...
Mes chouchous sont donc en finale ! Il reste un Japonais : à noter qu'il y avait 7 candidats japonais au départ et que c'est un japonais qui avait remporté le concours il y a deux ans. Mes chouchous ont deux personnalités très différentes et je serai ravie de voir gagner l'un ou l'autre. Je parie plutôt sur Stamatia Karempini, la grecque, qui a un tempérament de feu. Mais le bel Hongrois tout en finesse à ses chances...
Les candidats sélectionnés à l'issue des épreuves de demi-finales sont :
- Yuki Kakiuchi, Japon (33 ans)
- Stamatia Karempini, Grèce (33 ans)
- Gergely Madaras, Hongrie (27 ans)
Un seul remportera le Grand Prix lors de la Finale, vendredi 23 septembre à 20h au Théâtre musical
- Jarrell, ...ombres...
Création mondiale, commande du Festival
- Saint-Saens, Concerto pour piano n°2, opus 22 (2ème et 3ème mouvement)
- Strauss, Don Juan, poème symphonique op. 20
Brussels Philharmonic
Marie-Josèphe Jude, piano
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mardi, 20 septembre 2011
Qui sera le meilleur ?
Mes deux chouchous pour le concours des jeunes chefs d'orchestre de Besançon ont passé le cap des quart de finale et se retrouvent en demi... Ils seront six pour cette épreuve : j'ai des chances d'en écouter au moins un en finale...
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lundi, 19 septembre 2011
Qui sera le meilleur ?
Samedi j'ai découvert le festival de musique de Besançon, l'un des plus anciens de France, entièrement dédié à la musique symphonique. Il est mondialement connu pour le concours de jeunes chefs d'orchestre qu'il organise tous les deux ans. Cette année se déroule donc cette compétition et j'ai assisté au huitième de finale... Avec réticence au départ, car si Roso est musicien je suis plutôt ignare, malgré mon intérêt pour la musique ... J'ai donc été encouragée à participer à ce marathon où s'affrontaient 19 candidats venus du monde entier.
L'épreuve est intéressante.
Pour chaque passage de 15 minutes, le candidat dirige l'exécution d'un morceau puis il doit faire travailler l'orchestre pendant le temps qu'il lui reste.
C'est cette seconde partie que j'ai le plus appréciée car, même pour une profane, les différences sur la manière d'aborder l'orchestre sont évidentes. C'est de la pédagogie après tout, un domaine que je connais un peu !
Durée de la manifestation, six heures avec une pause de deux heures...
La première performance est donc pour l'orchestre de Besançon qui a joué 19 fois les mêmes morceaux...
En l'occurence :
- Pulcinella de Stravinsky
-un extrait de la Symphonie numéro 2 de Beethoven.
Donc, bien que très ignorante, il se trouve que tous mes préférés figurent parmi les dix candidats du second tour qui se déroule aujourd'hui.
J'ai en particulier deux chouchous.
Le jeune hongrois Cergely Madaras très fin, très subtil, très hongrois de mes fantasmes...
Et la grecque Stamatia Karampini fougueuse, volcanique comme on imagine les héroïnes grecques mais sans la tragédie !
Vendredi je retourne assister à la finale : il ne restera que trois candidats... J'espère qu'ils en seront !
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jeudi, 08 septembre 2011
Adieu Capitaine
Message lu à la cérémonie d'adieu de Yves.
Il faut vivre la vie dite virtuelle pour en comprendre la richesse et savoir qu’elle n’a rien à envier à la vie dite réelle.
Yves en avait fait l’expérience de la façon la plus intéressante qui soit, en la pratiquant à travers le blogue qu’il avait créé en janvier 2009 : Pataouète. C’est sur un blogue que je l’ai connu, puis il est venu sur le mien où il a sympathisé avec certains de mes visiteurs ce qui l’a encouragé à créer Pataouète. Pataouète, c’était le langage des Européens d’Algérie, au temps de la colonisation. Même Camus né dans un quartier populaire utilisait le Pataouète : je l’ai appris par une note de Yves.
Ce blogue était donc dédié à l’Algérie, le pays de son enfance. Même s’il était né dans une famille anti-colonialiste, Yves portait en lui la blessure commune à tous les Français ayant dû quitter brutalement l’Algérie.
Son blogue était aussi voulu comme une réparation avec le souci de révéler la vérité de l’Algérie, en particulier des aspects inconnus de notre histoire coloniale, pourtant si proche mais tellement méconnue. Parmi les billets les plus marquants je citerai celui sur les Juifs-berbères mais aussi sur le camp de Lodi. À lire absolument.
Mais Yves était aussi un fédérateur, pour le fun comme on dit aujourd’hui, il embarquait ses amis blogueurs sur ses transats virtuelles sur lesquelles chacun trouvait sa place… Nous avons vécu, ainsi de blogue en blogue, des moments fabuleux en sa compagnie, des moments de rêve et d’amitié. Nous l’avions d’ailleurs surnommé « Capitaine ». Le bateau s'appelait "L'Utopie"... Quelle belle transat nous avons fait sur l'Utopie.
Enfin Yves n’a pas attendu Stéphane Hessel pour s’indigner : indigné était son état d’esprit permanent. Son dernier billet, daté du 15 août s’intitule « encore une indignation », il est consacré aux conditions de travail difficiles du personnel soignant et commence ainsi :
« Je m’apprêtais à faire un premier papier de reprise pour vous parler du personnel hospitalier toutes catégories confondues.
Sur leur formidable abnégation, leur dévouement surtout en service de Cancérologie.
Le crabe fait peur et toutes les catégories concernées ont peur. »
Ainsi a-t-il été, indigné jusqu’à la fin, ne supportant aucune injustice, d’où qu’elle vienne.
L’avantage de la vie virtuelle, c’est qu’elle ignore la mort : la Parole ne meurt jamais.
Les indignations de Yves, ses enthousiasmes, ses coups de gueule, sont gravés sur son blogue et continueront de faire vivre ses visiteurs longtemps encore.
Aujourd’hui ses amis blogueurs sont à mes côtés pour lui dire : Adieu capitaine, tu as largué les amarres mais nous resterons sur ton bateau.
19:29 Publié dans Au jour le jour, Coups de coeur, D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (16) | Facebook |
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dimanche, 04 septembre 2011
Le capitaine a largué les amarres... pour toujours
Yves, le capitaine ou Pataouète, est décédé ce matin. Le crabe l'a emporté. Difficile d'en dire plus ce soir...
21:08 Publié dans Au jour le jour, Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
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dimanche, 21 août 2011
Il fait trop chaud...
Il fait trop chaud pour rester devant l'ordinateur, même si à Lyon la canicule n'est pas aussi terrible qu'on nous l'avait annoncer... Je sais, j'avais promis de parler des lectures de l'été mais c'est tout dans ma tête, enfin presque ! Ces jours, je préfère lire au frais... Mais c'est pour bientôt !
16:28 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
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