mardi, 30 novembre 2010
Règler son compte au passé...
"Il ne faut jamais déterrer le passé... On a déjà bien du mal avec le présent... Il faut laisser le passé en paix. Mon père disait que le présent appartient aux actifs, l'avenir aux penseurs, et le passé aux perdants. Il ne faut pas toucher au passé.
(...) Le passé est un piège. Il n'existe pas dans le monde un seul homme sage pour tirer les leçons du passé. Les hommes n'en tirent que des ennuis."
Tarun J Tejpal
Journaliste, critique littéraire, essayiste indien.
Avec l'avancée en âge la tentation est pourtant grande de regarder du côté du passé. On l'enjolive, lui ajoute de belles couleurs, le trouve réconfortant...
17:16 Publié dans Au jour le jour, D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | Imprimer
jeudi, 25 novembre 2010
Journée de la jupe...
Le 25 novembre donc, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous appelons toutes les françaises à porter une jupe, qu’elle soit crayon, porte feuille, mini, bouffante, plissée…comme un acte de soutien à toutes celles qui subissent le fait d’être née femme.
partout en France, sortez vos jupes, et mettez les !
Cette consigne pourrait me faire sourire...ainsi que d'autres femmes de ma génération. Quand j'étais au lycée, le pantalon était interdit aux filles et c'est le pantalon qui était signe de liberté et d'émancipation...
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vendredi, 05 novembre 2010
Comment lisez-vous ?
La saison des prix commence. Dans les librairies, les livres ceints du fameux bandeau rouge vont encombrer les tables d'exposition.
Je me suis toujours demandé qui se précipitait pour les acheter.
Parmi les lecteurs que je connais, le dernier Goncourt "Trois femmes puissantes" de Marie NDiaye, s'est refilé comme une patate chaude. Une de mes amies me l'a donné : "on me l'a offert mais je n'ai pas accroché..." Je me suis empressée de m'en débarrasser à mon tour auprès de quelqu'un d'autre qui ne l'aura peut-être jamais lu.
Ce n'est pas faute d'avoir lu des critiques mais en l'occurrence, même élogieuses, elles ont été pour moi plus dissuasives qu'incitatives...
Quelle est d'ailleurs l'influence des critiques ?
Je les lis avec intérêt, surtout quand elles sont honnêtes et indépendantes des maisons d'édition. De même que je lis celles des films... après les avoir vus. Mais ce ne sont pas les critiques des professionnels qui me donnent envie de lire un livre...Je préfère la présentation du type coup de coeur, tant pis si elle n'est pas objective ni approfondie. L'essentiel est qu'elle me donne envie de lire. La critique sert à construire l'histoire littéraire, à connaître un écrivain, une oeuvre, une tendance , un contexte, un style... Pour mes choix de lecture je préfère "le bouche à oreille" : les amis, un libraire ou certains blogues... autres que professionnels ! Comme ceux de Dominique ou de Dasola... Mais j'aime aussi traîner dans une librairie ... Me précipiter à la sortie du dernier livre d'un auteur que j'apprécie.
Dans un de mes groupes de lecture, nous avons renoncé à retenir un livre sur critique car nous avons souvent été déçues (et oui ! que des femmes !). Il faut que l'une d'entre nous ait lu l'ouvrage pour que nous l'adoptions !
Et vous, comment lisez-vous ?
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vendredi, 29 octobre 2010
Des fruits...
La saison des confitures se termine... J'ai rangé la bassine et les pots se perchent au sommet d'une armoire, vagues souvenirs des fruits qu'ils ont été. Au printemps la confiture elle-même sera souvenir et les pots seront vides.
Le week-end dernier, au musée des Augustins à Toulouse, j'ai découvert une peintre dont j'ignorais tout : Louise Moillon. Sa peinture est presque exclusivement consacrée aux fruits : grand avantage sur la confiturière ! Ses fruits sont conservés pour l'éternité.
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dimanche, 10 octobre 2010
Un Savoyard qui ne transige pas avec les principes...
Par un geste symbolique, un Abondancien entend protester contre la politique du gouvernement.
Il est des choses avec lesquelles on ne transige pas.
Résistant, ancien combattant, Pierre Moriau en sait quelque chose. Ancien du maquis de Voiron puis de la Première Armée, deux fois cité, Croix de guerre avec palme, il est aussi une "Gueule cassée" : grièvement blessé lors d'un combat, il a passé quatre ans en hôpital pour la reconstruction de son visage. Plus tard, il a accompagné le maréchal De Lattre lors de cérémonies à Colmar, et en tant que combattant méritant il a été choisi par deux fois (par Rhin et Danube et l'Union des Blessés de la face) pour ranimer la flamme de l'Arc de Triomphe.
Sa modestie souffrira sans doute de ce bref rappel de ses états de service, mais on aura compris qu'il s'appuie sur du solide quand il déclare : « Je m'estime autorisé à porter un jugement sur la politique de notre gouvernement. » Et en l'occurrence, il désapprouve, tout particulièrement en ce qui concerne les étrangers.
« Démagogique ! »
Or il se trouve que, comme quelque 250 000 anciens combattants français de la Seconde Guerre mondiale, M. Moriau a reçu un "Diplôme d'honneur" signé du secrétaire d'Etat Hubert Falco. « Mais c'est un acte démagogique !, estime-t-il. Le gouvernement actuel essaie de maintenir sa réputation en nous montrant de la sollicitude - parce qu'il en a besoin. » Selon lui, cet hommage au monde combattant est incompatible avec la politique menée à l'encontre des ressortissants étrangers. M. Moriau n'hésite pas à parler de « duplicité ».
Il l'explique par ce qu'il a lui-même vécu : « De 1943 à 1945, des jeunes gens d'origine étrangère nous ont rejoints au maquis, puis à la Première Armée, manifestant ainsi leur désir de mériter la nationalité française. Parmi eux des Espagnols, Italiens, Belges, Arméniens, Slovènes, Ukrainiens, Juifs divers, etc. Beaucoup y ont laissé leur vie. » C'est le souvenir de cette aide étrangère et de ces sacrifices qui serait aujourd'hui bafoué. « Les étrangers ont leur place dans notre histoire. Quand je repense à l'Affiche rouge !.... », lance-t-il, la voix encore brisée par l'émotion.
A Bernard Accoyer
Alors il s'est décidé : ce "Diplôme d'honneur", il l'a renvoyé, « à Bernard Accoyer, la personnalité politique la plus importante de Haute-Savoie ». Il l'a accompagné d'une copie de ses citations militaires et d'un courrier dénonçant « un gouvernement indigne ».
Son geste est surtout symbolique, mais on l'aura compris, l'ancien combattant en fait une affaire d'honneur et de principe. Lui le résume avec des mots simples : « Je ne peux pas supporter l'injustice. »
YVAN STRELZYK
Le Messager
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lundi, 27 septembre 2010
Découvrir la viole de gambe...
Pierre Ulm vous invite...
Venez écouter,sur mon site Facebook,une fois de plus la belle mélodie "Greensleeves" à la viole de gambe par Jordi Savall,c'est bien entendu lumineux...
Mais comme tout le monde ne peut pas aller sur sa page Facebook, c'est ici...
22:51 Publié dans Au jour le jour, Coups de coeur, Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | Imprimer
mercredi, 22 septembre 2010
J'accorde beaucoup d'importance à l'homme...
Cette phrase, n'est pas d'un philosophe ni d'un maître spirituel, mais de Christophe Galtier, entraîneur de foot à Saint-Etienne.
Je ne veut pas faire concurrence à mes amis de France Sports Naturellement mais ils ont laissé passer un événement important...
Il s'agit de foot.
Très franchement le foot je m'en moque pas mal et vous aussi sans doute.
Mais à Lyon cette semaine, tous les supporteurs de ma famille ont la tête à l'envers. L'Olympique lyonnais, sept fois champion de France, se retrouve dans les bas-fonds du classement alors que les Verts de Saint-Etienne sont en tête du championnat. Le monde à l'envers... L'OL, le plus gros budget de la ligue 1 alors que Saint-Etienne, ne dispose que de la moitié ... Or dimanche c'est le derby entre les deux clubs, et cela fait une éternité que Saint-Etienne n'a pas gagné.
Les Verts ? c'est toute ma jeunesse... Un club qui a gardé son âme autant que faire se peut dans ce milieu où prime l'argent.
Hier dans l'Équipe une explication au résultat inespéré des Verts. Le secret c'est un nouvel entraîneur. Propos d'un des joueurs, Bakary Sako.
"Il a essayé de créer un esprit de groupe... Le sens du groupe et tout ce qu'il y a autour du groupe aussi. Il nous a ouvert les yeux et nous a expliqué que le club ne tournait pas qu'autour de nous. Il y a les administratifs, le jardinier, les gens qui travaillent en cuisine... Et ils dépendent de nous, parce que si on a de mauvais résultats, ça va se répercuter sur eux..."
Dimanche j'espère qu'on chantera...
10:17 Publié dans Au jour le jour, D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook | Imprimer